
intestins
reins
conduit urinaire
rate
cloaque
estomac
cerveau
moelle épinière
colonne vertébrale
poumons
coeur
ovaires
foie
oes ophage
trachée
muscle du
membre antérieur
os du membre
antérieur
Anatomie d'un reptile - le crocodile
système digestif
système respiratoire
système circulatoire
système reproducteur
système nerveux
système urinaire
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INTRODUCTION ET CLASSIF
Le mot «reptile» vient du latin repere qui signifie «ramper». Parmi les 16 ordres de reptiles seuls 5 ont 
survécu jusqu’à nos jours. Les squamates (lézards et serpents), les tortues et les crocodiles en repré-
sentent les 4 ordres principaux. Un autre  ordre comprend un seul représentant, le tuatara, appelé 
aussi sphénodon, qu’on ne trouve que sur de petites îles au large des côtes de la Nouvelle-Zélande. Les 
nombreuses espèces éteintes, tel les que les dinosaures, nous sont connues grâce aux fossiles.
La caractéristique commune aux reptiles est une peau sèche recouverte d’écailles. Quant à leur mor-
phologie, c’est la classe de vertébrés qui comprend le plus de variétés.
Classification des reptiles
GroupesExemples
Lézardsprincipalement tétrapodes, à écailles, avec des paupières, 
pattes avec griffes, queue fuselée, mue en lambeaux
gecko, caméléon, iguane, orvet
sans pattes, longs et cylindriques, à écailles, sans paupiè-
res, presque sourds, mue en une seule pièce
couleuvre, vipère, cobra, boa
tétrapodes, 
avec une carapace, peau rugueuse, mâchoires 
sans dents, queue très courte
tortue ma rine, tortue des 
Galápagos
tétrapodes, pattes avec griffes, à peau dure et écailleuse,  alligator, caïman, crocodile, 
gavial
tétrapodes, rares, ressemblant à des lézards, avec des  tuatara
G FROID
A l’opposé des mammifères et des oiseaux, les reptiles sont considérés comme des animaux à sang 
froid parce que leur température varie avec celle de leur environnement. Il en résulte que la température 
de leur corps baisse pendant la nuit et qu’elle augmente  le jour. (Notons qu’un animal à sang froid n’a 
pas nécessairement le sang froid; la température du c orps d’un lézard peut être aussi élevée, si ce n’est 
supérieure, à celle d’un mammifère.)
Parce que la température de leur corps dépend  de leur environnement, les animaux à sang froid 
doivent éviter les températures extrêmes, trop chaudes ou trop froides.
Les lézards  se chauffent au soleil pour 
augmenter leur température interne et, 
quand celle-ci est trop élevée, ils se rafraî-
chissent à l’ombre.
Les reptiles  sont très ré pandus dans  les  régions 
tropicales,  mais de nombreuses espèces  s’adaptent 
auxclimats tempérés. Là où l’hiver est rude, les reptiles 
entrent en 
hibernation lorsque 
les joursraccourcissent et q ue 
la températ ure diminue. Durant la saison froide, ils s’en fouissent 
dans le sol ou se cachent dans la souche d’un arbre, à l’abri du gel, et mènent une vie ralentie. En 
fait, plus basse est la température du corps de l’animal, plus lents sont ses mouvements. 
Ainsi, dès le retour des beaux jours, le reptile qui a hiberné sort petit à petit de son 
refuge, redevenant actif pour se nourrir et se reproduire.
SIMILITUDES ET DIFFÉRENCES
La morphologie et l’anatomie des reptiles
Bien que la diversité des reptiles soit très grande quant à leur forme, 
leur taille et leur couleur,  ils ont plusieurs caractéristiques communes. 
Tous sont des vertébrés à sang froid et à peau sèche,dure et recou-
verte d’une couche protectrice d’écailles. Grâce à cette peau, dont la 
fonction première est de reten ir l’humidité du corps, beaucoup peuvent 
survivre sans eau pendant de longues périodes.
Périodiquement, sa couche superficielle, appelée «épiderme», change : c’e st 
la mue. En muant, les lézards perdent des lambeaux de peau alors que chez les 
serpents, la couche extérieure se retrousse en une seule pièce. Chez les crocodiles et les 
tortues, il n’y a pas de véritable mue, mais une croissance des écailles liée à celle de l’animal.
