II- Données épidémiologiques
Les DI concernent1/5000 naissances vivantes .
Les données épidémiologiques françaises accessibles sur le site du CEREDIH (Centre de Référence
pour les Déficits Immunitaires Héréditaires): réseau clinico-biologique spécialisé dans la prise en
charge des DIH. D'où l'importance du rescensement des patients atteints.
La prévalence en France en 2012 est de 5,22/105 habitants , soit 3342 patients vivants.
III- Déficit de l’immunité humorale
Ce sont les plus fréquents parmis les DI.
On la définie par une anomalie entrainant un défaut de synthèse d'Ig.
Ils peuvent être secondaires à une anomalie des ly. T (plus de « help » par les T CD4) .
En fonction du sous-type d'IgG déficitaire, on aura telle ou telle prédisposition à certains types
d’infections.
A- Agammaglobulinémie
Les gènes mutés sont impliqués dans l’ontogénie des lymphocytes B . Cela implique l'absence de
lymphocytes B circulants dans le sang, et donc l'absence de synthèse d’Ig .
Les premières manifestations cliniques apparaissent à partir de l'âge de 6 mois (1ères années de
vie) .
On peut observer des infections récurrentes (bactériennes ++, giardiase, entérovirus) .
Il existe deux types principaux d'agammaglobulinémie :
- L'agammaglobulinémie de Bruton ou agammaglobulinémie liée à l’X (85% des cas)
–Récessif
–Fréquence : 1/250000
–Mutation du gène BTK codant pour la Bruton tyrosine kinase impliquée dans la
signalisation du BCR et du pré-BCR .
–Blocage des Ly B au stade pré-B.
–Absence de Ly B circulants, absence de production d’Ig.
Les enfants atteints présentent des infections banales à répétition comme une rhinopharyngite, une
bronchite, etc. On peut parler de “signe du carnet de santé” car leurs carnets sont très fournis.
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