Remerciements
Il m'est impossible de nommer ici tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à la réalisation de ce livre. Je
suis très reconnaissant à tous, mais certains méritent une mention spéciale, tels mes parents, ma grand-mère,
mes oncles et tantes, mes frères et sœurs et bien d'autres membres de la famille, ainsi que des amis, des voisins
et des compagnons de voyage qui ont vécu pendant la Deuxième Guerre mondiale et m'en ont parlé. Leurs récits
stimulèrent l'intérêt d'un enfant qui eut le bonheur de voir le jour après la chute des dernières bombes. C'est
Carlos de Rammelaere, mon professeur d'histoire au collège d'Eeklo, petite ville flamande de Belgique, qui
éveilla mon intérêt pour une approche systématique et critique de l'histoire. A l'Université de Gand, j'eus le
privilège de recevoir une magistrale introduction à l'histoire contemporaine par le Professeur Jan Dhondt. Sans
le professeur Michael Kater de la York University de Toronto, je ne saurais rien du Troisième Reich hitlérien, et
bien trop peu sur la Deuxième Guerre mondiale. Finalement, au crépuscule de ma longue vie d'étudiant, un
certain nombre de spécialistes en science politique, d'économistes et autres experts en sciences sociales de
l'Université de Toronto ― parmi lesquels Christian Bay, Stephen Clarkson, Susan Solomon, Michael Trebilcock
et Carolyn Tuohy ― me familiarisèrent avec les principes fondamentaux de l'économie politique, discipline
académique qui, à ce jour, ne bénéficie pas de la popularité qu'elle mérite. Je veux aussi mentionner, par ordre
alphabétique, une poignée d'auteurs qui m'ont fortement impressionné : Murray Edelman, Gabriel Kolko,
Thomas Kuhn, Reinhardt Kühnl, Georg Lukàcs, Michael Parenti, et Howard Zinn. Je ne dois pas oublier non
plus de nombreux amis en Europe et en Amérique du Nord avec lesquels j'ai eu des discussions fertiles au sujet
du fascisme, du communisme, du capitalisme, et bien sûr, de cette Deuxième Guerre mondiale : Roger Buysse,
Jean-François Crombois, John Hill, Mark Lipincott, Hans Oppel, Michael Quinn, Howard Woodhouse.
Beaucoup de Belges, d'Allemands, de Britanniques, de Canadiens et d'Américains tels mes amis George et
Kathy Triepel que j'ai eu le privilège d'accompagner en tant que guide touristique au cours de voyages des deux
côtés de l'Atlantique m'ont aussi appris pas mal de choses au sujet de ce conflit. Durant les étapes de recherche
et d'écriture, j'ai reçu une aide précieuse de Bert De Myttenaere, Karola Fings, Alvin Finkel, Hugo Franssen,
Jürgen Harrer, Michiel Horn, Jennifer Hutchison, Andrea Neugebauer, Cy Strom et Anne Willemen. Mon fils
David et ma fille Natalie ont montré un grand intérêt pour ce projet en formulant de nombreux commentaires et
en faisant une correction minutieuse du texte. Sans toutes ces personnes, et bien d'autres encore, ce livre eût été
sans doute bien différent et peut-être même n'aurait-il jamais vu le jour.
Cette édition française est une version actualisée d'un livre publié en néerlandais en 2000 et traduit depuis en
allemand, en espagnol, en anglais et en italien. Je remercie particulièrement mon ami Jean-François Crombois,
qui s'est chargé de la traduction du texte anglais, ainsi que Jacques Tihon, un autre ami, qui y a contribué de
façon importante par ses corrections et ses conseils. Cette édition française reflète ma réponse à certaines
critiques antérieures justifiées et à des suggestions constructives, ainsi qu'à certaines informations récentes,
dont la plupart ont été extraites de quelques études importantes publiées après 2000, en particulier IBM and the
Holocaust de Edwin Black et Research Findings About Ford-Werke Under The Nazi Regime, un rapport détaillé
établi par Ford Motor Company sur ses activités pendant le Troisième Reich hitlérien. Le dernier chapitre de ce
livre a également été revu à la lueur des tragiques événements du 11 septembre 2001, événements qui
poussèrent le président George W. Bush, ainsi que les médias américains et internationaux, à tracer des
parallèles avec l'attaque japonaise sur Pearl Harbor. Ils ont suggéré, et suggèrent encore aujourd'hui, que la
« guerre contre le terrorisme » est, comme la Deuxième Guerre mondiale, un conflit opposant le bien au mal,
Bush et beaucoup d'autres Américains identifiant les États-Unis au bien. Pourtant, comme nous le verrons dans
ce livre, les États-Unis, ou du moins l'élite économique du pays, s'est, avant et pendant la Deuxième Guerre
mondiale, intimement associée au mal que fut le nazisme.
J'ai été fortement aidé par de nombreuses personnes, mais je suis personnellement responsable des
inexactitudes et des points faibles de cette étude ainsi que du genre d'interprétation qu'elle soumet au lecteur.
C'est une interprétation historique que, je suppose, beaucoup de mes amis et connaissances trouveront quelque
peu provocatrice. Je suis certain toutefois qu'ils liront ce livre avec un esprit ouvert, et j'espère qu'ils y
trouveront une réflexion stimulante. Je continuerai à apprécier leur amitié, même s'ils n'approuvent pas mes
opinions. Pour terminer, je désire remercier, du fond du cœur, mon épouse Danielle, pour son intérêt et ses
encouragements, et surtout pour la remarquable patience dont elle a fait preuve durant la réalisation de ce
projet, qui a renvoyé au second plan des tâches que j'aurais pu accomplir dans la maison et au jardin.
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