AGRICULTURE DU CANTON DU JURA EN 2010

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AGRICULTURE DU CANTON DU JURA
EN 2010
PREAMBULE
L'extrait ci-après, tiré d'une plaquette éditée par la Communauté de Travail du Jura (CTJ), porte sur le
rôle de l'agriculture dans le Massif jurassien franco-suisse :
" - Dans le Massif jurassien, tant en France
qu'en Suisse, l'agriculture n'est pas
seulement importante, elle est vitale.
- L'agriculture contribue au développement
de l'économie régionale et participe à
une gestion équilibrée de l'espace.
- L'agriculture fait vivre un environnement
de qualité et, ce faisant, contribue au
développement touristique en milieu
rural.
- L'agriculture préserve des valeurs
fondamentales et participe à l'animation
de la vie locale.
- L'espace rural a besoin de paysans et
pour cela il faut préserver l'intérêt pour
cette profession, sauvegarder les bonnes
terres cultivables, promouvoir une
production à haute valeur ajoutée, former
les jeunes, c'est-à-dire développer une
politique agricole conséquente et
adaptée."
Qu'adviendrait-il d'une région rurale comme le Jura sans culture ni potentiel urbains, si
l'agriculture s'affaiblissait considérablement ? L'agriculture n'entrave pas le
développement d'activités économiques; elle le favorise. Considérée dans sa
"multifonctionnalité", l'agriculture apparaît plus que jamais comme un atout socioéconomique de premier ordre pour une collectivité régionale.
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Table des matières
Pages :
1. LES STRUCTURES ........................................................................................ 3
2. LES PRODUCTIONS ................................................................................... 4-5
2.1 Les productions animales ................................................................................ 4
2.2 Les productions végétales ............................................................................... 5
3. LES COMPTES REGIONAUX DE L'AGRICULTURE.................................... 6
4. LES ROLES DE L'AGRICULTURE DANS LA SOCIETE .............................. 7
4.1 Le rôle économique........................................................................................... 7
4.2 Le rôle social et culturel ................................................................................... 7
4.3 Le rôle écologique ............................................................................................. 7
4.4 Le rôle politique ................................................................................................. 7
5. LES FORCES, LES FAIBLESSES ET LES PROBLEMES ........................... 8
5.1 Les forces ........................................................................................................... 8
5.2 Les faiblesses .................................................................................................... 8
5.3 Les problèmes ................................................................................................... 8
6. LA POLITIQUE AGRICOLE CANTONALE ............................................... 9-10
6.1 La conception globale pour l'avenir................................................................ 9
6.2 Les objectifs ....................................................................................................... 9
6.3 Les mesures ..................................................................................................... 10
6.4 La législation .................................................................................................... 10
7. LE BILAN DE L'AGRICULTURE JURASSIENNE DE 1980 à 2010............ 11
8. CONCLUSIONS............................................................................................. 12
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1.
LES STRUCTURES
Tableau 1 : les structures de l'agriculture jurassienne
1980
2000
2005
2008
Rang en CH
Surface agricole utile (ha)
38'318
39'223
40'118
40'521
10ème
Nombre d'exploitations (total)
2'015
1'228
1'104
1'136
13ème
Nombre d'exploitations (à titre principal)
1'439
1'011
989
955
13ème
SAU moyenne par exploitation (total) (ha)
19
32
36
36
1er
SAU moyenne par exploitation (à titre principal) (ha)
27
37
40
40,5
1er
4'877
3'578
3'241
3'127
14ème
MO totale (nombre d'emplois)
Les structures de l'agriculture jurassienne présentent plusieurs caractéristiques :
1. Le nombre des exploitations (total) a diminué de 2% par an de 1981 à 2000
et de 0,9% par an de 2001 à 2008.
2. Le nombre des exploitations à titre principal a diminué de 1,5 % par an de
1981 à 2000 et de 0,7 % par an de 2001 à 2008.
3. La surface agricole utile moyenne par exploitation à titre principal excède
les 40 ha (= record suisse).
