Sommaire > Edito page 1 > Présentation du service de chirurgie digestive L’image Vendée Le service de chirurgie digestive page 2 > Naissance de PROCREALIS > Ouverture d’une antenne CDAG - CIDDIST au Centre Hospitalier de Fontenay le Comte page 3 > Le projet de la médecine nucléaire en 6 points page 4 BRÈVES MÉDICALES numéro 44 > juillet 2014 édito Le CHD VENDÉE, le CH Loire Vendée Océan, le CH Côte de Lumière, le CH de Fontenay, l’hôpital des Collines Vendéennes et le CHS Georges Mazurelle ont désormais formalisé leurs collaborations par la constitution d’une Coopération Hospitalière de Territoire approuvée par l’Agence Régionale de Santé. Son projet médical partagé et approfondi inclut les grandes priorités de santé publique comme les plans AVC et cancérologie, les soins spécialisés tels la cardiologie, la pédiatrie et la gynécologie-obstétrique, et conforte l’offre de proximité y compris en termes de plateau médico-technique et d’activités transversales (prise en charge de la douleur, hygiène, soins palliatifs, qualité). Ainsi organisés, les établissements concernés seront plus aptes à répondre aux défis de la démographie médicale, aux besoins d’investissement et aux enjeux d’organisation des filières de soins des usagers. Le CHD VENDÉE reste ouvert par ailleurs à toute forme de partenariat susceptible d’améliorer l’offre de soins. La naissance du centre d’assistance médicale à la procréation Procréalis, relatée dans ce numéro, en est une illustration puisque cette structure est issue d’une collaboration publique et privée entre trois acteurs de santé en Vendée : la clinique Saint-Charles, le laboratoire de biologie médicale Biorylis et le CHD. La participation du service de neurologie de l’établissement à la filière AVC de l’hémirégion ouest, dont la coordination est expliquée à nos lecteurs, en est un autre exemple. Il est important de noter que l’ensemble de ces coopérations, qui se développent dans le respect des entités juridiques et de l’autonomie des acteurs, co-existent harmonieusement avec des projets d’équipe, ainsi que le démontrent les docteurs Michel COMY et Frédéric QUETU par leurs présentations respectives des services de chirurgie digestive et de médecine nucléaire à La Roche-sur-Yon. Brèves Médicales > Publication semestrielle > Directeur de publication : Y. RICHIR > Administration, rédaction : R. Ouisse - Direction des Usagers et de l’Accueil > n° ISSN : 1167-2072 > Dépôt légal : 1er trimestre 1992 > PAO : C. DUDIT > Coordination de la filière AVC régionale Bienvenue à Au Revoir Dr Clotilde BUGE NEGRERIE, assistante spécialiste en gynécologie-obstétrique Dr Kamel BERKANI, praticien hospitalier en pneumologie Dr Marion CAZA, praticien contractuel en imagerie médicale Dr Marion COUSIN, assistante spécialiste au SAMU – SMUR – Urgences Dr Guillaume DEGENNE, assistant spécialiste aux soins palliatifs Dr Denis JOZWIAK, praticien contractuel en médecine post-urgence Dr Olivia FOUCAULT-SIMON, praticien contractuel au SAMU – SMUR – Urgences Dr Pierre LEMESLE, praticien hospitalier en anesthésiologie Dr Pascal GABY, praticien hospitalier au SAMU – SMUR – Urgences Dr Sophie PERREVE, assistante spécialiste en gynécologie-obstétrique Dr Isabela LORENTE, praticien contractuel au centre fédératif de prévention et de dépistage Dr Annette RENOUL, médecin du travail Site de la Roche-sur-Yon Dr Mosa LUTFI, assistant spécialiste associé en onco-hématologie Dr Christian MICHAUD, praticien contractuel en onco-hématologie Dr Nadine MORINEAU, praticien contractuel en onco-hématologie Dr Monica PAPAIANU MIHAILESCU, praticien hospitalier au centre d’évaluation et de traitement de la douleur chronique Dr Stéphane THAY, praticien contractuel en pneumologie Dr Julien THERAUD, assistant spécialiste en anesthésiologie Dr Emmanuel VISEE, praticien contractuel en imagerie