Tous les reptiles ont une respiration aérienne, même ceux qui vivent dans l’eau. La p
lupart des 
espèces comptent 2 poumons, mais presque tous les serpents n’en ont qu’un seul, très allongé. 
Bien que la plupart des reptiles aient un cœur à 3 cavités, celui du crocodile en 
raison de sa grande taille est constitué de 4 cavités.
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Lézard (Cameroun)
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Lézard commun
Scinque
Un insecte a des pattes art iculées et  un exos-
quelette, mais il se différencie des autres arthro-
podes par les particularités suivantes :
•il possède 6 pattes;
•son corps se divise en 3 régionsdistinctes:
la tête, le thorax et l’abdomen ;
•il a 1 seule paire d’antennes.
La plupart des insectes ont également 1 ou 2 
paires d’ailes. Si tous les insectes 
n’ont pas nécessairem ent 
des ailes, tous les in-
vertébrés ailés, eux, 
(mouche, 
papillon, 
coccinelle, etc.) 
sont des insectes!
Le cycle de vie des insectes
La plupart des insectes ne vivent pas très longtemps. Généralement, 
leur espérance de  vie se mesure en mois, en semaines ou p
arfois 
même en jours. L’espérance de vie du cafard commun est d’environ 
une année et demie, ce qui est relativement long pour un insecte; celle 
de  certaines a
beilles  et fourmis est de  plus de 5 
ans. Bien que les cigales pu issent vivre plusieurs 
années (jusqu’à 17 ans pour  la cigale des Etats-
Unis), leur larve doit passer la majeure partie de sa vie sous terre avant de 
devenir un insecte parfait!
Chaque insecte commence  sa vie dans un œuf. Chez certains insectes 
sans ailes, comme le lépisme (appelé aussi «poisson d’argent»), le jeune 
qui éclot est une réplique miniature de ses parents. Il grandit simplement 
en taille, à chaque fois qu’ il mue, et se développe en un adulte mature 
sans changer de forme. Beaucoup d’insectes, toutefois, passent par une 
série de changements depuis leur éclosion jusqu’à leur forme adulte. Cette 
merveilleuse transformation par laquelle les insectes parviennent à maturité 
s’appelle «métamorphose». Elle peut être complète ou incomplète.
Dans le cas de la métamorphose 
incomplète, le développement est 
progressif. L
’insecte commence sa 
vie dans un  œuf et éclôt en une 
larve qui ressemble à l’a dul te, mais 
sans ailes et avec des proportions 
de corps différentes. Environ 11 des 
25 ordres d’insectes  passent par 
une m
étamorphose incomplète. 
C’es t  le  cas de certains  insectes 
communs comme les libellules, les 
éphémères, les sauterelles ou les 
termites. 
Le stade larvaire  est celui au cours duquel l’insecte grandit. Son activité 
principale est de  satisfaire son appétit vorace! Durant la métamorphose 
incomplète, la larve  mue en changeant plusieurs fo is son  exosquelette 
devenu trop petit. Le nombre de mues varie selon l’espèce. Les sauterelles 
muent au moins 3 fois durant la métamorphose incomplète et, à chaque fois, 
la larve ressemble un peu plus à la sauterelle adulte.
Après la mue finale, l’insecte ailé adulte apparaît. 
Dans le cas de la métamorphose complète, l’œuf se développe et éclôt en une larve très différente 
de l’adulte. Elle est privée d’ailes et d’yeux composés et ressemble souvent à un ver. Certaines sont 
appelées : «ver blanc» (scarabée et hanneton), «asticot» (mouche), «ver de vase» (moustique) ou «chenille» 
(papillon et mite). Sa croissance impressionnante lui donne un fervent appétit : elle cause souvent de 
grands dommages aux arbres et aux récoltes. 
En grandissant, la larve subit une série de mues. Ayant atteint sa taille définitive, elle se prépare à la 
nymphose en recherchant un endroit favorable. Elle y édifie souvent un abri appelé «cocon», à partir 
d’une sécrétion (soie) ou de ma-
tériaux de son environnement.
La nymphe – appelée parfois 
«pupe» o
u «
chrysalide» chez 
les  papillons – ne se n
ourrit 
plus et reste généralement 
immobile. La phase de nymphe 
apparaît comme une phase de 
repos, mais le corps de l’insecte 
expérimente en fait un miracle 
qui l’aura transformé en insecte 
adulte (appelé «imago») à la fin 
de sa métamorphose.