4. Le nombre d'exploitations qui pratiquent l'agriculture biologique s'élève
à 83 (la grande majorité à titre principal).
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2.
2.1.
LES PRODUCTIONS
Les productions animales
Tableau 2 : les productions animales
Nbre de têtes
2000
Evolution 1980-2000
%
Nbre de têtes
2008
Evolution 2000-2008
%
Bovins
55'779
-
2.5
60'609
+
8.7
Vaches
19'995
-
5.7
23'349
+
16.8
Chevaux
4'532
+ 64.8
5'075
+
12.0
Porcs
13'729
- 14.2
15'711
+ 14.4
Volaille
92'523
- 60.6
96'252
+ 4.0
Moutons
6'085
+ 62.4
5'667
- 6.9
Le cheptel jurassien se compose essentiellement de bovins, de chevaux, de
volaille et de porcs.
Les effectifs de toutes ces espèces sont en augmentation ; ceux des porcs et des
volailles demeurent néanmoins modestes. Moins de 60% des exploitations à titre
principal (565) se sont spécialisées dans la production laitière ; elles
commercialisent en moyenne environ 168.000 kg de lait par exploitation et
produisent au total 95 millions de kg. De cette quantité, les 22% seulement sont
transformés dans le Jura, en fromages avant tout.
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2.2
Les productions végétales
Tableau 3 : les productions végétales
Ha en 2000
Evol. 1980-2000
%
Ha en 2007
Evol. 2000-2007
%
Terres ouvertes
12'422
+ 27.6
10'877
- 12.4
Céréales
8'690
+ 19.9
6'709
- 22.8
Céréales panifiables
4'324
+ 60.2
2'675
- 38.1
Céréales fourragères
4'366
-
4'033
- 7.6
3.6
Pommes de terre
100
- 55.9
56
- 44.0
Betteraves sucrières
322
+ 379
339
+ 5.3
Betteraves fourragères
138
+ 200
76
- 44.9
Colza
695
+ 76.2
908
+ 30.6
Tabac
36
+ 33
40
+ 10.0
Maïs grain
310
- 3.9
210
- 32.2
2'131
+ 24.0
2'396
+ 12.4
Maïs à ensiler
Bien que situé dans l'Arc jurassien, le Jura compte des surfaces relativement
importantes de terres labourées. L'essentiel des cultures est constitué de
céréales; le Jura est un des rares cantons qui cultivent plus de céréales
fourragères que de céréales panifiables. L'Ajoie est le premier district de Suisse
pour la culture des céréales fourragères et le troisième pour la culture des
céréales en général.
Le rôle de la production végétale dans l'agriculture jurassienne s'est renforcé
pendant deux décennies; il a tendance à s'atténuer depuis quelques années;
plusieurs cultures régressent même sensiblement. Les surfaces consacrées à la
culture des pommes de terre, des betteraves et du tabac restent minimes.
Les cultures intensives comme l'arboriculture, les cultures maraîchères et la
culture des petits fruits sont pratiquement inexistantes. A l'image de la production
animale, la production végétale se révèle aussi très extensive. Cela est dû
notamment aux conditions naturelles, à la grandeur des exploitations et au poids
des traditions.
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3.
LES COMPTES REGIONAUX DE L'AGRICULTURE
Tableau 4 : l'Office fédéral de la statistique a publié les comptes régionaux
2009 de l'agriculture suisse. Les résultats pour le Canton du Jura sont
les suivants:
Valeurs absolues
(milliers de francs)
-
Bovins
Lait
Porcs
Volailles + œufs
Autres productions animales
Total valeur de la production animale
39'229
70'313
10'918
5'024
2'000
-
Céréales
Production fourragère
Cultures spéciales et divers
Total valeur de la production végétale
15'726
52'855
11'653
-
Valeur de la production de services agricoles
-
Valeur des activités secondaires non agricoles
-
Valeur des contributions publiques
Total valeur de la production et contributions publiques
Valeurs
relatives (%)
127'484
38
80'234
24
16'156
5
7'632
2
100'970
30
332'476
100
La valeur de la production du Canton du Jura (231'506'000 francs) représente le
2,16% de la valeur suisse (10,73 milliards de francs); les contributions publiques
du Canton du Jura (100'970'000 francs) constituent environ le 3,7% des
contributions octroyées à l'ensemble de l'agriculture suisse.
