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l’étude TEEB 
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), mise en place d'infrastructures vertes 
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 visant à préserver ou restaurer des services rendus 
par les écosystèmes… 
 
La promotion de l’éco-innovation, des éco-technologies, des filières et des produits bio-sourcés (« bio-based 
products »), doit être poursuivie, renforcée et mise en cohérence : « Environmental Technologies Action Plan 
(ETAP) », « Environmental Technology Verification (ETV) », Initiative « marchés porteurs », consommation 
et production durables, marchés publics, plans d’actions et feuilles de routes liés à l’énergie, à l’efficacité 
énergétique et aux transports, SET Plan, initiative sur les technologies habilitantes, PCRD, etc. De même, 
l’efficacité de l’utilisation des ressources passe aussi par la formation et les emplois verts.  
 
Les autorités françaises appellent également la Commission à progresser dans la mise en œuvre d’outils 
concrets  permettant  notamment  de  promouvoir  la  gestion  durable  des  ressources  sur les  chaînes  de 
valeur.  Le budget  européen,  et par exemple  les  fonds structurels,  devraient être  mobilisés en  faveur  de 
l'efficacité de l’utilisation des ressources. Les autorités françaises sont particulièrement demandeuses d’outils 
innovants sur ce  sujet  et appellent la  Commission à favoriser le  retour  d’expériences afin  que  les Etats 
membres et l’Union européenne puissent s’inspirer des meilleures pratiques dans les Etats membres et au-
delà. Les autorités françaises peuvent également contribuer à ces échanges, avec notamment leur expérience 
en  matière  d’affichage  environnemental  des  produits,  pour  lequel  des  groupes  de  travail  sectoriels 
rassemblant  des  acteurs  variés  préparent  des  méthodologies  communes  d’évaluation  des  impacts 
environnementaux, ou encore leur initiative relative aux « filières industrielles stratégiques de l’économie 
verte », dite « filières vertes »
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.  
 
Les autorités françaises appellent également la Commission européenne à intégrer dans la Feuille de route 
sur l’efficacité de l’utilisation des ressources des objectifs allant au-delà de l’efficacité énergétique et de la 
réduction  des  gaz  à  effet  de  serre.  Elles  soutiennent  ainsi  la  fixation  d’objectifs  de  moyen  terme 
d’amélioration de la productivité des ressources et de réduction de leur consommation, articulés autour 
d’indicateurs intégrant les flux cachés. 
 
Enfin, les autorités françaises appellent la Commission européenne à renforcer les politiques et outils pour la 
consommation et la production durables et à les élever à un niveau plus stratégique. A ces égards, les 
autorités françaises estiment que les conclusions du Conseil du 20 décembre 2010 sous présidence belge 
(« Pour une gestion durable des matières et des modes de production et de consommation durables: une 
contribution essentielle à l'utilisation efficace des ressources en Europe ») constituent une bonne base de 
travail. La révision, en 2012, du Plan d’action européen « Consommation et production durables » représente 
une occasion importante de donner une nouvelle impulsion et une nouvelle ambition à ces politiques (les 
autorités françaises ont envoyé des commentaires à ce sujet à la Commission européenne le 1
er
 avril 2011).  
 
Verdir nos économies passe par un « verdissement » du marché intérieur, moteur économique de l’Union 
européenne. A cet égard, la communication de la Commission d’avril 2011 « L'Acte pour le marché unique : 
12 leviers pour stimuler la croissance et renforcer la confiance – Ensemble pour une nouvelle croissance » 
constitue un bon signal d’intégration, qu’il s’agit de mettre en œuvre et de renforcer.  
 
 
 
 
 
 
 
                                                           
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  The Economics of Ecosystems and Biodiversity (TEEB) est une étude mondiale lancée par le G8 et 5 grands pays en voie de 
développement qui est axée sur « le bienfait économique mondial de la diversité biologique, les coûts de la perte de biodiversité et 
l’échec  à  prendre  des  mesures  de  protection  par  rapport  aux  coûts  de  conservation  efficace  ».  La  TEEB  fait la  promotion  de 
l’intégration des valeurs économiques de la biodiversité et des services rendus par les écosystèmes dans le processus de prise de 
décision. 
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  Ce terme désigne les continuités écologiques des milieux naturels ou semi-naturels terrestres et le réseau aquatique et des zones 
humides. 
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 18 filières porteuses en termes de potentiel de développement de marché et d'évolutions technologiques mettent en place des plans 
d’action visant à améliorer l’efficacité de la ressource, améliorer leur compétitivité et réduire leurs impacts.