
 
PFE SOUTENUE LE 15/06/2011  Hervé-YAMKOUDOUGOU  
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3  Le principe de dimensionnement 
 
Pendant  l’action  sismique,  les  forces  d’inertie sont  transmises  par les  liaisons  entre les  éléments 
structuraux. Ces forces d’inertie doivent rester inférieures à la capacité de résistance au niveau de ces 
liaisons. Les déformations qui leur correspondent doivent atteindre un niveau acceptable afin d’éviter 
une ruine inévitable par instabilité plastique. 
La conception moderne de calcul et de la sécurité des constructions soumises aux actions sismiques 
repose sur la réalisation de structures ductiles qui permet de dissiper la quantité nécessaire d’énergie, 
par déformations post-élastiques, ce qui permet de réduire considérablement les valeurs des forces 
d’inertie par rapport au cas du régime purement élastique. Le coefficient de comportement est ainsi 
appliqué dans ce cadre. 
Cette approche de dimensionnement est le même au niveau des deux normes. 
   Le choix du coefficient de comportement 
 
Le coefficient de comportement d’une structure est lié à son comportement sous l’effet de la fatigue 
oligo-cyclique engendrée par  les charges sismiques. Pour le même matériau, un tel comportement du 
bâtiment est déterminé par son système structural de contreventement. À chaque système structural 
de contreventement, est associé un coefficient de base de comportement auquel il est associé un 
coefficient  reflétant  le  mode  de  rupture  dominant :  à  l’effort  tranchant  ou  à  la  flexion.  Le  même 
coefficient  de  comportement  est  fixé  au  PS92  sur  la  base  d’observation  de  comportement  des 
différents types de structures. L’Eurocode 8 apporte ainsi plus de précision dans le choix du coefficient 
de comportement. 
En considérant les deux normes, il est trouvé un coefficient de comportement de 1,5 pour le bâtiment 
en notant que dans le cadre de l’Eurocode 8, ce coefficient de comportement doit être supérieur ou 
égal à 1,5. 
   La classe de ductilité 
 
Le dimensionnement des différents éléments structuraux repose sur un niveau de ductilité à atteindre. 
L’Eurocode 8 cite trois niveaux de ductilité là ou le PS92  n’en cite pas : 
La ductilité L : La structure possède une capacité de dissipation limitée et une ductilité limitée. 
La ductilité DCM : la classe de ductilité moyenne 
La classe DCH : la classe de ductilité haute 
Les deux dernières classes correspondent à des dispositions spécifiques de résistance au séisme. La 
classe de ductilité DCM est adoptée au bâtiment de l’ECAM. 
Pour tout le reste du projet, il est présenté l’ensemble des conditions à respecter aussi bien au niveau 
du calcul des armatures que des dispositions constructives. 
Il est distingué deux types d’éléments structuraux : les éléments sismiques primaires et les éléments 
secondaires comme au PS92 ; 
Comme  éléments  structuraux  primaires,  il  est  noté  les  dalles,  les  voiles  et  l’ossature  de 
contreventement en bois. Les poteaux des portiques peuvent être considérés comme des éléments 
secondaires car dans la modélisation, il est placé des rotules aux extrémités qui lui permettent de 
reprendre des charges gravitaires. Cependant, dans la réalité, il est noté un encastrement qui n’est 
pas total du fait des armatures d’attente à chaque niveau d’étage. 
Par souci de sécurité supplémentaire, les poteaux des portiques sont supposés primaires  et ferraillés 
en conséquence. 
Afin  de  limiter  les  dommages,  un  déplacement  relatif  maximum  est  imposé  entre  étages.  Des 
déplacements  maximum  sont  aussi  imposés  au  niveau  de  différents  éléments  structuraux 
secondaires. Ces déplacements sont vérifiés. 
   Dimensionnement des voiles 
 
En considérant l’un des voiles les plus chargés, il a été réalisé un dimensionnement complet. Ce voile 
est présenté dans la figure ci-dessous. 
Pour le calcul des ferraillages, des feuilles de calcul Excel ont été programmées pour chacune des 
deux normes. Il est présenté l’algorithme de calcul.