L'absence de diversification de la production agricole se confirme.
L'agriculture jurassienne dispose d'un potentiel de production relativement
important et pas encore pleinement valorisé actuellement.
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4.
LES ROLES DE L'AGRICULTURE DANS LA SOCIETE
4.1. Le rôle économique
- Population agricole active
- Main d'œuvre totale
- Equivalents – plein temps
- Emplois liés aux activités agricoles (estimation)
- Comptes régionaux 2009 (y compris contributions publiques)
- Paysage entretenu
- Communes où le rôle de l'agriculture est essentiel
7.5 %
3'127 pers.
2'341 pers.
2'500
332 mios
51'000 ha
env. 25 (sur 83)
L'agriculture jurassienne est un véritable partenaire économique.
Le chiffre d'affaires réalisé par l'agriculture est réinvesti sous différentes formes dans l'économie
jurassienne ou dépensé pour l'acquisition des biens de production et de consommation. Les
branches d'activités économiques qui en tirent profit sont nombreuses; beaucoup d'emplois du
secteur secondaire et du tertiaire dépendent des activités agricoles. L'agriculture demeure le
pilier économique de bon nombre de microrégions du Canton.
4.2. Le rôle social et culturel
L'agriculture est un élément clef de la structure démographique d'une région rurale. Pour des
dizaines de petites communes, elle est encore la base de l'existence communautaire. Pour
d'autres, elle est le complément qui permet de maintenir l'école, le magasin, le restaurant, etc. Les
familles agricoles sont traditionnellement pourvoyeuses de main-d'œuvre, souvent hautement
qualifiée; les autres secteurs économiques en sont les bénéficiaires.
L'agriculture préserve et entretient le patrimoine, qu'il soit traditionnel, bâti, naturel. Elle
anime la vie locale par ses multiples activités, réunions, fêtes.
4.3. Le rôle écologique
L'agriculture vit dans et par la nature. Elle occupe, entretient et façonne la plus grande partie
du territoire cantonal grâce à ses milliers d'agents écologiques répartis sur l'ensemble du territoire.
4.4. Le rôle politique
Par tradition et aussi du fait de leur prépondérance dans les petites communes, les agriculteurs
sont proportionnellement plus impliqués dans la vie politique locale. Ils sont actifs dans leurs
nombreuses organisations et dans de multiples fonctions liées à leur métier.
L'agriculture est impliquée dans divers débats politiques généraux (Europe, OMC, accords
bilatéraux, etc.). Elle dispose en outre d'une presse professionnelle diversifiée.
Tout cela concourt à affirmer la conscience politique du monde rural.
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5.
LES FORCES, LES FAIBLESSES ET LES PROBLEMES
5.1. Les forces
- Topographie favorable.
- Grandes exploitations, bien structurées.
- Main d'œuvre stable, essentiellement familiale.
- Modes d'exploitation conformes aux exigences de l'environnement.
- Bon niveau de compétences professionnelles.
- Structures professionnelles et étatiques actives et efficaces.
- Etat d'esprit positif et ouvert.
5.2. Les faiblesses
- Conditions naturelles difficiles (climat, sol).
- Isolement géographique.
- Densité faible de population agricole.
- Marché foncier influencé par des facteurs extérieurs.
- Représentation insuffisante au niveau national.
5.3. Les problèmes
- Evolution de la société rurale (organisation, relations internes et externes, volume et
répartition du travail, etc).
- Emprises et pressions croissantes sur les espaces verts.
- Emergence de projets incompatibles avec un développement territorial durable.
- Production peu diversifiée et à faible productivité.
- Tassement et érosion des sols.
- Matières premières agricoles transformées hors du canton.