médicale Site de la Roche-sur-Yon Dr John SALAMEH, assistant spécialiste associé en onco-hématologie Dr Carole VALLON, assistante spécialiste en gynécologie obstétrique Dr Philippe VESSIERES, praticien contractuel au centre fédératif de prévention et de dépistage Site de Luçon Mme le Dr Sophie FOURNIER, praticien contractuel en soins de suite spécialisés M. le Dr Philippe MOTEAU, praticien hospitalier à la Résidence de l’Olivier et aux soins de suite polyvalents Mme le Dr Annette PANNETIER, praticien hospitalier à la Résidence Pierre Martin 1 Présentation du service de chirurgie digestive Le service de chirurgie digestive du CHD dispose désormais des moyens adaptés à sa mission de recours territorial pour la Vendée. > En termes d’hospitalisation il a été installé au 6e étage de la nouvelle aile du bâtiment principal. Il dispose de 27 lits, majoritairement en chambres individuelles, répartis en 6 lits d’unité de surveillance continue (USC) destinés aux patients les plus lourds ne relevant pas ou plus des USC d’anesthésiologie et de réanimation et 21 lits d’hospitalisation traditionnelle (HT). Ces deux unités concentrent les patients lourds qui sont gérés en étroite collaboration avec l’équipe du service d’anesthésiologie–réanimation chirurgicale. En USC plus de 70% des patients ont un indice de sévérité 3 et 4 (sur une échelle de 1 à 4) et en HT plus de 20%. Elles resteront encore saturées jusqu’à la fin des travaux de restructuration qui concernent actuellement le secteur d’hospitalisation de la gastro-entérologie sur ce même niveau. Les patients relevant de la chirurgie digestive ambulatoire (interventions de paroi abdominale, de proctologie et désormais cholécystectomies) sont accueillis dans l’unité d’anesthésie et chirurgie ambulatoire multidisciplinaire ouverte en décembre 2012 et située à proximité du bloc opératoire également rénové en totalité. > Les consultations externes sont assurées tous les jours du lundi au vendredi au rez-de-chaussée du bâtiment principal du site yonnais. Elles sont complétées par une consultation hebdomadaire de stomathérapie et des consultations de suivi et cicatrisation des plaies par des infirmières spécialisées. Une consultation délocalisée est assurée le mercredi après midi sur le site de Luçon par le Dr DENIMAL. > Son effectif médical a été complété par deux nouveaux recrutements, le Dr Marc-Henri JEAN et le Dr Emeric ABET, anciens chefs de cliniques du CHU de Nantes, permettant de dimensionner à 6 chirurgiens digestifs (recommandation du Schéma Régional d’Organisation Sanitaire III et du Conseil National de la Chirurgie) une équipe de recours dont la mission première outre l’activité en rapport avec la position d’un établissement public doté d’un service d’urgences adossé au SAMU-SMUR est d’assurer une Permanence Des Soins (PDS) territoriale 24H sur 24 et 7 jours sur 7. Les transferts secondaires de toutes les structures publiques et privées du département sont considérés comme prioritaires. Il s’agit le plus souvent de patients présentant un polytraumatisme grave, une complication post opératoire imposant un transfert dans le service de réanimation du CHD ou encore de patients nécessitant une intervention chirurgicale digestive mais présentant des lourdes comorbidités qui imposent la présence immédiate du service de réanimation. Les transferts se font en collaboration avec les autres équipes de chirurgie digestive du département qui assurent chacune leur mission de proximité. Ce réseau de recours est complété par « l’échelon régional » notamment sur la base d’un partenariat étroit avec le service de chirurgie digestive du CHU de Nantes. Dans le cadre de cette PDS territoriale l’accès direct à un avis spécialisé auprès d’un membre de l’équipe est proposé en semaine par la mise en place d’un numéro d’appel unique (référent