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hiver 2014
La prévention et l’atténuation des risques
pour les usagers et le personnel sont au cœur
de la démarche d’agrément. Il est essentiel
d’améliorer les processus à l’aide de données
probantes, alors que nous travaillons pour
prévenir les événements indésirables et orir
des soins et des services menant aux meilleurs
résultats possible pour les usagers. En matière
de prévention, le suivi et l’évaluation de
l’ecacité des soins aux points de transition
gagnent également en importance. Les
transferts des soins à la communauté, à la
famille ou à d’autres unités au sein du même
organisme sont tous des secteurs vulnérables
qui nécessitent des stratégies d’évaluation et
d’atténuation des risques.
Le but du personnel d’encadrement dans les
milieux de la santé est d’agir de façon proactive
(c.-à-d. être davantage axés sur la prévention)
plutôt que réactive. Cette attitude revêt une
grande importance pour positionner un
organisme comme chef de le en matière de
qualité et de sécurité. Elle apporte aussi des
avantages nanciers en permettant d’éviter des
événements indésirables coûteux, comme une
chute ou une infection, et des gains d’ecacité
obtenus en retirant les gens du système dès que
possible an d’en améliorer l’accès pour les
autres usagers.
Dans ce numéro, nous examinons ce qui se
passe en matière de prévention dans divers
secteurs de soins de santé au pays. D’abord,
Brent Friesen présente son point de vue sur
le fait de consigner comme signe vital la
consommation de tabac d’un usager. La Société
canadienne du cancer et l’organisme Alberta
Health Services ont travaillé en collaboration
sur les directives Tobacco Free Futures an de
rendre les outils et les ressources pour la lutte
antitabac plus accessibles aux professionnels de
la santé de l’Alberta.
Howard Njoo décrit le rôle de l’Agence
de la santé publique du Canada qui est de
«promouvoir et [de] protéger la santé des
Canadiens au moyen du leadership, de
partenariats, de l’innovation et de la prise de
mesures dans le domaine de la santé publique».
Plus particulièrement, il présente le Centre de
la lutte contre les maladies transmissibles et les
infections, qui accomplit un travail important
en matière de prévention et de contrôle de la
propagation des maladies transmissibles.
Le majorStéphane Roux des Forces armées
canadiennes (FAC) aborde un sujet de grande
préoccupation, soit la prévention du suicide au
sein des forces armées. Les FAC ont créé un
programme de prévention du suicide dans le
cadre duquel les dirigeants des FAC soutiennent
activement les mesures de prévention, les soins
et les traitements des troubles mentaux et des
blessures autoinigées.
Brenda Lindberg se penche sur la stratégie
de la Saskatoon Health Region à l’égard des
usagers nouvellement infectés par le virus de
l’immunodécience humaine (VIH), élaborée
dans le cadre de sa démarche de prévention du
VIH. Ils ont créé de nouveaux indicateurs pour
aider les gestionnaires de cas à mieux cerner les
personnes qui risquent d’entrer en contact avec
les intervenants du système de santé, d’avoir
recours aux services et de devenir un usager du
système.
Lynn Johnston, de l’organisme Capital
Health en Nouvelle-Écosse, sait que, malgré
l’attention accordée à la prévention et au
contrôle des infections, les mesures pour freiner
la propagation de certaines infections sont
mises en œuvre plus lentement que l’on veut
bien l’admettre. Toutefois, on peut en tirer
d’importantes leçons à partager pour nous aider
à aller de l’avant.
À l’approche de l’hiver, misons sur la
prévention pour nous aider à nous protéger
contre le rhume et la grippe!
Salutations cordiales,
Introduction
Une approche proactive
Wendy Nicklin
Présidente-
directrice générale
d’Agrément Canada