- Viabilité des entreprises (excessivement) dépendante des paiements directs.
- Autofinancement insuffisant des investissements.
- Endettement important.
- Structures foncières et bâtiments partiellement adaptés aux exigences actuelles.
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6.
LA POLITIQUE AGRICOLE CANTONALE
6.1. La conception globale pour l'avenir
L'agriculture doit s'adapter aux réalités politiques et économiques nouvelles. Les acteurs de la
politique d'adaptation sont nombreux : les agriculteurs et les agricultrices, les organisations
professionnelles, les coopératives et le commerce privé, l'Etat, la collectivité cantonale ainsi que
les instances professionnelles et publiques romandes et suisses. Ces acteurs doivent être animés
d'un souci permanent de concertation, de collaboration, d'innovation, de progrès et d'efficacité.
Pour réaliser les adaptations nécessaires, il faudra disposer de moyens divers : tous les acteurs
devront bénéficier d'une formation et d'une information adéquates; les moyens financiers
devront être mobilisés de façon optimale.
Le Jura doit s'affirmer au plan économique dans les trois secteurs d'activité de manière à
pouvoir compter sur une économie diversifiée et pas trop sensible aux aléas
conjoncturels. Dans cet esprit, le rôle économique de l'agriculture demeure déterminant.
L'avenir de l'agriculture et ses chances de développement sont étroitement liés à l'existence
d'une volonté politique régionale. L'exercice d'activités culturelles intenses, à l'échelon
local et régional, s'avère également indispensable au développement de la société rurale.
6.2. Les objectifs
Objectif prioritaire
Maintenir un maximum d'entreprises agricoles
viables dans le Canton.
Justification :
- Renforcer l'économie régionale.
- Décentraliser la population.
- Préserver l'habitat rural.
- Entretenir le patrimoine naturel.
Autres objectifs principaux :
- Sauvegarder la viabilité des espaces ruraux.
- Maintenir une forte population paysanne.
- Développer des entreprises de type familial.
- Promouvoir une économie agricole efficace.
- Produire des biens de qualité et à haute valeur
ajoutée.
- Sauvegarder le patrimoine rural et préserver
l'environnement naturel.
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6.3. Les mesures
Le maintien d'un maximum d'entreprises agricoles viables ainsi que
l'adaptation de l'agriculture aux réalités nouvelles impliquent des
mesures diverses :
- accroissement de la valeur de la production et création de valeur
ajoutée;
- développement qualitatif et quantitatif des productions
traditionnelles (lait, élevage bovin et chevalin, aviculture);
- poursuite de la diversification des productions et des activités
(porcs, volaille, cultures spéciales, agriculture biologique, tourisme
rural, mise en valeur du milieu naturel, énergies renouvelables, etc.);
- développement de la production de spécialités;
- transformation, mise en valeur de produits agricoles;
- instauration de partenariats avec d'autres branches d'activité (milieux
du tourisme, hôtellerie, restauration, artisanat, commerce, etc.);
- recherche de marchés nouveaux pour l'écoulement de produits bruts
et transformés;
- réduction des frais de production, en particulier par l'amélioration
des structures et le désendettement;
- intensification et diversification de la formation professionnelle et de
la vulgarisation, en particulier en matière de gestion d'entreprise et
du patrimoine naturel;
- prise de conscience de la valeur du patrimoine naturel et
sensibilisation de l'opinion publique;
- recherche de solutions aux problèmes posés par l'évolution de la
société rurale.
6.4. La législation
Certaines des mesures d'adaptation sont prises par l'Etat, les autres par les milieux
professionnels. S'agissant de l'Etat, les bases légales sont données par la loi sur le
développement rural, le décret sur le développement rural, le décret sur l'élevage, le décret sur les
crédits d'investissements, l'aide aux exploitations et le fonds de développement rural, la loi sur les
améliorations structurelles et la loi sur la formation professionnelle agricole et en économie
familiale. A noter que tous ces textes législatifs - à l'exception de la loi sur la formation
professionnelle – ont été révisés le 20 juin 2001. A cela s'ajoutent les deux lois introductives à la
loi fédérale sur le bail à ferme agricole et la loi fédérale sur le droit foncier rural.
