12 à 24h

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Neurulation
Le système nerveux
1 télencéphale
2 diencéphale
3 mésencéphale
4 cervelet
5 pont (protubérance)
4+5 métencéphale
6 myélencéphale (bulbe
rachidien, medulla oblongata)
7 moelle épinière
I prosencéphale
II mésencéphale
III rhombencéphale
A tronc cérébral
Le système nerveux
La morphogénèse du système nerveux est un phénomène très précoce. Elle
débute dès le 19e jour avec la formation de la plaque neurale et toutes les
divisions principales du SNC sont formées à partir de la 12e semaine. La
maturation en revanche, se poursuit au-delà de la naissance.
L'histogénèse du SNC aboutit à la formation de 100 milliards de neurones ! Le
potentiel mitotique du neuroépithélium est donc gigantesque mais limité dans le
temps puisqu'il s'épuise progressivement entre la 16e semaine et la naissance.
Il est toutefois établi aujourd'hui, chez les mammifères, que des cellules
souches neuronales persistent durant toute la vie essentiellement dans la
région de l'hippocampe et du bulbe olfactif. En outre une deuxième vague de
neurogénèse postnatale produit un grand nombre d'interneurones destinés au
cortex cérébelleux, à l'hippocampe et aux bulbes olfactifs.
Du point de vue anatomique on distingue classiquement deux entités :
* le système nerveux central (SNC) qui comprend le cerveau et la moelle
épinière
* le système nerveux périphérique (SNP) qui comprend les voies nerveuses
situées en dehors du SNC et qui véhiculent l'information afférente et efférente
au SNC.
5
Le système nerveux
* Le système nerveux central (SNC) ou névraxe qui se développe à partir du
tube neural. Il englobe le cerveau (hémisphères cérébraux, diencéphale, tronc
cérébral, cervelet) et la moelle épinière.
* Le système nerveux périphérique (SNP) comprend
● une voie sensitive ou afférente et
● une voie motrice ou efférente, situées en dehors du SNC (à l'exception des
fibres motrices et des fibres préganglionnaires du système nerveux autonome
qui tout en faisant partie du SNP ont des corps cellulaires situés dans la moelle
et dans le tronc cérébral donc dans le SNC ! ).
● Il se développe essentiellement à partir des cellules des crêtes neurales.
Le tube neural donne toutefois naissance
● aux fibres somatiques motrices
● aux fibres préganglionnaires du système nerveux autonome.
Le mésoblaste donne naissance à
● la dure-mère ou pachyméninge (les léptoméninges = arachnoïde et pie–mère
dérivent de la crête neurale) et
● au tissu conjonctif des nerfs périphériques
Les voies afférentes et efférentes
La voie sensitive afférente comprend les neurones somatiques et viscéraux.
Elle relaie vers le système nerveux central l'information reçue de récepteurs
situés dans les organes somatiques (peau, muscles) et viscéraux (intestin,
poumons, etc...).
La voie motrice efférente qui peut être divisée en:
* Voie motrice somatique ou volontaire qui transite par les nerfs crâniens
lorsqu'ils sont issus du tronc cérébral et les nerfs rachidiens (ou spinaux)
lorsqu'ils sont issus de la moelle.
* Voie motrice autonome ou végétative (SNA) qui comprend l'ensemble des
efférences contrôlant la régulation du milieu intérieur (homéostasie). Elle est
responsable du fonctionnement des neurones moteurs innervant les muscles
lisses des viscères et des vaisseaux sanguins, le coeur et les glandes.
Le système nerveux autonome
Le système nerveux autonome (SNA), à l'instar du SNP est également divisé en
deux parties:
* le système nerveux sympathique
* le système nerveux parasympathique
* le système nerveux parasympathique assure la mise au repos des organes,
stimulation du système digestif.
* le système nerveux sympathique assure la mise en état d'alerte de l'organisme
et la préparation à l'activité physique et intellectuelle.
Mise en place
du système
nerveux
Avant l'implantation
Fécondation :
12 à 24h
La première division se fait selon un plan
méridional passant par les pôles du
zygote. Ensuite, un des deux blastomères
résultants se divise également selon un
plan méridional. L'autre blastomère, par
contre, se divise selon un plan équatorial.