Les insectes les plus fami-
liers  qui passent par la méta-
morphose complète  sont les 
papillons, les  mouches, les 
puces, les coléoptères (scara-
bée, coccinelle, etc.), les abeilles 
et les fourmis.
Un insecte typique : la sauterelle
La sauterelle est un des insectes les plus communs et sert d’exemple typique à la classe des arthropodes. 
Elle a 3 paires de pattes art iculées, un exosquelette composé de chitine et 2 paires d’ail es . Son corps est di-
visé en 3 parties distinctes : la tête, le thorax et l’abdomen. C’est un insecte à métamorphose incomplète.
•La tête
La tête de la sauterelle porte 2 antenn es flexibles qui lui servent à percevoir les odeurs, les contacts et 
les courants d’air.  
Disposés  au milieu de la tête,  ses 3 yeux simples détectent la lumière 
et les  ombres alors que, de  chaque côté, ses  2 yeux composés
distinguent  les fo rmes, les  couleurs et les mouvements.
6 pattes corps divisé en 3 parties
1 paire d’antennes
La fourmi est bien un insecte,
mais seules les reines ont des ailes!
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La mâchoire du poisson est équipée de dents adaptées à son 
type d’alimentation. Sa bouche s’ouvre sur le pharynx. Celui-
ci est séparé de l’ou verture des branchies par une sorte de filtre 
constitué de petites ailettes situées  sur l’arc branchial.L’a rrière 
du pharynx donne sur l’œsophage, tube qui conduit à l’estom ac. Les aliments sont digérés dans 
l’estomac, puis dans les intestins; les éléments nutritifs qu’ils contiennent sont absorbés par les parois 
intestinales. Les déchets solides ainsi que les matières indigestes sont excrétés au travers de l’anus. 
Quant aux déchets  liquides présents dans le sang, ils sont filtrés par les reins. Les poissons de mer 
boivent énormément, éliminent très peu d’urine mais beaucoup de sel par les reins et les branchies. 
Le phénomène inverse se produit chez les poissons d’eau douce, qui ingèrent très peu d’eau propor-
tionnellement à la quantité d’urine qu’ils éliminent.
Le système nerveux
Comparé à d’autres vertébrés, le cerveau des poissons est simple mais il n’en est pas moins merveilleu-
sement conçu. Contrairement aux autres animaux, les poissons sont dotés de 6 sens :  la vue, l’ouïe, 
l’odorat, le toucher, le goût, ainsi que le sens vibratoire.
La vue est un sens qui est plus développé chez les poissons d’eau claire que chez ceux qui vivent dans 
des eaux souterraine s. Les yeux offrent aux poissons un la rge champ de vision et sont très sensibles 
aux changements de luminosité. Ils n’ont pas de paupières mobiles, distinguent mal les couleurs et ne 
voient pas très loin.
L’odorat et le goût sont bien marqués (plus que chez les chiens). Les poissons perçoivent les odeurs 
grâce aux substances chimiques dissoutes dans l’eau. Plusieurs utilisent leur «flair» pour trouver de la 
nourriture, se protéger des prédateurs ou retrouver  l’endroit 
où ils sont nés. Les récepteurs du goût sont principalement 
localisés au niveau des lèvres, des barbillons, de la bouche et 
parfois même des nageoires.
Le saumon atlantique vit en eau salée mais se reproduit en 
eau douce. En période de frai, il entreprend une migration de 
plusieurs centaines de kilomètre s en  franchissant des chutes. 
Grâce à son souvenir olfactif et au champ magnétique terrestre, 
il retrouve  son lieu de naissance dans les eaux froides des tor-
rents. Après s’être reproduit, il meurt gé néralement, épuisé, sur 
son lieu de reproduction.
L’ouïe se fait sa ns oreilles externes  et se  limite aux sons de 
basses fréquences. L’oreille interne est également l’organe de 
l’équilibre et de l’orientation.
