
Il s'agissait de comparer la durée de survie des patients lorsque Tarceva était utilisé à un stade
précoce de l'étude et leur durée de survie lorsque ce médicament était utilisé plus tard au cours de
cette étude;
• la quatrième étude a été menée auprès de 731 patients qui n’avaient pas répondu à au moins un
traitement par chimiothérapie précédent; dans ce contexte, Tarceva a été comparé à un placebo.
Dans le cancer pancréatique, Tarceva combiné à la gemcitabine a été étudié chez 569 patients atteints
d’un cancer du pancréas à un stade avancé, non résécable (impropre à une élimination par opération
chirurgicale) ou métastatique.
Dans toutes ces études, le principal critère d’évaluation de l’efficacité était la durée de vie des patients
sans aggravation de leur cancer ou leur temps de survie.
Quel est le bénéfice démontré par Tarceva au cours des études?
Dans la première étude, qui incluait des patients présentant un cancer bronchique avec des mutations
activantes du gène EGFR, les patients ayant pris Tarceva comme traitement initial ont survécu sans
aggravation de leur maladie pendant une durée moyenne de 9,7 mois, contre 5,2 mois chez ceux
ayant reçu une chimiothérapie à base d’autres médicaments.
Dans la population globale de la deuxième étude (889 patients), Tarceva a entraîné un accroissement
marginal de la durée de vie sans aggravation de la maladie et de la survie. Le bénéfice le plus
important a été observé dans le sous-groupe de 49 patients présentant des mutations activantes du
gène EGFR: ceux qui prenaient Tarceva (22 patients) ont vécu en moyenne 44,6 semaines sans
aggravation de leur maladie, contre 13 semaines chez ceux qui prenaient le placebo (27 patients).
La troisième étude n'a pas plaidé en faveur de l'utilisation précoce de Tarceva chez les patients
souffrant d'un cancer bronchique sans mutations activantes du gène EGFR: en effet, aucun avantage
n'a été décelé quant à l'utilisation précoce du médicament, les patients traités par Tarceva au début de
l'étude n'ayant pas vécu plus longtemps que ceux traités par Tarceva plus tard au cours de celle-ci
(après que la maladie a progressé).
Dans la quatrième étude concernant les patients atteints d’un cancer bronchique qui n'avaient pas
répondu à une chimiothérapie antérieure, les patients sous Tarceva ont survécu en moyenne 6,7 mois,
contre 4,7 mois chez les patients sous placebo. Parmi les patients sous Tarceva, la durée de survie
moyenne était de 8,6 mois chez les patients dont les tumeurs étaient «EGFR IHC-positives»
(comportaient des EGFR à leur surface) et de 5 mois chez les patients présentant des tumeurs «EGFR
IHC-négatives».
Dans l’étude du cancer pancréatique métastatique, les patients ayant pris Tarceva comme traitement
initial ont survécu sans aggravation de leur maladie en moyenne 5,9 mois, contre 5,1 mois chez les
patients sous placebo. Toutefois, aucun avantage n'a été démontré chez les patients dont le cancer ne
s’était pas propagé au-delà du pancréas.
Quel est le risque associé à l'utilisation de Tarceva?
Dans les études, les effets indésirables les plus couramment observés sous Tarceva utilisé en
monothérapie pour le cancer bronchique étaient les suivants: éruption (observée chez 75 % des
patients), diarrhée (chez 54 % des patients), perte d’appétit et fatigue (chez 52 % des patients pour
les deux effets indésirables). Dans l’étude portant sur Tarceva utilisé en association avec la
gemcitabine pour traiter le cancer pancréatique, les effets indésirables les plus couramment observés