2.4) La langue :
- elle est constituée d’une partie fixe, la racine, et d’une partie mobile, le corps
- on distingue à la langue un dos, une face inférieure, une racine et un apex
- le dos de la langue est convexe et en rapport avec le palais. Il présente un sillon longitudinal médian, et au niveau
de son tiers postérieur, un sillon en V (ou sillon terminal) à pointe postérieure et ouvert en avant.
- les papilles sont plus volumineuses au niveau du sillon en V
- le sillon terminal délimite deux régions : deux tiers antérieurs et un tiers postérieur de la langue
- la langue est constituée de 8 muscles pairs et d’un muscle impair
- la majorité de ces muscles sont innervés par le nerf hypoglosse (XII), sauf le muscle stylo-glosse qui est innervé
par le nerf glosso-pharyngien (IX)
- innervation des 2/3 antérieurs de la langue (en avant du sillon en V) :
-> sensitive : nerf mandibulaire V3
-> sensorielle : nerf intermédiaire VII bis (goût acide, salé et sucré)
- innervation du 1/3 postérieur de la langue (en arrière du sillon en V) :
-> sensitive et sensorielle : nerf glosso-pharyngien (IX) (goût amer)
- innervation de la face linguale (racine) de la langue et de l’épiglotte :
-> sensitive : nerf vague (X)
III/ L’œil et ses annexes :
3.1) L’appareil de protection :
- les paupières supérieures et inférieures qui limitent la fente palpébrale
- sur le bord des paupières (limbe) s’insèrent des cils. Les glandes de Moll et de Zeiss sont annexées à ces cils.
Une infection de ces glandes peut former un orgelet (ou compère-loriot)
- les paupières sont tenues grâce à une structure fibro-cartilagineuse appelée le tarse (inférieur et supérieur). Ce
tarse contient des glandes tarsales (de Meibomius) dont la sécrétion permet de lubrifier la cornée.
- les paupières sont mobilisables par un muscle élévateur de la paupière supérieure qui est innervé par le nerf III
(oculo-moteur) et par un muscle orbiculaire des paupières innervé par le nerf VII (nerf facial)
3.2) La conjonctive :
- muqueuse qui tapisse la fasse profonde des paupières (partie palpébrale) et qui recouvre la sclère (partie
bulbaire) jusqu’à la périphérie de la cornée. Une infection de cette muqueuse est à l’origine de la conjonctivite.
3.3) Les glandes lacrymales :
- la glande lacrymale est située à la partie supéro-latérale de l’œil
- cette glande sécrète des larmes qui vont s’écouler à la surface de l’œil
- ces larmes seront recueillies à la partie inféro-médiale de l’œil, au niveau de la commissure palpébrale médiale
de l’œil (caroncule lacrymale), dans le canalicule lacrymal
- chaque canalicule lacrymal (supérieur et inférieur) naît d’un point lacrymal situé près de la caroncule lacrymale
- ces canalicules lacrymaux se terminent dans le sac lacrymal, situé dans la gouttière lacrymale
- le conduit lacrymo-nasal s’étend du sac lacrymal au méat nasal inférieur des fosses nasales, situé entre le cornet
nasal inférieur et le plancher des fosses nasales (paroi supérieure de la cavité orale)
- les larmes pénètrent ainsi à l’intérieur des fosses nasales par le conduit lacrymo-nasal
3.4) L’appareil de soutien et de mobilisation du bulbe (globe oculaire)
- le bulbe et le nerf optique sont entourés par une graisse fluide maintenue en avant par une lame fibreuse, le
septum orbitaire. Ce septum orbitaire maintien l’œil au sein de la cavité orbitaire
- l’œil est mobilité par six muscles oculo-moteurs : ces muscles se fixent au sommet de l’orbite -> bord médial de la
fissure orbitaire supérieure (fente sphénoïdale) et inférieure (fente sphéno-maxillaire)
- les muscles droits de l’œil sont au nombre de 4 :
-> les muscles droits supérieur, inférieur et médial sont innervés par le nerf III (nerf oculo-moteur)
-> le muscle droit latéral est innervé par le nerf VI (abducens) qui permet l’abduction de l’œil
- les muscles obliques de l’œil sont au nombre de 2 :
-> le muscle oblique supérieur est innervé par le nerf IV (ou trochléaire)
-> le muscle oblique inférieur est innervé par le nerf III (ou oculo-moteur)