Le sens du toucher n’es t pas le plus développé chez le pois-
son; il s’associe souvent à l’ouïe pour «toucher à distance». Il est 
compensé par le 6e sens contrôlé par la ligne latérale, sorte 
de petit sonar  qui perçoit les lé- gères vibrations et changements de pression de l’eau 
grâce à des terminaisons nerveuses. Cette ligne est 
visible chez la plupart des poissons, sur les 
écailles, depuis l’op ercule jus-
qu’à la queue. Elle donne 
aux poissons une sensibili-
té extraordinaire  aux cou-
rants, aux turbulences, à 
la pression et 
aux ondes de basses fréquences de l’eau. Le système de la 
ligne latérale permet aux poissons de détecter l’approche 
d’un prédateur, de se diriger vers une proie, d’éviter les 
obstacles et de se déplacer en bancs (groupes de pois-
sons vivant ensemble).
Plusieurs poissons sont dotés de sens supplémentaires, 
comme celui de perception du champ électrique produit 
par le système nerveux d’autres animaux ou la faculté de 
se diriger d’ap rès le champ magnétique terrest re, sur de 
très longues distances.
Le système reproducteur
Les organes de reproduction d’un poisson sont situés à l’arrière de sa cavité corporelle. Les testicules 
du mâle produisent des spermatozoïd es; les ovaires de la femel le un grand nombre d’ovules. Chez 
les deux sexes,  ces cellules sont libérées au travers de l’orifice urogénital (ouverture urinaire et  géni-
tale), localisé un peu à l’arrière de l’anus. La plupart des poissons osseux se reproduisent au moyen de 
la fécondation externe – les œu fs sont fécondés à l’extérieur du corps de la femelle.
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Mâchoire
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LES CARACTÉRISTIQUES
Les particularités et les espèces
Les grenouilles, les rainettes et les crapauds  appartiennent à l’ordre 
des anoures, d’un mot grec qui signifie «sans queue». En plus de cette 
caractéristique, les anoures  
adultes sont pourvus  de  des 
membres postérieurs adaptés au 
saut. Leur corps est trapu, leur tête 
aplatie et leur bouche largement fendue.
Les anoures  profitent  souvent de l’humidité de la nuit 
pour chasser. Ils sont présents un peu partout s ur le globe, 
depuis le niveau de la mer jusqu’à une altitude de 4 000 m. 
Mais c’est sous les tropiques qu’on e n trouve la plus grande 
diversité.
Les 
grenouilles ont une peau lisse et peuvent être aquatiques 
ou terrestres. Les rainettes sont arboricoles et sont munies 
de doigts adhésifs qui leur permettent de grimper aux arbres. 
Les  crapauds sont recouverts d’une peau rugueuse et 
verruqueuse (qui porte des verrues). Ils préfèrent la marche 
au saut et vivent  plutôt sur la terre ferme. Ils retour nent 
dans l’eau pour se reproduire, ce qui occasionne parmi eux 
un fort taux de mortalité, au printemps, car  les adultes en 
déplacement se font écraser par les automobilistes.
La peau et le venin
Certaines petites grenouilles tropicales – appelées dendrobates – arborent 
des couleurs magnifiques. Elles ont la réputation de sécréter une substance 
toxique utilisée par les tribus indiennes.
Les belles couleurs de cette grenouille d’Amérique du Sud prév ient les éven-
tuels prédateurs de sa toxicité! Les venins sécrétés par certains amphibiens, 
en particulier  les dendrobates, sont l’objet de recherches médicales. Leur 
pouvoir analgésique pourrait être 200 fois plus puissant que la morphine.
Ces grenouilles ne sont pas  les seules à 
avoir  une peau venimeuse. Les  glandes 
présentes sous la peau de la majorité 
des amphibiens  sécrètent 2 type s de 
substances : soit un mucus (sécrétion 
gluante) qui humidifie la peau, soit du venin. 
Ces glandes peuvent être visibles, placées derrière l’œil, comme chez 
certains crapauds, ou discrètes et réparties sur tout le corps.
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Crapaud
Dendrobate azure
Dendrobate leucomelas
Grenouille verte
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LES VERTÉBRÉS : ANIM AUX À SQUELETTE
g Lis cettepartie.
g Ecris letitre «VOCABULAIRE» puis recopie les mots suivants avec leur définition : vertébré,invertébré 
et tétrapode (avec son synonyme ).
g Ecris le titre«EXERCICES» puis réponds (par des phras es complètes!) et applique les consignes.
• Quelles sont les troisc aractéristiquesque possèdent tous les vertébrés?
