Les maladies émergentes chez les amphibiens ou l

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Claude Miaud
PSL University, Paris
UMR 5175 CEFE, Montpellier
First World Congress of Herpetology,
held at the University of Kent,
Canterbury, England, UK, 11ʹ19 September 1989
Amphibiens subissent des déclins sur tous les continents
Nombreuses causes invoquées :
- dégradation/perte habitats
- pollutions
- exploitations
-«
Déclins inexpliqués : HQGHKRUVGHV]RQHVG¶DFWLYLWpVKXPDLQH
$PpULTXHFHQWUDOH$XVWUDOLH+DXWHVPRQWDJQHV«
Très nombreuses étude sur causes globales : Ĺ UV ; ĹWHPSpUDWXUHVHWF«
Stuart et al., Science (2004)
adapté de http://www.globalamphibians.org/index.html (IUCN, 2000)
/HVPDODGLHVGHODIDXQHVDXYDJHXQHSRVLWLRQG¶LQWHUIDFH
Ecologie et gestion de la faune sauvage
Maladies de la faune sauvage
Médecine humaine
Santé publique
Médecine vétérinaire
Agriculture
Les maladies de la faune sauvage : quelques définitions
Maladie = conditions qui portent atteinte au fonctionnement QRUPDOG¶XQorgane ou
de O¶RUJDQLVPH en entier.
Pathologie HQVHPEOHGHVWURXEOHVOLpVjXQHPDODGLHVLJQHVFOLQLTXHV«
Pathogène = organisme capable de provoquer une maladie
Santé absolue
Santé relative
Fin de la santé relative
?
Début de la maladie (infection bénigne)
Maladie
Mort
Les maladies de la faune sauvage : quelques définitions
Maladies non infectieuses :
- &DXVpHVSDUGHVSRLVRQVFRQWDPLQDQWVQXWULWLRQHIIHWVJpQpWLTXHV«
Maladies infectieuses :
Causées par des organismes
- « microscopiques ªYLUXVEDFWpULHVFKDPSLJQRQV«infectieuse
- « macroscopiques ªSXFHVSRX[WLTXHVYHUV«parasitaire (interne ou externe)
Agent
Hôte
Environnement
Infections (létales) connues des amphibiens :
Pathogènes « classiques »
Bactéries
Virus
Champignons
Parasites (internes & externes)
Bactéries :
Plutôt observées chez les adultes«
Dermatosepticemie bacterienne (pattes rouges)
Aeromonas hydrophila
Salmonelloses
Ulcères mycobacteriens
Photo K. Harkewicz
Infections létales connues des amphibiens :
Virus
Champignons
Parasites (internes & externes)
Virus :
Observées chez tous les stades «
Ranavirus
Frog Erythrocytic Virus
Lucke Frog Herpesvirus
Adenovirus
West Nile Virus
«
0RUWDOLWpPDVVLYHGHODUYHVG¶Ambystoma opacum dans
le Great Smokey Mountains National Park
Photo : Matt Niemiller
Infections létales connues des amphibiens :
Champignons
Parasites (internes & externes)
Champignons :
Observées chez tous les stades «
Batrachochytium dendrobatidis
Batrachochytrium salamandirovans
(Basidiobolus)
«
Photo: Puckyireth
Moissisures, algues :
Observées chez tous les stades «
Saprolegnia
Chlamidomonases sp.
«
Infections létales connues des amphibiens :
Parasites (internes & externes)
Protistes Mesomycétozoaires :
Ichthyophonus
Mesomycetozoan-like Infections (DRIPs)
Dermocystidium (Amphibiocystidium en Europe)
«
Photo A. Spitzen
Infections létales connues des amphibiens :
Parasites (internes & externes)
³Protozoaires´
Métazoaires/Helminthes
Ectoparasites
³Protozoaires´
Métazoaires :
Perkinsus-like
Microsporidies
Myxospiridies
Coccidies
Nematodes
Cestodes
Trematodes
- Ribeiroia
- Clinostomum
Aussi observés:
Amoeba
Protozoaires cilliés
Protozoaires flagelés (Trypanosomes)
«
Infections létales connues des amphibiens :
Parasites (internes & externes)
Ectoparasites
Sangsues
Copépodes
Acariens
Sangsues :
Opportuniste, souvent Ranidae, tous les stades
Placobdella, Macrobdella, Batracobdella et Oligobdella
Anémie sanguine, invasion secondaire, malformations, plaies
Infections létales connues des amphibiens :
Parasites (internes & externes)
Ectoparasites
Arthropodes, Crustacés, Copépodes (vers ancre)
Copépodes :
Opportuniste, poissons, têtards
e.g. Lernaeea cyprinacea
Mortalité directe ou invasion secondaire
Photo USGS web site
Infections létales connues des amphibiens :
Parasites (internes & externes)
Ectoparasites
Acariens
Trombiculides :
Opportuniste ?
e.g. Hannemania sp.