Au fur et à mesure des divisions
successives les cellules, restant
agglutinées, forment la morula. Les
cellules externes de celle-ci forment le
trophoblaste qui constituera la couche
superficielle du placenta. Les cellules
internes s'agglutinent à un pôle de la
morula et forment la masse cellulaire
interne ainsi qu'une cavité, le blastocèle.
À ce stade, la morula est devenue
blastula ou blastocyste.
À cette fin, les cellules du blastocyste se
différencient, se déplacent et se
Morula 3,5 jours
réarrangent pour former:
* les tissus embryonnaires (les feuillets
germinaux) ;
* les tissus extraembryonnaires (les structures
de soutien).
Au pôle apical du blastocyste se forme un amas de
cellules internes que l'on appelle l'embryoblaste ou
bouton embryonnaire. C'est là que commence la
genèse de l'embryon.
Blastocyte 5 jours
Embryon de 15 jours
Gastrulation : 3° semaine, 18° jour
Représentation schématique de la formation du canal
axial central vers le 21e jour par invagination des cellules
épiblastiques en provenance du noeud primitif.
Vers le 23e jour, alors qu'il est entièrement constitué, le processus
notochordal constitué par du chordo-mésoblaste et par un canal axial
central 7, fusionne avec l'entoblaste sous-jacent, puis se résorbe
ventralement en commençant par la dépression primitive. La cavité
amniotique communique alors transitoirement (pendant environ une
journée) avec la cavité vitelline au niveau du canal neurentérique 8. Le
tissu chordal est à ce moment en continuité avec l'entoblaste et constitue
dès lors la plaque chordale 8-9.
La notochorde qui épousait le toit de la vésicule vitelline, s'est détachée
de l'entoblaste par un mécanisme semblable à celui qui participe à la
formation du tube neural. Au niveau du noeud primitif l'extrémité caudale
de la notochorde ouvre une communication transitoire par le canal
neurentérique (flèche) entre la cavité vitelline et l'amnios.
Vers les 25e jours 9, cette dernière va se détacher de l'entoblaste (qui se
reconstitue en dessous d'elle) et former un cordon plein, la notochorde,
située au sein du mésoblaste, entre l'ectoblaste et l'entoblaste. Si la
notochorde est vouée à disparaître elle joue toutefois un rôle primordial
dans l'induction de l'ectoblaste sus-jacent qui se différencie en neuroectoblaste formant la plaque neurale, ainsi que dans l'induction de la
formation des corps vertébraux. En outre, elle serait à l'origine du
nucleus pulposus au centre des disques intervertébraux.
Alors qu'il était en continuité avec l'entoblaste et constituait la plaque
chordale vers le 20e jour, le tissu chordal va se détacher de l'entoblaste
(qui se reconstitue en dessous) entre le 22e et le 24e jour et former un
cordon plein, la notochorde, située au sein du mésoblaste, entre
l'ectoblaste et l'entoblaste.
L'entoblaste s'est reformé sous la notochorde qui est maintenant
située au sein du mésoblaste, entre l'ectoblaste et l'entoblaste. A ce
stade le tube neural est déjà partiellement fusionné.
La neurulation primaire
La neurulation primaire est la transformation de l'ectoderme de la région sus-chordale en un tube
neural primitif. Elle est contrôlée par l'action inductrice du mésoblaste axial, de la chorde dorsale et
de la plaque préchordale.
La neurulation primaire
C'est l'apparition de la plaque neurale au 19e jour, qui constitue le premier
évènement de la formation du futur système nerveux. La plaque neurale se
développe en avant de la ligne primitive sous forme d'un épaississement
médio-sagittal de l'ectoblaste et suit un gradient cranio-caudal. Le
développement de la plaque neurale est plus rapide à l'extrémité crâniale, qui
s'élargit en forme de raquette, à l'origine du futur cerveau. L'extrémité caudale
reste étroite et donnera la moelle épinière. Ces modifications sont
concomitantes de la gastrulation.
1. plaque neurale
2. processus
notochordal
3. ligne primitive
En effet, c'est lors de l'apparition de la notochorde et sous l'influence inductrice du
mésoblaste axial sous-jacent (plaque préchordale et portion crâniale du processus
notochordal) que se développe la plaque neurale. Le mécanisme d'induction neural est
complexe et serait lié à des substances inductrices sécrétées par les cellules
mésoblastiques axiales. Ces facteurs, diffusant vers les cellules ectoblastiques susjacentes, activent des gènes responsables de la différenciation de l'épithélium
ectoblastique en un épithélium prismatique pseudostratifié: le neuro-ectoblaste.
