Comment pratiquer la danse celtique sans y laisser nos jambes et

publicité
Comment pratiquer la danse celtique sans y laisser nos
jambes et notre santé ?
La danse celtique se distingue des autres danses par le fait qu'elle se danse le corps très
droit, avec peu de mouvements de bras. La principale exigence de cette danse se situe
au niveau des jambes, du genou, de la cheville et du pied. Ces membres et ces
articulations sont mis à rude épreuve, principalement par les facteurs suivants :
1)
2)
3)
4)
Nombre élevé de flexions-extensions au niveau du genou et de la cheville
Vitesse d’exécution très rapide de ces mouvements
Temps de repos insuffisant lors de l’exécution de ces mouvements
Semelle rigide "hard shoe"
Alors, comment faire pour minimiser ces facteurs et éviter les fâcheuses blessures
susceptibles de gâcher la pratique de son sport favori en plus de diminuer ses
performances lors des compétitions de "Fesh" ?
Premièrement , il est primordial de faire un bon échauffement avant toute pratique ou
compétition de danse celtique. Quand on parle échauffement, on parle simplement
d’augmenter la température du corps. Ceci favorise un meilleur glissement des muscles
les uns sur les autres. Cet échauffement peut être réalisé simplement d’une course
surplace ou d’une séance d’aérobie d’environ 5-8 minutes.
Deuxièmement, l’augmentation progressive de l’amplitude et de la vitesse d’exécution
du mouvement flexion-extension du genou et de la cheville permet une acclimatation
des fibres nerveuses et musculaires à ce type d’effort. En définitive, cela permet une
meilleure précision et exécution du geste locomoteur.
Troisièmement, dans la mesure du possible, une pause de 5-10 minutes devrait être
intégrée au cours de la danse afin de permettre aux articulations et à la musculature des
membres inférieurs de récupérer un peu.
Quatrièmement, une utilisation judicieuse du "hard shoe" lors des pratiques de danse
celtique devrait être faite. L’alternance, dans la mesure du possible, entre le "hard" et
le "soft shoe" serait plus appropriée dans l’optique de prévenir les blessures aux
articulations du genou et de la cheville. En effet, le "hard shoe", en plus d’être plus
lourd, possède également une semelle très rigide qui absorbe peu les chocs. Pratiquer
avec ces souliers sur une période prolongée contribue à surtaxer les articulations.
Voilà, j’espère que ces quelques conseils vous aideront à pratiquer votre sport favori
avec un maximum de confort, et surtout, à performer au-delà de vos attentes lors des
compétitions de "Fesh".
Dr Denis Lachance, chiropraticien
Téléchargement