Seulement la phase larvaire infeste les amphibiens
Photo : Aquatic Parasite Observatory,
Colorado University
Infections létales connues des amphibiens :
-
Perkinsus-like organisme (Protiste)
Ichthyophonus sp. (Champignon/Protiste)
Ribeiroia ondatrae (Plathelminthe)
Saprolegnia (Oomycète)
Ranavirus (Virus)
Chytrides (Champignon)
Agent étiologique : Perkinsus like organims
Systématique : Procaryote
Protiste (Dermomycoides sp., Perkinsus-like parasite (bivalves), Anura - perkinsus
(Davis et al. 2007)
Epizootiologie :
- Distention abdominale (foie, rate, pro-mésonéphros)
- Infection létale des têtards de Ranisés (peu chez autres espèces)
- Mortalité étalée pendant des semaines (têtards morts à la surface)
> 90 % de mortalité des têtards dans un site
E : U-K
Mississippi gopher frog (Rana sevosa)
Agent étiologique : Ichthyophonus sp.
Systématique : Procaryotes
Champignon/protiste (divergence fonge/protiste)
Epizootiologie :
- Infection létale des muscles squelettiques
- Gonflement localisé chez les métamorphosés
- Touche les têtards et adultes des Ranisés
- Touche les salamandridés (e.g. Notophthalmus viridescens)
E?
Photos: Evan H Campbell Grant et al.
Agent étiologique : Ribeiroia ondatrae
Systématique : Eucaryotes
Plathelminthes, Classe des Trématodes
Epizootiologie :
- Effet indirect = malformations provoquées (polydactilies)
perturbations de la différenciation des cellules des bourgeons
des membres)
- Sur-mortalité induite «
- Touche les Hylidae, Ranidae, Salamandridés
- Co-facteurs : densité de parasites,
eutrophisation«
E?
Photos: Evan H Campbell Grant et al.
Agent étiologique : Saprolegnia
Systématique : Eucaryotes
Oomycètes, biphasiques (zoospores)
Epizootiologie :
- Infecte les tissus lésés (pathogène secondaire)
- Infection en général fatale
- Bien connue chez les poissons
- Infecte tous les amphibiens (dont oeufs)
Photo Mel Fuller
Photo M. J. Fernández-Benéitez
WW
Photo É. Proulx (U Laval)
Agent étiologique : Virus
Systématique :
virus à ADN
Ranavirus
Frog Erythrocytic Virus
Lucke Frog Herpesvirus
Adenovirus
virus à ARN
West Nile Virus
Agent étiologique : Ranavirus
Systématique : virus à ADN
Famile: Iridoviridae
- plusieurs lignées/espèces distinctes
- des lignées hôte-specific, G¶DXWUHV panzoïques (vertébrés)
Adapté de Gray & Chinchar, 2015
Chez les Amphibiens
Agent étiologique : Ranavirus
Systématique : virus à ADN
Famile: Iridoviridae
Frog Virus 3
Ambystoma tigrinum Virus
Bohle Iridovirus
Common midwife toad virus (CMTV)
««
Epizootiologie :
- Tue les têtards, les métamorphes et les adultes
- Apparition soudaine (explosive)
- Taux de mortalité souvent > 95% des larves
Adapté de Gray & Chinchar, 2015
Ranavirus
Signes cliniques
macroscopiques
Pétéchie localisée
Ulcères sous-cutanés
Hémorragies locales
Photo E. Vilquin (ONEMA 39)
Photo D. Miller
Epanchement sous-cutané
et
dans les cavités corporelles
Photo D. Miller
Les mortalités de Grenouille rousse dans le massif du Mercantour
2011 : Sensibilisation des agents de terrain (A. Morand) sur les maladie des amphibiens
(Etude sanitaire sur un lac dans le cadre du programme européen RACE ± « Chytrides »)
Les mortalités de Grenouille rousse dans le massif du Mercantour
2EVHUYDWLRQSDUGHVDJHQWVGHWHUUDLQGX3DUFHWGHO¶21(0$GHWUqV
nombreux têtards et adultes morts dans des lacs du secteur
- 'pFODUDWLRQGHO¶REVHUYDWLRQVXUOHVLWH
www.alerte-amphibien.fr
-
Ramassage (têtards et grenouille morte)
(QYRLjXQODERUDWRLUHG¶DQDO\VH/(&$&KDPEpU\
-
Prélèvements réalisé : écouvillon cutané, foie et
encéphale
-
Analyse moléculaire : Amplification G¶XQHVpTXHQFH
G¶$'1de Ranavirus
Les mortalités de Grenouille rousse dans le massif du Mercantour
-
Diagnostic moléculaire (10 adultes et 5 juvéniles) : tous Rv+
-
Identification par séquençage (M. A. Martel, Université de Gent, Belgique et
N. Curt Grand Gaudin, UdS, France) :
le Ranavirus observé dans les Alpes du Mercantour est de type CMTV
Common Midwife Toad Virus
Photo N. Curt Grand Gaudin
Les mortalités de Grenouille rousse dans le massif du Mercantour
'HVJUHQRXLOOHVPRUWHVWrWDUGVMXYpQLOHVDGXOWHV«
3UpVHQFHG¶XQRanavirus FRQQXVSRXUVDSDWKRJpQLFLWp(VSDJQH«
Quel est le rôle de cet agent pathogène dans ces épisodes de mortalité ?
