L
A CICATRISATION CUTANEE
Elle s’obtient en une quinzaine de jours. Le volumineux
pansement réalisé en fin d’intervention est maintenu
pendant 15 jours mais n’empêche pas la mobilisation
active des doigts. Les fils sont généralement résorbables.
L
A REEDUCATION
Elle est fonction de chaque patient. Il est possible qu’une
prescription de quelques séances de rééducation soit
nécessaire.
C
ONSEILS PRATIQUES
Le patient peut se laver les mains après l’ablation du
pansement de la main. En général, il est recommandé de
ne pas forcer pendant 45 jours. La force de serrage
revient généralement au bout de 2 à 3 mois. La douleur
au niveau de la paume est habituelle et normale et ne
traduit pas un échec de l’opération. Elle est liée à la
section du ligament et à la cicatrisation des tissus.
Certains mouvements pourront être douloureux pendant
quelques temps (ex : ouvrir une bouteille, tordre une
serpillière, passer la marche arrière d’une voiture, se
mettre en appui sur la paume de la
main
). Le travail ou
l’activité est repris(e), selon le type d’occupation, en
général après 15 à 21 jours, sauf pour les travailleurs de
force qui ne reprennent pas avant 3 mois.
Les engourdissements disparaissent en général vite
(souvent dans la nuit qui suit l’intervention). En revanche
la récupération de la sensibilité d’améliore plus lentement,
parfois de manière incomplète.
L
ES COMPLICATIONS
Il n’existe pas d’acte chirurgical sans risque de
complication secondaire, par exemple :
• L’infection locale : elle est rare. La prise
d’antibiotiques est parfois nécessaire pour
l’éviter. Dans certains cas, une intervention
peut être indiquée
• L’algodystrophie : c’est une main gonflée,
douloureuse, inflammatoire qui devient raide
progressivement. L’évolution est traînante
sur plusieurs mois voire plusieurs années.
Des séquelles sont possibles comme des
douleurs résiduelles, une certaine raideur
des doigts et / ou du poignet (parfois même
de l’épaule). Le traitement fait appel à la
mise en place d’un protocole adapté par une
équipe de médecins de la douleur,
• Les lésions nerveuses, tendineuses,
vasculaires : elles sont rares mais
possibles. Il peut s’agir d’une section du nerf
médian ou des nerfs collatéraux. Les
tendons fléchisseurs et les artères
(collatérales ou arcades palmaires) peuvent
être sectionnées,
• La récidive : elle est inhabituelle mais n’est
jamais exclue.
LE SYNDROME
DU CANAL CARPIEN
Institut de la Main Atlantique
Clinique Jeanne d’Arc
Dr L. A
RDOUIN
Dr P.
B
ELLEMERE
Dr
A.
F
OURNIER
Dr E. G
AISNE
Dr Y. K
ERJEAN
Dr T. L
OUBERSAC
Urgences Main 24h / 24
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