digestif de jour, poste 22069) réservé aux médecins hospitaliers et libéraux. En cas d’indisponibilité immédiate du chirurgien sénior, un interne (le service a l’agrément pour le DESC de chirurgie viscérale et digestive) prend l’appel et lui transmet la demande dans les meilleurs délais. > En matière de chirurgie programmée la priorité est donnée à la cancérologie avec en particulier l’hyperspécialisation pour la chirurgie rectale devenue davantage conservatrice et coelioscopique ainsi que la chirurgie hépatique et pancréatique dont les critères de résécabilité sont de plus en plus poussés grâce à l’efficacité des chimiothérapies. Tous les dossiers sont examinés en Réunion 2 de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) hebdomadaire multisite avec les Centres Hospitaliers de Luçon et Challans en visio-conférence. Le réseau permet également de soumettre les dossiers les plus complexes en RCP régionale bi mensuelle. La mise en œuvre des traitements qui en découle pour les patients chirurgicaux fait régulièrement appel à la collaboration des gastroentérologues endoscopistes interventionnels et des radiologues interventionnels de l’établissement. Certaines prises en charges spécifiques font appel au partenariat nantais en s’appuyant sur le réseau de transfert d’images. Cette prise en charge des cancers digestifs s’inscrit dans les recommandations du plan cancer et s’appuie aussi sur le dynamisme de la recherche clinique au sein de l’établissement qui permet aux patients d’accéder aux derniers protocoles thérapeutiques ainsi qu’à des molécules innovantes et souvent onéreuses. > Les autres domaines d’activité du service sont élargis depuis le recrutement des deux derniers praticiens aux « troubles de la statique rectale » (Dr JEAN) et à la « chirugie bariatrique » (Dr ABET). > Les chirurgiens digestifs du CHD n’ont pas de compétence spécifique en chirurgie pédiatrique. Les pathologies prises en charge en programmé (hernies) et en urgence (appendicites, péritonites, occlusions et traumatismes abdominaux) relèvent d’une chirurgie abdominale courante de proximité et de recours intra hospitalier. Les cas difficiles et les enfants de moins d’un an sont directement orientés vers le recours régional du service de chirurgie pédiatrique du CHU de Nantes. > Qu’il s’agisse de programmé ou d’urgence la gestion des patients de chirurgie digestive est personnalisée et séniorisée. Sur la base d’une gestion d’équipe, chaque patient a un chirurgien référent. Il quitte le service avec son Compte Rendu d’Hospitalisation (CRH) en mains propres pour le tenir à disposition de son médecin traitant notamment en cas de problème post opératoire intercurrent pouvant justifier une demande d’avis ou une consultation anticipée (Consultation Ouverte Post Opératoire) qui sera proposée au mieux le jour même, au plus tard dans la semaine. > Pour l’avenir le projet du service de chirurgie digestive s’inscrit dans le projet du « pôle chirurgie » de l’établissement. Il se poursuit selon 2 grands axes > la finalisation du projet de « Fédération des Pathologies Digestives » par le déploiement des services de chirurgie digestive et de gastroentérologie sur la totalité du 6ème étage avec mise en commun de moyens humains et architecturaux notamment l’Unité de Surveillance Continue spécifique d’organe destinée principalement aux patients cirrhotiques opérés, aux pancréatites graves, aux cancers compliqués ou métastatiques, aux maladies inflammatoires intestinales en poussée ; > le renforcement des coopérations territoriales et régionales notamment au titre de la permanence des soins et de la cancérologie. Dr Michel COMY Chef de service > Les contacts > Equipe chirurgicale : ABET Emeric, BRAU-WEBER Anne-Géraldine, COMY Michel, DENIMAL Fabrice, JEAN Marc- Henri, de KERVILER Benoît. > Cadre de santé : Nathalie LIARD poste 22526 > Secrétariat : 02-51-44-61-48 - ouvert de 8h à 17h sans interruption > Référent Digestif de Jour : 8h-18h - poste 22069 (via ligne directe du secrétariat) > Chirurgien Digestif de Garde : 18h-8h, WE et jours fériés > Quelques chiffres > 3000 entrées/an > Les admissions directes sont reparties en 70% de programmé (incluant l’ambulatoire ) et 30% d’urgences. > Les entrées par mutation comportent 30% de transferts venant de la réanimation ou des USC (180 patients en 2013). > Les taux d’occupation sont de 94% en USCCD (dms 8,5jours) et 87% en HT (dms 4 jours) avec 10% d’hébergés hors service en attente du dimensionnement définitif. > Plus de 160 opérés pour cancers/an dont 15% métastatiques ou compliqués (occlusions, perforations, saignements). Naissance de procrealis Depuis le 19 mai dernier, le premier centre d’Assistance Médicale à la Procréation (AMP) en Vendée, a ouvert ses portes. Dénommé Procréalis, le centre est le fruit d’une collaboration active, publique et privée entre trois acteurs de santé en Vendée : le CHD VENDÉE, la clinique Saint Charles et le laboratoire de biologie médicale Biorylis. Le département de la Vendée disposait déjà de la possibilité de pratiquer les inséminations artificielles grâce à l’autorisation du laboratoire Biorylis et à l’association AAMPV (association regroupant biologistes et gynécologues de Vendée). Mais, face à l’augmentation croissante du recours à l’assistance médicale à la procréation (près de 3% du total des naissances en France), cette offre de soins de « premier niveau » est vite apparue insuffisante et engendrait de fréquents voyages en dehors du département pour les couples pris en charge en fécondation in vitro. Tout en préservant cette collaboration avec les gynécologues privés et ceux de l’hôpital dans le cadre d’un réseau, les gynécologues et biologistes de Procréalis ont pour objectif de devenir référents en traitement de l’infertilité de par leur formation et leur expérience dans cette discipline. > Le centre D’une surface de plus de 500 m2, le centre Procréalis est entièrement et uniquement dédié à l’assistance médicale à la procréation. Situé dans les locaux de la clinique Saint Charles à la Roche-sur-Yon, moderne et spacieux, le centre accueille les patients du lundi au samedi de 7H30 à 18H, offrant aux couples une prise en charge dans les meilleures conditions de confort, de sécurité et de confidentialité. Des réunions de concertation ont lieu toutes les semaines autour de l'équipe pluridisciplinaire, réunissant biologistes, gynécologues, andrologues, psychologues du centre mais aussi tout médecin externe désireux de présenter ses dossiers d’infertilité (le jeudi après-midi) afin d'optimaliser la prise en charge et de déterminer le traitement le plus adapté à chacun. Le Centre Procréalis est autorisé pour toutes les activités d’AMP classique : FIV avec ou sans micromanipulation (ICSI), insémination artificielle, cryopréservation des gamètes et des embryons en vue d’une AMP. Par ailleurs, le centre Procréalis participe, en collaboration avec le CHD, le CHU et le CRLCC au protocole PRESAGE pour la préservation de la fertilité des jeunes femmes atteintes de cancer du sein. Une demande d’autorisation pour le prélèvement testiculaire ou épididymaire de spermatozoïdes est en cours et devrait permettre au centre d’être autonome prochainement sur ces aspects de l’infertilité d’origine masculine. Concernant les demandes nécessitant un agrément spécifique, Procréalis travaille en réseau avec : le CHU de Nantes pour le don de spermatozoïdes ainsi que l’AMP en contexte de risque viral d’hépatites infectieuses ; le CHU de Rennes pour le don d’ovocytes ainsi que l’AMP en contexte de risque viral VIH ; le CHU de Tours pour l’accueil d’embryon. > L’équipe L’équipe soignante du centre d’AMP