La plaque neurale apparaît donc à l'extrémité crâniale de l'embryon et progresse par
recrutement de nouvelles cellules neuro-ectoblastiques à son extrémité caudale. Au
cours de la 3e semaine, les bords de la plaque neurale se surélèvent, formant des
bourrelets neuraux qui délimitent la gouttière neurale 8. La partie la plus antérieure de
la plaque neurale présente un mouvement d'enroulement faisant basculer les territoires
antérieurs et dorsaux en position ventrale.
Formation du tube neural
Les bords de la gouttière neurale vont se rapprocher puis s'accoler dès le 28e
jour pour délimiter le tube neural, après que se soit détaché de chaque côté un
amas cellulaire longitudinal issu de la zone de jonction de la gouttière neurale et
de l'ectoblaste. Ces amas latéraux constituent les crêtes neurales. La fusion des
gouttières neurales est liée au fait que les cellules neuroectodermiques se
reconnaissent et augmentent leur capacité d'adhésion grâce à l'expression
accrue de certaines protéines.
L'ectoblaste se reconstitue au-dessus du tube neural flanqué de ses deux crêtes
neurales. Environ 50% de l'ectoblaste constitue la plaque neurale, le reste
constituera le futur épiderme.
La fermeture du tube neural commence dans la région cervicale (au niveau du
4e somite) et progresse alors simultanément en direction céphalique (le
neuropore rostral se ferme au 29e jour 11) et caudale (le neuropore caudal se
ferme au 30e jour12).
L'emplacement du neuropore antérieur correspond à la lame terminale du
cerveau adulte. Celui du neuropore postérieur, correspond au 31 somites
(environ S1), où se fera la neurulation secondaire à partir de l'éminence
caudale, qui se terminera chez l'adulte par le cône médullaire.
Formation du tube neural
En dehors des somitomères 1 à 7, qui ne formeront pas de somites, mais
participent à la constitution du mésoblaste des arcs branchiaux, les autres
somitomères formeront 42 à 44 somites dans l'ordre cranio-caudal à raison de 34 par jour et ceci dès le 25e jour 9 .
Si chez l'homme 42-44 paires de somites 9 - 13 sont mis en place le long de la
notochorde, depuis la région céphalique jusqu'à la queue embryonnaire,
plusieurs somites caudaux disparaissent et le nombre final se situera finalement
autour de 35-37 paires de somites.
Le nombre de somites est l'un des critères utilisés pour déterminer l'âge de
l'embryon à ces stades du développement.
Formation du tube neural
Neurulation et stades de Carnegie:
stade 7, env. 19 jours : plaque neurale
stade 8, env. 23 jours : bourrelets neuraux et gouttière neurale
stade 9, env. 25 jours : gouttière neurale toujours ouverte,
formation de la crête neurale, rhombomères
stade 10, env. 28 jours : fusion des bords de la gouttière neurale
formation du tube neural
stade 11, env. 29 jours : fermeture du neuropore rostral (antérieur)
stade 12, env. 30 jours : fermeture du neuropore caudal
neurulation secondaire
stade 13, env. 32 jours : fermeture complète du tube neural
Les cellules des crêtes neurales constituent en fait un véritable 4e feuillet
embryonnaire avec une organisation segmentaire partielle participant à la
formation du système nerveux périphérique (neurones ainsi que cellules gliales
des systèmes nerveux sympathique, parasympathique et sensoriel).
A. plaque neurale
B. gouttière neurale
1. épiblaste
2. gouttière neurale
3. cellule de la future
crête neurale
Le début de la neurulation a lieu dans la région
cervicale avec ébauche de formation de la gouttière
neurale.
Les flèches indiquent le sens du plissement latéral.
En orange les cellules de la future crête neurale
Lors de la fermeture de la gouttière neurale les cellules de la jonction
neuroectoblaste / ectoblaste prolifèrent suite à l'interaction de ces deux tissus et
migrent en profondeur.
