
L’ensemble de ces étages peut être entrepris dans la maladie veineuse, constituant des
tableaux de gravité variable.
Ce que nous appelons communément varice est une veine dilatée et sinueuse qui fait saillie
sous la peau en position debout : On les appelle varices réticulaires. Elles ne constituent que
la portion émergée de l’iceberg. Elles communiquent directement avec le réseau saphène qui
communique lui-même avec le réseau veineux profond, sorte d’autoroute qui ramène le sang
vers le cœur.
MALADIE VARIQUEUSE ET INSUFFISANCE VALVULAIRE
Comme nous l’avons dit, les varicosités sont de petites dilatations de veinules situées au sein
même de la peau, raison pour laquelle elles sont visibles sous la forme d’arborescences
bleutée ou rougeâtres. Elles ressemblent à des araignées ou à des balais de sorcières. Elles
peuvent être de gros calibres et sont dans ce cas très visibles, mais elles ne dépassent que
très rarement trois dixième de millimètres.
On les appelle également « télangiectasies », notamment en France.
Le terme « varicosités », c’est-à-dire petites varices me paraît mieux adapté.
Dans certains cas, elles peuvent être tellement fines qu’elles forment des taches nuageuses
où il est impossible d’identifier des segments veineux : il s’agit du matting. Il s’agit de
minuscules varices dont le calibre ne dépasse pas 1/20ème de millimètre.
Il existe quasi systématiquement des relations entre les varicosités et des veines réticulaires
sous-jacentes. Elle ne sont donc jamais vraiment isolées.
LES VARICOSITES
Au début, elles sont très discrètes mais ont tendance à s’étendre et à se dilater avec le temps.
Elles deviennent alors très visibles et peuvent former des plages en carte géographique très
denses.
Lorsqu’elles sont isolées, les varicosités ne s’accompagnent en général pas de signes
cliniques gênant tels que lourdeurs, douleurs, gonflements. Les dégâts sont essentiellement
esthétiques.
Toutes les femmes présenteront un jour ou l’autre dans leur vie de telles lésions. Aucune ne
sera épargnée. Les plus chanceuses les verront apparaître tardivement et en auront très peu.
Celles que la nature aura défavorisées présenteront dès leur adolescence des lésions
étendues et pourront avec le temps en être littéralement couvertes. Certaines femmes
pourront également porter des varicosités sur le thorax et en particulier sur les seins.
Le visage n’est pas épargné.
Les varicosités sont néanmoins le signe d’une faiblesse des parois veineuses, du moins c’est
ce qu’on en dit aujourd’hui. Dans un nombre non négligeable de cas, elles évolueront vers une
véritable maladie variqueuse qui se traduit par l’apparition progressive de varices qui se
dilatent dans la graisse située sous la peau et qui apparaissent d’autant plus en relief qu’elles
sont fortement dilatées. On les appellent varices réticulaires. Elles sont souvent en relation
intime avec les plages de varicosités et jouent un rôle certain dans la pathologie.
VARICES RETICULAIRES :
Cette fois les veines sont situées juste sous la peau et non dans la peau. Leur calibre normal
ne dépasse pas normalement un cinquième de millimètre. Lorsqu’elles se décompensent elles
se dilatent considérablement et s’allongent. Elles déforment la peau, notamment en position
debout et prennent l’aspect de serpentins très disgracieux surtout lorsque leur calibre atteint
des records : parfois plus d’1 cm.
Ces varices diffèrent des varicosités par leur taille et leur localisation. Le diamètre d’une
varicosité est en général de deux dixième de millimètres et excède rarement un demi
millimètre, alors qu’une varice réticulaire peut dépasser un centimètre. Les varicosités sont
intégralement situées dans la peau alors que les varices réticulaires siègent dans la graisse
située juste en dessous de la peau.
En tout début d’évolution, les varicosités sont totalement isolées, c’est-à-dire qu’aucune varice
réticulaire ne leur est associée, mais en général l’aggravation des varicosités va de paire avec