comprend, à ce jour, deux gynécologues du CHD, agréées en AMP (Dr Perrine MASSART et Dr Fabienne DELAY), deux assistantes et une interne en cours de validation du DESC de médecine de la reproduction, deux biologistes de la reproduction de l’équipe du laboratoire Biorylis (Dr Philippe GRIVARD et Dr Nicolas LE FLEUTER). L’équipe comprend également trois secrétaires, cinq techniciennes de laboratoire, une infirmière, une sage-femme. Le laboratoire de biologie est installé au sein de la clinique et son équipe se compose de biologistes, de techniciens de laboratoire et de secrétaires. Une des préoccupations principales de l’équipe du centre est de proposer un accueil personnalisé dans un centre à taille humaine, bénéficiant de toutes les technologies actuelles. > Le matériel Procréalis bénéficie d’équipements de dernière génération permettant la mise en oeuvre des techniques d'AMP, dans des conditions de sécurité et d'efficacité optimales : échographie 3D, hytéroscopie diagnostique, microinjections de spermatozoïdes, IMSI (ICSI à fort grossissement), technique de congélation ultra-rapide (vitrification), étude automatisée du spermogramme… L’équipe est très fière d’être le 6e centre français à avoir fait l’acquisition d’un Embryoscope® ; un système novateur de culture embryonnaire qui permet d’observer le développement embryonnaire dans des conditions de culture stables. Il fonctionne comme une étuve : chaque embryon est mis dans un puits spécifique, est recouvert d’huile et maintenu dans des conditions de stabilité maximale pendant 2 à 5 jours. Mais la particularité de cet incubateur est d’être équipé d’un système intégré qui permet de réaliser des photographies de chaque embryon toutes les quinze minutes ce qui permet d’ouvrir le moins possible la chambre d’incubation. Cette observation dynamique offre beaucoup de renseignements supplémentaires aux biologistes afin de permettre le transfert des embryons ayant le plus de chances d’aboutir à une naissance d’un enfant en bonne santé. > Comment nous contacter ? Site de la Clinique Saint Charles 11 Bd René Levesque BP 669 - 85016 La Roche sur Yon Téléphone : 02.51.44.10.60 Télécopie : 02.51.44.10.61 Mél : [email protected] Coordination de la filiere avc regionale > Quelques rappels : L’Accident Vasculaire Cérébral est un réel problème de santé public : il touche 150 000 nouveaux cas par an en France ; il représente la 1re cause de handicap physique acquis de l’adulte, la 2e cause de démence et la 3e cause de mortalité ; la tendance naturelle est à l’augmentation en raison du vieillissement de la population. De ce fait, l’Etat a élaboré un « plan d’actions national AVC 2010-2014 » qui aborde quatre axes de travail : n Axe 1 : améliorer la prévention et l’information de la population avant, pendant et après l’AVC ; n Axe 2 : mettre en œuvre les filières de prise en charge et les systèmes d’information adaptés ; n Axe 3 : assurer l’information, la formation et la réflexion des professionnels ; n Axe 4 : promouvoir la recherche et veiller aux équilibres démographiques. Dans le cadre de ce plan national d’actions 2010-2014 relatif aux AVC, l’Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire a décidé de constituer des équipes en charge de l’animation des filières AVC : > hémirégion est : « Pays de la Loire Continental » (= territoire de santé du Maine-etLoire, de la Mayenne et de la Sarthe) : - animateur médical : Dr MARC Guillaume (CHU Angers) - animateur paramédical : Mme REMY Marie (CH Le Mans) > hémirégion ouest : « Pays de la Loire maritime » (= territoire de santé de la Loire-Atlantique et de la Vendée) : - animateurs médicaux : Dr GUILLON Benoît et Dr SEVIN Matthieu (CHU Nantes) - animateur paramédicaux : Mme VIAUD Séverine (CHD site de La Roche-surYon) L’équipe d’animateur des « Pays Loire maritime » a débuté ces