1. épiblaste
2. bourrelets neuraux
3. cellules des crêtes neurales en
migration
4. neuroépithélium
5. canal épendymaire
6. tube neural
La neurulation secondaire
La neurulation secondaire, par opposition à la neurulation primaire, concerne le
développement de la partie terminale de la moelle épinière à la hauteur du 31e
somite (entre la 4e et la 7e semaine). Rappelons que la ligne primitive produit avant
de disparaître (29e jour), une structure mésoblastique qui persiste et qui s'appelle
l'éminence caudale. Cette dernière sera à l'origine de la partie caudale du tube
neural et de l'élongation de la moelle épinière. Le cordon initialement plein se creuse
d'une lumière qui s'unit au canal neural(2), il sera finalement revêtu par le
neuroépithélium.
La neurulation secondaire, concerne le développement de la partie terminale de la
moelle épinière. L'éminence caudale mésenchymateuse pleine (1a) se creuse d'une
lumière (1b) qui s'unit au canal neural (1c).
Le devenir des
cellules des crêtes
neurales
A. crête neurale
B. tube neural (zone du
manteau)
C. mésenchyme
D.tube neural (couche
épendymaire)
1a. neuroblaste bipolaire
1b. neuroblaste bipolaire en
différenciation
1c. neurone sensitif pseudounipolaire des ganglions
rachidiens
2a. neuroblaste unipolaire
2b. neurone multipolaire des
ganglions sympathiques
2c. médulloblaste (cellules
chromaffines) dans la
médullaire de la glande
surrénale
3a. glioblaste
3b. cellule de Schwann
3c. cellule satellite
4a. cellule
mésenchymateuse
4b. cellule des
leptoméninges (arachnoïde
et pie-mère)
4c. cellule de l'ectomésenchyme
5a. mélanoblaste (cellule
pigmentaire)
5b. mélanocyte
Croissance
différentielle de la
moelle épinière
A huit semaines la longueur de la moelle et des ses
trois couches de méninges en formation (pie-mère
arachnoïde et dure-mère) est égale à celle du canal
vertébral.
Le cône médullaire (extrémité de la moelle) se situe au
niveau de la première vertèbre coccygienne. Les nerfs
rachidiens émergent perpendiculairement de la moelle
et passent par les trous de conjugaison des vertèbres
immédiatement adjacentes.
1 arachnoïde
2 pie-mère
3 dure-mère
4 moelle épinière
5 racine dorsale de S1
6 ganglion rachidien ou spinal
7 filum terminal
Flèche noire = cône médullaire
A partir du 4e mois la croissance de la colonne vertébrale se
poursuit, alors que celle de la moelle ralentit beaucoup. Cette
croissance différentielle est à l'origine de la formation de la queue
de cheval rassemblant les filets radiculaires ventraux et dorsaux
situés en aval du cône médullaire.
En effet, la colonne vertébrale et la dure-mère s'allongeant plus
rapidement que la moelle épinière, les nerfs rachidiens lombaires et
sacrés initialement horizontaux, cheminent finalement obliquement
depuis leur segment médullaire d'origine vers l'étage vertébral
correspondant. En dessous du cône médullaire la moelle se
poursuit par la pie-mère qui s'étire pour former un long filament, le
filum terminal (ligne de régression de la moelle épinière) qui
s'attache au niveau de la première vertèbre coccygienne.
arachnoïde
pie-mère
dure-mère
moelle épinière
racine dorsale de S1
ganglion rachidien ou spinal
filum terminal
filum terminal interne
filum terminal externe
Flèche noire = cône médullaire
A la naissance le cône
médullaire se situe au
niveau de la 3e
vertèbre lombaire (L3),
alors qu'à l'âge adulte
ce dernier se situe au
niveau des premières
vertèbres lombaires
(L1/L2).
A l'âge adulte la duremère et l'arachnoïde
s'étendent jusqu'à la
deuxième vertèbre
sacrée (S2) et le filum
terminal va s'étendre
au-delà du cul de sac
dural pour prendre la
dénomination filum
terminal externe.
7a filum terminal interne
7b filum terminal externe
L'hypophyse
Développement de l'hypophyse
L'hypophyse est reliée à l'hypothalamus par la tige pituitaire d'origine
diencéphalique. C'est une glande neuro-endocrine impaire qui comporte deux
parties d'origine embryonnaire différente: une partie glandulaire et une partie
nerveuse. Au cours de l'embryogénèse l'ébauche glandulaire est placée en
avant de l'ébauche nerveuse.