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7.
LE BILAN DE L'AGRICULTURE JURASSIENNE
DE 1980 à 2010
- Définition d'une politique agricole cantonale.
- Instauration d'un partenariat véritable entre les milieux
professionnels et l'Etat.
- Développement de la formation professionnelle agricole et en
économie familiale.
- Assainissement et extension du site bâti de Courtemelon.
- Amélioration des structures foncières et bâties.
- Diversification de la production et des activités.
- Identification et développement des spécialités (marque "Spécialité
du Canton du Jura", AOC damassine et autres AOC, IGP saucisse
d'Ajoie, agriculture biologique, etc).
- Assainissement et construction de fromageries (Courgenay, Develier,
Saignelégier).
- Création de nouvelles structures de commercialisation des bovins et
des chevaux.
- Constitution de nombreuses communautés d'exploitation et de
machines.
- Création du "Fonds de développement rural" et du "Fonds de
développement rural durable".
- Création de la Fondation rurale interjurassienne.
- Organisation du "Concours national des produits du terroir".
- Institution de deux commissions interjurassiennes :
Ö "Commission interjurassienne de la formation professionnelle
agricole et en économie familiale".
Ö "Commission interjurassienne des marques".
- Instauration du "Prix de l'innovation et de l'excellence en agriculture".
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8.
CONCLUSIONS
L'avenir de l'agriculture jurassienne est partiellement tributaire de la politique agricole et
économique fédérale. Le principe de la souveraineté alimentaire sera-t-il inscrit dans la
législation? La part d'auto-approvisionnement de la population suisse sera-t-elle accrue ou
réduite? L'offre sur les marchés sera-t-elle un jour réglée? Les réponses à ces questions
exerceront des effets importants sur l'agriculture des régions. Cependant, l'action des
acteurs locaux et régionaux restera toujours déterminante quant à la santé économique et
au dynamisme de l'agriculture.
L'agriculture constitue donc un atout socio-économique de premier ordre. Son rôle
stratégique se renforcera encore à l'avenir. C'est pourquoi le Canton du Jura déploie une
action intense en matière de développement rural régie par les principes suivants :
-
Une stratégie offensive.
Elle doit permettre d'éviter le déclin de l'agriculture qui pourrait résulter de la
politique économique internationale.
-
Une implication des professionnels.
Les agriculteurs sont les principaux acteurs du développement rural.
-
Un partenariat Etat-profession.
Il s'agit de mobiliser toute les ressources financières et humaines et de favoriser les
synergies entre partenaires pour développer une action collective efficace.
L'avenir de l'agriculture du Canton du Jura dépend aussi de la volonté de jeunes gens
d'exercer une activité professionnelle dans cette branche : diverses régions d'Europe en
font l'expérience. Pour demeurer attractive, l'agriculture doit offrir des perspectives réelles
aux plans économique, social et culturel à ceux qui la pratiquent. Il convient par
conséquent de créer, en agriculture, un cadre propice à l'épanouissement de la jeunesse.
Enfin, le développement économique de régions périphériques implique un engagement
extraordinaire de tous les acteurs de l'économie et un équilibre entre les activités des trois
secteurs économiques. En conséquence de quoi, la promotion de l'agriculture relève de
l'intérêt général et incombe donc à l'ensemble de la société.
Bernard Beuret
Chef de service
Sources :
- "Avenir de l'agriculture jurassienne" / République et Canton du Jura, Département de
l'Economie, 1993
- Loi sur le développement rural du 20 juin 2001
- Décret sur le développement rural du 20 juin 2001
- "Agriculture du Canton du Jura 1980 – 1990", Service de l'économie rurale, septembre
1993
- Union suisse des paysans / Statistiques et évaluations
- Office fédéral de la statistique
- "Rapport agricole 2009" Office fédéral de l'agriculture
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