Maladie/mort
(Signes cliniques)
(1) Micro-organisme
présent en abondance
(2) Isolement du
micro-organisme
culture in vitro
(3) Apparition de la maladie
(signes cliniques) dans
organisme sain
(4) Micro-organisme doit être isolé du nouvel organisme hôte (malade)
puis identifié comme étant identique à l'agent infectieux original
Expérience de contamination
culture sur
cellules
animales
1±2 mm3
tissus
Anatomo-pathologie
Identification
séquençage
Contamination
(histologie)
5 individus injectés suspension viral non diluée
5 individus injectés suspension viral diluée
5 individus injectés suspension virus-free MEM
10 individus controls (sans injection).
Agent étiologique : Chytrides
Systématique : Champignon ;
Division : Chytridiomycota ; Classe : Chytridiomycètes ;
Ordre : Chytridiales ; Famille : Chytridiaceae
Batrachochytrium dendrobatidis (Longcore J.E., Pessier A.P. & Nichols D.K. 1999)
Smithsonian's National Zoo, WASH. D.C.
Dendrobates azureus
8Q&KDPSLJQRQ«
G¶DSUqV%HUJHUHWDO31$6
Libération
G¶DSUqV5RVHQEOXPHWDO6FLHQFH
4-5 jours
«TXLSURYRTXHGHVPRUWDOLWpVPDVVLYHV«
'¶DSUqV)DUUHUHWDO31$6
Rana muscosa (Photo V. Vredenburg, 2008)
«VXLYDQWXQHG\QDPLTXHUpFHQWH«
Through South America (Equator & Venezuela)
from Lips et al. PNAS (2006)
Ã
L Europe ?
Première description :
Mortalité massive de métamorphosés
Ě͛ůLJƚĞ accoucheur en 1997, 1998 et 1999
dans le centre de ů͛ƐƉĂŐŶĞ
Disparition de 86 % des mares où il était connu
Après 2000 :
Mortalités Alyte accoucheur en Aragon (2003) ĞŶǀĂůůĠĞĚ͛ďŽŶĞƚĚĂŶƐůĞƐƐƚƵƌŝĞƐ
(Pyrénées espagnoles)
Bosch et al., pers comm (2014)
Photo J. Bosch
Mortalité Äcryptique³HQ6XLVVH-50% populations Gµ$R (Tobler & Schmidt 2010).
La France ?
Première observation dans les Pyrénées :
Mortalité Alyte accoucheur et Salamandre tachetée (métamorphosés) en 2005 et 2006
(Pyrénées atlantiques et Hautes Pyrénées) (M. Fisher and co͙Ϳ
Alytes obstetricans (M. Fischer, 2010 et 2011)
Epidémiologie de Bd en France 2009-2013
Occurrence moyenne (nb sites Bd+/nb sites total) : 33 % [N > 400]
Prévalence moyenne (nb individus Bd+/nb individus total) : 6 % [1/30 ʹ 28/30] N > 8000
Bd+
Bd-­‐
Epidémiologie de Bd en France 2009-2013
Pelophylax sk sp.