1. plancher du
diencéphale
(neuroépithélium)
2a. évagination
ventrale du plancher
du neuroépithélium
3a. poche de Rathke
4. stomodeum
1. plancher du
diencéphale
(neuroépithélium)
2b. infundibulum
3a. poche de Rathke
4. épithélium
ectodermique du
stomodeum
2c. neurohypophyse
ébauche
3b. poche de Rathke
individualisée
5a.pédicule pharyngohypophysaire
neurohypophyse en
développement
adénohypophyse
(lobe antérieur en formation)
adenohypophyse
(lobe intermédiaire, chez
être human => stucture
provisoire )
pédicule pharyngohypophysaire
en régression
ébauche cartilagineuse du
futur
os sphénoïdal
2e. tige pituitaire
2f. neurohypohyse
(lobe postérieur)
3d. adénohypophyse
(lobe antérieur développé)
3f. adénohypophyse (lobe
tubéral)
5c. para-hypophyse
juxtaglandulaire
5d. para-hypophyse
sphénoïdale
5e. para-hypophyse
pharyngée
ébauche cartilagineuse du
futur
6. os sphénoïdal
7. mésenchyme du toit
pharyngé
8. chiasma optique
L'adénohypophyse
L'ébauche glandulaire appelée l'adénohypophyse apparaît au stade 10 (env.
28 jours -c'est à dire en même temps que le coeur commence à battre-), sous
la forme d' un épaississent localisé de l'épithélium ectodermique provenant
de la cavité buccale primitive, le stomodeum situé en avant de la membrane
bucco-pharyngée. Cette ébauche se développe au contact immédiat du
plancher du diencéphale, juste en avant de la notochorde. L'ébauche
initialement plane s'invagine au stade 13 (env. 32 jours), formant un
diverticule (la poche de Rathke), qui s'enfonce dans le mésenchyme situé
juste en avant de l'ébauche nerveuse. La poche de Rathke s'allonge au stade
20 (env. 49 jours) et ne reste rattachée au stomodeum que par le pédicule
pharyngo-hypophysaire, qui se résorbe dès le stade 21 (env. 51 jours). Ce
pédicule passe au travers des centres de chondrification du futur os
sphénoïdal.
Après le 3e mois les cellules de la face antérieure de la poche prolifèrent
pour former le lobe antérieur (Pars distalis) de l'hypophyse ainsi qu'une
extension entourant la tige pituitaire vers le haut constituant le lobe tubéral
(Pars tuberalis),
Le lobe intermédiaire ne se développe pas chez les humains.
La neurohypophyse
L'ébauche nerveuse ou lobe postérieur de l'hypophyse 16 (env. 38 jours)
provient d'une évagination ventrale du plancher du neuroépithélium du
diencéphale. Cette dépression, appelée l'infundibulum, s'enfonce dans le
mésenchyme sous-jacent à la rencontre de la poche de Rathke. L'infundibulum
va former un diverticule qui s'épaissit vers le stade 16 (env. 38 jours), il s'agit du
le lobe postérieur de l'hypophyse (neurohypophyse), qui va s'accoler à la face
postérieure de la poche de Rathke. Ce lobe reste rattaché au diencéphale par
la tige pituitaire. Au début de la période foetale la neurohypophyse va être
colonisée par les axones en provenance de l'hypothalamus et formera l'axe
hypothalmo-hypophysaire, vecteur d'une neurosécrétion d'hormones dans le
sang.
A
Hormones surrénaliennes
Absorbe l'eau
Le
Cortisol
Régule le taux de glycémie
● Augmente le stockage des
graisses
● Aide l'organisme à se
défendre des infections
● Aide l'organisme à
répondre au stress
●
Ossification du sphénoïde
8° MOIS
PETITE AILE /
AILE ORBITAIRE
7° MOIS
40/50° JOUR
PRE SPHEN
8° MOIS
55° JOUR
GRANDE AILE /
AILE TEMPORALE
POST SPHEN
45° JOUR
3° MOIS
PTERYGOIDE
INTERNE
PTERYGOIDE EXTERNE
3-4 MOIS
5-6° MOIS
Fin
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