• Cite quatre tétrapo des appartenant chacun à u ne classe différente de ver tébrés.
• Trouve la référence biblique avant de co mpléter la phrase suivante :
  Leversetde  .....  :«Puisquetuasfaitcela,tuserasmauditentretoutlebétailettousles
animaux de la campagne, tu marcheras sur ton ventre…» expliquela raison pour laquelle les
serpents n’ontpas de membres.
Squelette du renard à découper au chapitre 2
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SQUELETTE  DU RENARD
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LE SYSTÈME RESPIRATOIRE
Un système efficace
Le système respiratoire des oiseaux 
est le plus perfectionné et le plu s effi-
cace du règne animal. En plus de leurs 
poumons, les oiseaux sont équipés 
de sacs aériens qui servent à la venti-
lation des poumons, où s’effectuent 
les échanges gazeux. Il faut 2 cycles 
d’inspiration et d’expiration pour que 
l’air passe dans tout le système et en 
ressorte.
Ensemble, les sacs aériens anté-
rieurs et postérieurs jouent le rôle de 
soufflets qui maintiennent dans les 
poumons une circulation d’air conti-
nue. Il n’y a pas de mélange entre 
l’air frais et l’air résiduel et la présen-
ce de valves empêche l’air de revenir 
en arrière.
Parce que de l’air frais circule conti-
nuellement à travers leurs poumons, 
les oiseaux bénéficient constamment 
d’oxygène et peuvent la rejeter en 
quantités be aucoup plus import antes 
que les animaux terrestres. Les sacs 
aériens de certaines espèces se pro-
longent dans les parties creuses des 
plus gros os, pour une meilleure ven-
tilation. 
Les plumes empêchent les oiseaux de transpirer; ainsi, les sacs aériens servent également à réguler la 
température de leur corps.
Le chant 
Située à la bifurcation de la trachée et des 
2bronches, la syrinx est l’organe des oiseaux 
qui remplace nos cordes vocales. Elle contient 
une membrane qui vibre sous l’effet de l’air ex-
piré pour produire des sons. La tension mus-
culaire et la différence de pression de l’air dé-
finissent le ton et le volume du son. Certains 
oiseaux sont capables de produire des chants 
plus complexes grâce au fait qu’ils disposent 
d’une membrane dans chaque bronche. Cela 
leur permet de produire simultanément 2 no-
tes distinctes et harmonieuses.
Chaque espèce d’oiseaux a un chant spécifique, 
mais certaines parviennent à rajouter à leur ré-
pertoire une imitation du chant des autres.
Pourquoi le coq chante-t-il?
Pour dél imiter 
son territoire. 
Bien qu’il puisse 
aussi chanter 
tout au long 
de la journée, 
mais de façon 
moins agressive, 
c’est le matin au 
lever du jour 
qu’il est le 
plus actif!
LES MEMBRES
g «EXERCICE»
• Noms des membres :  
membres antérieurs (ousupérieurs) et
membres postérieurs (ou inférieurs). Par exemple :  le chien
sedéplaceenmarchantsursesdoigts,c’estundigitigrade.
La marmotte est un 
plantigrade, elle mar-
che sur la plante des 
pieds.
Le chat est un digiti-
grade, il se déplase 
en marchant sur ses 
doigts.
p  Remarque pour en «Savoir Plus» : parmi les 
plantigrades, on trouve la marmotte, le blaireau, le raton-laveur, le singe et en partie l’ours. 
En fait, l’ours est digitigrade des pattes avants et plantigrade des pattes arrières. L’homme est 
également un plantigrade. Parmi les digitigrades, il y a le chien, le chat et le cochon d’Inde. 
Parmi les onguligrades, on trouve la v ache, la chèvre, le cheval, l’éléphant. Le daman est 
un plantigrade avec des petits sabots.
g Réponseaudéfi:enfait,ilnes’agitpasdugenou,maisdelacheville.Chezunonguligrade,legenou
est beaucoup plus haut, tout proche de la cuisse.
LES POILS
g «EXERCICE»
• Le pelaged’un animal a deuxprincipales fonctions;  ilsert à lui tenir chaud et à le protéger
de ses prédateurs.
g «OBSERVATIONS»
•La fouine, la belette et l’hermine sont toutes trois des mustélidés avec du blanc sur le ventre. 