travaux début novembre 2013. > Les principales missions : - poursuivre l’organisation des filières AVC, coordonner l’action des différents acteurs (exerçant en ambulatoire et en établissement, des domaines sanitaire, médico-social et social) ; - promouvoir la qualité de la prise en charge du patient quel que soit son lieu d’accueil ; - poursuivre la formation des professionnels de santé (médicaux et paramédicaux) et l’information du grand public ; - organiser la prise en charge des AVC de l’enfant ; - mutualiser et diffuser les outils d’évaluation du patient et les bonnes pratiques médicales, contribuer à l’évaluation des pratiques collectives ; - soutenir le développement de la télémédecine ; - promouvoir la fonction d’IDE coordinatrice ; - standardiser l’utilisation de l’outil Trajectoire en concertation avec les services d’aval ; - définir l’organisation de la permanence des soins au sein des filières et à lisibilité ; - améliorer le lien entre les professionnels du premier recours et ceux exerçant en centres spécialisés, à tous les stades de l’affection ; - organiser les conditions de recours aux structures ressources pour la prise en charge des patients présentant un AVC complexe ; - réaliser un répertoire opérationnel des ressources et d’une façon plus globale, contribuer à l’information, tant vers les usagers que vers les professionnels ; - suivre des indicateurs d’activité au sein des filières, proposer des analyses complémentaires (ex : séjours prolongés), proposer des axes d’amélioration ; contribuer à l’évaluation des besoins par territoire. > Pour joindre l’équipe : Séverine Viaud service neurologie [email protected] poste 26594 06.30.55.41.84 > Quelques chiffres sur les AVC : NOMBRE D’AVC EN 2012 CHD VENDÉE (La Roche-sur-Yon 776 + Luçon + Montaigu) CH Challans 334 CH Les Sables d’Olonne 284 CH Fontenay le Comte 158 REPARTITION DES AVC SUR LE CHD VENDÉE La Roche- 76% (dont environ 50% dans sur-Yon le service de neurologie) Luçon 15% Montaigu 9% Ouverture d’une antenne cdag – ciddist Centre hospitalier de fontenay le comte Le lundi 2 juin 2014, le Centre d’Information, Dépistage et Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles (CDAG – CIDDIST) de Vendée ouvre une antenne au Centre Hospitalier de Fontenay le Comte, 11 rue du Docteur René Laforge. Les consultations seront assurées par le Dr Monique BENETEAU. Les consultations ont lieu le lundi de 17H à 19H au Centre Hospitalier, rez-dechaussée bas, dans les locaux du Centre de Planification et d’Education Familiale (CPEF). Les consultations sont anonymes, gratuites et sans rendez-vous. Elles permettent le dépistage des Infections Sexuellement Transmissibles (VIH, hépatites, syphilis, chlamydia, gonocoque…). Si besoin, le traitement est délivré sur place et des vaccinations peuvent être réalisées. Pour toute information, vous pouvez joindre le CDAG CIDDIST au 02 51 44 63 18. AUTRES LIEUX DE DÉPISTAGE CDAG CIDDIST EN VENDÉE N° unique : 02 51 44 63 18 > LA ROCHE SUR YON : CHD Les Oudairies, maison de la santé, lundi 17H/19H, mardi 12H30/13H30 et 16H/18H, mercredi 13H/16H, jeudi 14H30/16H30, vendredi 11H/13H ; > LUÇON : CHD, consultations au 5 chemin du Gâty, mardi 12H/14H ; > MONTAIGU : CHD, 54 rue St Jacques, hôpital de jour, vendredi 12H/14H ; > LES SABLES D’OLONNE : CH Côte de Lumière, maison médicale, mercredi 12H45/15h45. 