DAHCHOUR Nécropole royale égyptienne située à l`ouest de

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DAHCHOUR Nécropole royale égyptienne située à l’ouest de Memphis, à deux kilomètres
de Saqqarah-Sud, qui comprend cinq monuments importants : la pyramide en brique de
Sésostris III, la seconde pyramide en brique d’Amenemhat III et les arasements de la
pyramide en pierre d’Amenemhat II. A l’ouest de ces constructions du Moyen Empire
s’élèvent les deux pyramides en pierre de Snefrou (XXVIIe s. avant J.-C.), fondateur de la
IVe dynastie : la « pyramide rouge » (hauteur 99 mètres ; 213 m de côté) et la « pyramide
doublée » (pyramide tronquée surmontée d’une seconde pyramide), appelée également
« pyramide rhomboïdale », parce que ses arêtes donnent l’impression d’être arquées
(hauteur 97 m ; 188 m de côté).
DAKHALIEH ou DAKAHLIA Gouvernorat du nord de l’Egypte, dans la partie orientale du
Delta du Nil, au nord-est du Caire ; environ 6 000 km² ; environ cinq millions d’habitants.
Chef-lieu : Mansourah.
Gouverneurs : Ahmed Said Sawwan (depuis juillet 2001).
DAMANHOUR ou DAMANHUR Ville située au sud-est d‘Alexandrie ; 210 000 habitants.
Chef-lieu du gouvernorat de Béhéra. Industries textiles ; centrale hydroélectrique.
Histoire : C’est l’ancienne Hiéracopolis des Grecs.
DAMIETTE ou TAMIATHIS (en arabe Dimyât) Ville et port de Basse-Egypte, situé sur la rive
droite du grand bras oriental du Nil, en bordure du lac Menzalèh et à dix kilomètres environ
de la mer ; 100 000 habitants. Chef-lieu du gouvernorat du même nom. Pêche. Industries
alimentaires et textiles (soieries).
Histoire : Possession musulmane dès 651. Principal port, au Moyen Age, sur le grand bras
oriental du Nil, la forteresse de Damiette gardait l’un des accès vers le Caire, le plus
commode si l’on ne voulait pas devoir franchir le Nil. C’est pour cette raison que les croisés,
dirigés par Jean de Brienne, attaquèrent Damiette plutôt qu‘Alexandrie, le grand port du delta
occidental. Le siège de Damiette dura de mai 1218 à novembre 1219 ; il épuisa les
Egyptiens autant que les croisés de Terre sainte et leurs nombreux renforts venus d‘Europe.
Les propositions faites par le sultan Al-Malik divisèrent l’armée chrétienne, le légat Pélage et
les représentants des ordres militaires et des communautés italiennes repoussant toute
conciliation avec les Egyptiens, contre l‘avis de Jean de Brienne et de ses barons. Après la
prise et le sac de la ville, la division s‘accrut d‘un affrontement entre les droits du pape et
ceux du roi de Jérusalem sur la nouvelle conquête. Ces conflits entraînèrent l‘enlisement de
la croisade à Damiette jusqu‘à la retraite précipitée d‘août 1221. C’est également devant
Damiette que débarquèrent les croisés français menés par saint Louis en 1249. L‘armée
égyptienne fut refoulée sur la plage même (5 juin) et la ville occupée sans combat (6 juin).
Alors que la croisade échouait dans le haut delta et que saint Louis était fait prisonnier, la
jeune reine Marguerite, à peine accouchée, dirigea héroïquement la défense de la ville, que
voulaient abandonner les marins italiens préposés à sa garde. Damiette fut défendue avec
d‘autant plus d‘acharnement qu‘elle devait être la rançon personnelle du roi et que sa perte
mettait en danger la vie du prisonnier. Conformément au traité, Damiette fut rendue par la
reine le 6 mai 1250. Elle fut détruite peu après (fin du XIIIe s.) sur l’ordre du mamelouk
Baybars et reconstruite par celui-ci à six kilomètres au sud. De 1219 à 1253, Damiette avait
été le siège d’un métropolitain catholique. Prise à nouveau par les Français en 1799, le
général Kléber y infligea une défaite aux Turcs le 1er novembre 1799.
DANDARA Voir Dandérah.
DAPHNAE (aujourd’hui Tell al-Daffanah) Ancienne forteresse égyptienne, la Taphanhès de
la Bible, à l’ouest d’El-Kantara, où le pharaon Psammétique Ier installa une garnison de
mercenaires grecs (vers 650 avant J.-C.), pour défendre la frontière orientale et prévenir les
invasions assyriennes. De nombreux Israélites s’y réfugièrent après la prise de Jérusalem
par Nabuchodonosor (586 avant J.-C.).
DEIR EL-BAHARI (« le Couvent du Nord ») Site archéologique de Haute-Egypte, sur la rive
gauche du Nil, en face de Karnak, qui doit son nom au monastère copte, édifié au VIIe s.
dans le monument d’Hatshepsout. La nécropole de Deir el-Bahari comprend principalement
trois grands temples funéraires. Le plus ancien est celui de Mentouhotep Ier (XIe dynastie,
XXIe s. avant J.-C.), qui combine la forme pyramidale avec une construction à double
terrasse. Le temple funéraire de la reine Hatshepsout est l’un des monuments les plus
remarquables de l’architecture égyptienne. Construit vers 1480 avant J.-C. par l’architecte
Senenmout, cet édifice s’impose par l’harmonie de ses proportions. Il est décoré de basreliefs, dont l’un relate l’expédition que la reine fit entreprendre au pays de Pount. Le
troisième temple, découvert et fouillé en 1962, est celui de Thoutmôsis III (XVe s. avant J.C.).
DEIR EL-MEDINEH (« le Couvent de la Ville ») Site archéologique de Haute-Egypte, sur la
rive gauche du Nil, en face de Louqsor. Les fouilles ont dégagé un petit temple de l’époque
ptolémaïque, ainsi que les vestiges des habitations et des tombeaux des travailleurs qui
édifièrent les monuments de la Vallée des Rois.
DEIR TASA Site néolithique de Moyenne-Egypte, sur la rive droite du Nil. On a donné le
nom de tasien à la culture néolithique égyptienne du début du IVe millénaire avant J.-C. ; les
Tasiens cultivaient le blé et l’orge, mais vivaient aussi de la pêche ; ils utilisaient de grandes
haches en pierre polie ou taillée, confectionnaient de la poterie grise ou noire (vases en
forme de cloche), à décor géométrique, des palettes d’albâtre et de schistes pour l’usage
des fards ; ils enterraient leurs morts en position contractée.
DENDERAH ou DANDARA Site archéologique de Haute-Egypte, sur la rive gauche du Nil.
La ville, de fondation très ancienne, était vouée au culte d’Hathor. On peut y voir notamment
le grand temple dédié à la déesse, datant de l’époque ptolémaïque et romaine. C’est
actuellement l’un des mieux conservés d’Egypte. Particulièrement intéressantes sont les
inscriptions et la décoration qui ornent l’édifice, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Elles
nous renseignent avec précision sur les différents rituels. Outre le grand temple hathorique,
l’enceinte du sanctuaire renfermait deux mammisis, dont celui de Nectanébo Ier, un lac
sacré, le temple d’Isis et une basilique copte (Ve s.).
DIMYAT Nom actuel de Damiette.
DIOSPOLIS MAGNA Nom grec de Thèbes.
DJANI Voir Tanis.
DJIZA (al) Nom arabe de Gizeh.
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