Mais la fouine est plus grande (50 cm sans la queue) et produit parfois des ravages nocturnes. 
La belette est la plus petite (17 cm). L’hermine (27 cm) devient blanche en hiver, sauf le bout 
de sa queue qui reste toujours noir!
LA RÉGULATION DE LA TEMPÉRATURE
g«VOCABULAIRE»
•animal à sang chaud : animal qui régule sa températureau moyen de mécanismes internes
•animal à sang froid :animalquirégulesatempératureaumoyendefacteursextérieurs(sa
température varie en fonction de son environnement)
•hibernation* : abaissement permanentde la température pendant l’hiver chez des animaux à
température constante.
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Nom, p rénom :  ....................................................................................... Note :  .......................................
Date :  ........................................................................................................ Pts : ........................... /  40 pts
Biologie 7e TEST n°2 : Les mammifères (2ème partie)
1. Complète le texte suivant :
Quand le . . . . . . . . . . . . . . .  et les muscles qui soulèvent les côtes se contractent, le volume de la cage 
thoracique . . . . . . . . . . . . . . .  et l’air riche en . . . . . . . . . . . . . . .  (de formule chimique . . . . . . . . ) 
entre dans les poumons : c’est l’ . . . . . . . . . . . . . . .  .
Quand les muscles précédents se relâchent, les poumons, comprimés sous le poids de la cage thoracique 
rejettent l’air riche en . . . . . . . . . . . . . . .  (de formule chimique . . . . . . . . ) :
c’est l’ . . . . . . . . . . . . . . .  .
   / 8
2. A l’aide des mots donnés, complète le schéma suivant :
accouplement, fécondation, fœtus, femelle, gestation, mâle, nais sance, nouvel être, ovule, petit, 
spermatozoïde, testicule
Remarque : Les quatre étiquettes de gauche concernent les étapes nécessaires à la transmission de la 
vie. 
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UNE MÉTHODE CHRÉTIENNE
DE BIOLOGIE EN FRANÇAIS !
Zoologie a été créée pour enseigner et faire découvrir aux élèves les ri-
chesses de la création des 5e et 6e jours. Cette méthode, bien organisée et 
richement documentée, suscite la soif d’apprendre et favorise la recherche 
personnelle. De plus, elle valorise la créativité : au terme de son étude, l’élève 
possédera un dossier personnalisé, réalisé de manière progressive grâce aux 
documents suivants :
• un manuel, riche en informations et en illustrations
  Six sujets y sont traités : les mammifères, les oiseaux, les 
reptiles, les amphibiens, les poissons et les invertébrés. 
Bien structuré, cet ouvrage regroupe des connaissances 
d’ordre général et de nombreux détails passionnants.
 
• un guide, qui conduit pas à pas l’élève dans son étude 
L’élève progresse dans son apprentissage grâce à des ac-
tivités multiples et variées.
 
• un corrigé, qui facilite le travail de l’élève (pour une mé-
thode individualisée) ou celui de l’enseignant (pour un 
enseignement magistral)
  Les informations importantes à savoir y sont indiquées 
de façon claire et complète.
• un set de tests et de corrigés des tests
  Les notions essentielles que l’élève aura relevées dans 
son dossier sont évaluées de façon objective en utilisant 
divers niveaux taxonomiques.
Ce qu’en pensent deux élèves :
«J’ai beaucoup apprécié la méthode de zoologie. Elle est riche et vivante : on doit 
réfl échir, se poser des questions, faire des recherches, etc. Elle nous fait voir com-
bien la nature est belle et parfaite.» Carline
«Avec cette méthode, j’ai eu du plaisir à étudier les différents groupes d’ani-
maux (mammifères, oiseaux, invertébrés, ...). J’ai pu voir la grande diversité des 
 espèces, de l’éléphant au ver de 
terre. Les textes étaient faciles à 
 comprendre, le travail à effectuer 
varié.» Siméon
Si vous voulez en savoir plus, contactez :
Association Alliance Pierres Vivantes
Place de la Gare
CH-1678 SIVIRIEZ
Tél. : +41 (0)26 656 18 18
Fax : +41 (0)26 656 18 19
E-mail : info@apv.org
Site Web : www.apv.org
Exemples de présentation
En projet : Botanique – la même 
méthode de biologie, mais qui traite 
des végétaux