3 Le projet de la Médecine Nucléaire en 6 points > Historique Le service de médecine nucléaire a été créé en 1992 sur le site « Les Oudairies » à La Roche-sur-Yon dans des locaux disponibles et déjà existants à l’étage du bâtiment onco-radiothérapie, locaux rendus inadaptés par la réglementation de novembre 2007, et par l’évolution des gamma-caméras ou des enceintes blindées (charges au sol notamment). C’est pourquoi, l’établissement a lancé un concours d’architectes en 2011, sur la base d’un programme élaboré par une assistance à maîtrise d’ouvrage, la direction des services techniques et des constructions et les référents du service. L’activité de médecine nucléaire est actuellement réalisée sur deux sites : le CHD pour la médecine nucléaire « conventionnelle » ainsi que l’activité de « radiopharmacie » (depuis 2009) et le CHU - CRLCC de Nantes pour l’activité « TEP-TDM ». Dans le cadre de l’élaboration du Projet Régional de Santé, le CHD a apporté une réflexion quant à la possibilité d’implanter un TEP-TDM au CHD, outil incontournable dans la prise en charge des cancers tant sur le plan diagnostique que dans le cadre de l’évaluation thérapeutique et de la surveillance, au service des patients du département. Depuis de nombreuses années, le CHD s’est investi dans la prise en charge du cancer en répondant aux réglementations en vigueur et aux référentiels de bonnes pratiques. Comme le stipulait le Schéma Régional d’Organisation Sanitaire 3 « le développement de la TEP-TDM est une priorité stratégique en matière d’imagerie », et « les projets d’implantation ne pourront concerner que des sites déjà équipés d’un plateau technique de médecine nucléaire ». De plus, l’implantation d’une TEP-TDM en Vendée prend tout son sens, dans un souci permanent de la prise en charge optimale des patients atteints d’une pathologie cancéreuse. En raisonnant à l’échelle du territoire de la Vendée, dans le cadre des réseaux oncologiques existants et à venir, la TEPTDM ne peut que s’implanter dans le seul service de médecine nucléaire existant en Vendée, situé au CHD. > La conception du nouveau bâtiment et ses abords > Le bâtiment est construit sur la zone des anciens logements de fonction. Il possède deux niveaux, avec un accès haut (zone parking ambulances/patients) et un accès niveau bas (zone livraison/technique). Le niveau bas accueillera également les locaux de stockage des effluents radioactifs pour respecter l'évacuation gravitaire (sous la zone chaude du service) ; > Principaux axes de conception du service : - améliorer l’accueil et assurer une prise en charge optimale, en intégrant la confidentialité et l’intimité des patients ; - assurer la sécurité du personnel en termes de radioprotection, notamment aux abords du local de préparation où sont manipulés les médicaments radiopharmaceutiques (MRP) ; 4 - optimiser les moyens en personnel soignant et nonsoignant, notamment les manipulateurs ; - optimiser la distribution des locaux pour améliorer le flux des patients depuis le parvis du rez-de-chaussée jusqu’aux zones d’examen distinctes (secteur Gamma et secteur TEP) ; - sécuriser le circuit des MRP avec un accès indépendant par le sous-sol et un monte-charge dédié ; - simplifier le circuit des déchets avec un accès indépendant par le sous-sol ; - secteur zone froide : accueil des patients, secrétariat, bureaux, locaux communs (réunion, vestiaires hommes et femmes, …) ; - secteur zone chaude : locaux où sont manipulés les radioéléments et où sont réalisés les examens, bien délimités et séparés de la zone froide, avec deux secteurs distincts : Gamma et TEP. L’accès à la zone chaude sera sécurisé et disposera d’une signalétique normée ; - au sein de la zone chaude, les locaux sont individualisés et hiérarchisés par activités radioactives décroissantes ; - respecter les nouvelles normes et réglementations en vigueur (traitement d’air, radioprotection, résistance des planchers pour l’accueil des équipements biomédicaux, …). Le local de préparation disposera d’un traitement d’air en dépression classé ISO 8, il sera associé à un local de contrôle classé ISO 8 également et un local préparation spécifique classé ISO 7. Les autres locaux de la zone chaude auront une ventilation avec un taux de renouvellement de 5 vol/h minimum. > La position du bâtiment