S. FUR Vecteurs dans l’océan indien
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PREFACE
Depuis la rentrée 2009, le programme de mathématiques de la classe de seconde fixe,
entre autres, les objectifs suivants pour l’enseignement de la géométrie (extraits du B.0. n° 30
du 23 juillet 2009) :
« … rendre les élèves capables d’étudier un problème dont la résolution repose sur des
calculs de distance, …, en mobilisant des techniques de la géométrie plane repérée.
Dans le cadre de la résolution de problèmes, l’utilisation d’un logiciel de géométrie
dynamique par les élèves leur donne une plus grande autonomie et encourage leur prise
d’initiative.
La définition proposée des vecteurs permet d’introduire rapidement l’addition de deux
vecteurs et la multiplication d’un vecteur par un nombre réel. Cette introduction est faite en
liaison avec la géométrie plane repérée.»
Mettre en œuvre, cette notion nouvelle pour les élèves, en géométrie plane repérée
dans des « situations liées à la vie courante ou à d’autres disciplines » demandait de
construire des situations d’apprentissage nouvelles.
Suite aux échanges que j’ai eu en 2009-2010 avec Mlle Sophie FUR, professeur
agrégée, sur l’atelier Math en Jeans qu’elle anime au lycée Jean Hinglo et dans lequel certains
de ses élèves concevaient un algorithme permettant de simuler la marche aléatoire d’un oiseau
(sous contraintes de déplacement paramétrables), nous avons émis l’idée de contextualiser les
vecteurs dans notre environnement Océan Indien en les rattachant au suivi journalier des
cyclones, et en modélisant leur déplacement à l’aide de vecteurs.