sur le terrain permet : - l’aménagement d’un parvis dédié au nouveau service, avec places de stationnement ambulances/personnes à mobilité réduite ; - l’aménagement de places de stationnement supplémentaires (patients et ambulances) devant le nouveau bâtiment secteur Sud-Est (face au service actuel) ; - la construction ultérieure d’une extension en continuité de la zone chaude. Cette zone réservée doit pouvoir accueillir deux appareils supplémentaires et leurs locaux associés, avec un accès direct sur l’extérieur pour chaque étage de l’extension (niveau haut : zone d’accès/ service et niveau inférieur : zone livraison/technique). > De l’autre côté de la voirie secteur Nord-Ouest, à terme, 90 places de stationnement supplémentaires pour les usagers et le personnel du site sont prévues. > Le personnel > recrutement d’un troisième médecin nucléaire en 2014 ; > augmentation du temps du radiopharmacien (passage à temps plein), du radiophysicien (passage à temps plein) et de la personne radio-compétente (passage à mi-temps). > En ce qui concerne le personnel paramédical : - augmentation du temps du cadre de service (passage à temps plein) ; - recrutement de trois manipulateurs d'électroradiologie médicale, d’un préparateur en pharmacie et de deux secrétaires médicales supplémentaires ; Un ajustement des effectifs est également prévu, tenant compte de l’activité et du temps consacré aux contrôles des équipements. > L’organisation de la qualité et de la sécurité des soins Le service de médecine nucléaire poursuivra les actions déjà engagées et l’effort global d’amélioration continue de la qualité : > amélioration continue de la qualité dans le service avec la création et l’optimisation des protocoles d’examens, des procédures de fonctionnement et de contrôle qualité des dispositifs médicaux ; > utilisation quotidienne des trois principes fondamentaux de la radioprotection : la justification, l’optimisation, la limitation des doses injectées ; > organisation de la radioprotection avec le renforcement de la cellule de radioprotection avec un plan d’organisation défini ; > poursuite du suivi des niveaux de référence diagnostiques pour répondre à l’arrêté du 12 février 2004 permettant de situer l’activité injectée par rapport aux pratiques des autres centres ; > traçabilité complète de la prise en charge des patients (heure d’injection et activité injectée, historique du patient, archivage de la demande) ; > suivi des évènements indésirables et organisation de Comité de Retour d’EXpériences (CREX) : le service participe au recueil d’évènements indésirables sur une base informatisée commune mis en place dans l’établissement. Chaque membre de l’équipe peut ainsi être amené à rédiger une déclaration en cas de survenue d’un tel événement. Une analyse de ces évènements est ensuite conduite avec l’aide du service de la qualité ; > suivi des contrôles qualité internes et externes. > Le développement de l’activité > développement de l'activité de thérapie et préparation des médicaments correspondants : émetteurs de particules alpha, radio-immunothérapie, radiothérapie métabolique ambulatoire (Iode 131 pour le cancer de la thyroïde), … > l'acquisition par le CHD VENDÉE d'un équipement de TEP-TDM s’inscrit dans la structuration d’un nouveau plateau technique de médecine nucléaire. En effet, la construction d’un bâtiment destiné à cette activité permettra d’accueillir le nouvel équipement de TEP-TDM en plus de deux gamma-caméras. > Le développement de l’activité / complémentarité > l’arrivée du 3e médecin va permettre une meilleure participation aux réunions de concertation pluridisciplinaire ; > le rattachement du service de médecine nucléaire au pôle cancérologie du CHD permet d’intégrer l’activité de médecine nucléaire dans le parcours patient de l’institution et du département. n