Alytes obstetricans
Occur : 58 % (N = 84)
Prev. : 11 % (n = 2110)
38 % (N = 21)
13 % (n = 493)
Bombina variegata
58 % (N = 12)
5 % (n = 352)
Bufo bufo
Rana temporaria
Lissotriton helveticus Occur : 6 % (N = 48)
Prev. : 1 % (n = 1229)
5 % (N = 21)
0.2 % (n = 444)
5 % (N = 20)
0.5 % (n = 434) Recherche de Bd ĞŶĚĞŚŽƌƐĚĞƐƐŝƚĞƐĚĞŵŽƌƚĂůŝƚĠ͙͘͘
Olson et al. PlosOne (2013)
Le paradoxe de Bd«
Bd ůĂƌŐĞƌĠƉĂƌƚŝƚŝŽŶ͙
Mortalités associées à Bd ƐƵƌĚŝĨĨĠƌĞŶƚƐĐŽŶƚŝŶĞŶƚƐ͙
Pas de mortalité dans la plupart des populations avec Bd͙͘
Hypothèse endémisme (Hend)
Large répartition (ancienne)
Grande variation génétique
Forte structuration génétique
Co-­‐évolution virulence
Mortalité « environnementale »
Hypothèse émergence (Hemer)
Large répartition (récente)
Faible variation génétique
Faible structuration génétique
džƉŽƐŝƚŝŽŶĚ͛ĂŶŝŵĂƵdžͨ naïfs »
Mortalité forte et localisée
Séquençage du génome complet (24 Mb)
Alignement sur le génome complet JEL423 (Panama)
3 clades très
différenciés :
- Bd-GPL :
5 continents et
mortalité
- Bd-CAPE :
Afrique du Sud et
Majorque
- Bd-CH :
Suisse
+ Bd-Asie
+ Bd-Brazil
Virulence
Test de la virulence sur des têtards de Bufo bufo
Bd-GPL
2 à 4 fois plus virulent
que Bd-CAPE
8SWRGDWH«
Différentes lignées de Bd
Répartitions différentes (globale vs locale)
Virulences différentes
Les lignées impliquées dans les épisodes de mortalité sur les 5 continents sont identiques
Lignée hyper-virulente = épisodes de recombinaison
Date G¶pPHUJHQFH = [35 ± 257] années bp«
«
La date récente de cette recombinaison et la répartition globale de cette lignée sont
FRPSDWLEOHVDYHFO¶K\SRWKqVHG¶XQHSURSDJDWLRQGXHjO¶DFWLYLWpGXFRPPHUFH
des amphibiens au cours du XXème siècle (Xénopes*UHQRXLOOHWDXUHDXHWF«
Oui mais«nouvelles études de comparaison des génomes (incluant ceux de Farrer et al., 2011)
-
Plusieurs lignées au sein de GPL : 2 clades bien identifiés
Pathogène endémique ou émergent ? 5pVXOWDWVSDVFRQFOXDQWV«
Age du pathogène ? Estimation varié en fct des portions du génome étudié :
- 10 000 ± 40 000 ans
- 500 ± 1500 ans
Rosenblum et al. PNAS (2013)
%UD]LO¶V connection
2799 amphibiens collectés entre 1894 et 2010
Rodriguez et al Mol Ecol 2014
Jenkinson et al, Mol Ecol 2016
-
Deux lignées fortement divergentes (Bd-GLP et Bd-Brazil) + hybridation
- Hypothèse GHO¶HQGpPLVPHVXSSRUWpHSRXUODIRUrWDWODQWLTXHEUpVLOLHQQH
‫ۆ‬$PpULTXHFHQWUDOHDUULYpHGpFULWHSUpFLVpPHQW!)
Lignées de Bd chez la Grenouille taureau vendue dans 13 magasins dans 7 villes USA
Hors aire de distribution
*7YHQGXDX0LFKLJDQ«
Lignée Bd-%UD]LO«
Schloegel et al Mol Ecol 2012
Génétique de Bd en France
- 25 introductions en Europe
- 12 populations établies
- 9 présentes actuellement
Lithobates castesbeianus
Bd-GPL
Ficetola et al., Mol Ecol (2008)
Ficetola et al., Biol Invasion (2007)
Bd-CAPE
Génétique de Bd en France
Origine de Bd-CAPE dans le Centre ?
Bd-CAPE
Bd ?
Bd-CAPE ? Bd-CAPE
Bd-CAPE
Take KRPHPHVVDJH«
1 - Pathogènes = éléments de la biodiversité
2 - *pUHUO¶LQFHUWLWXGH
3 - Prévenir
1 - Agents pathogènes = éléments de la biodiversité (ugly diversity!)
Agent
Bd
Pathogénicité : compétition entre lignées / Hybridation
Hôte
Capacité immunitaire
+LVWRLUHGHO¶H[SRVLWLRQ
Sélection de résistants
Fragilité des amphibiens
des lacs de montagne ?
Environnement
Co-facteurs « aggravants »
(temperatureSROOXDQWVHWF«
France ? Lacs des Pyrénées ?
Lacs du Mercantour ?
1 - Agents pathogènes = éléments de la biodiversité (ugly diversity!)
5HFRQTXpULUOHVFRQWLQXLWpVpFRORJLTXHV«
5LVTXHG¶H[SRVLWLRQGHSRSXODWLRQV
naïves isolées
)DYRULVHUOHVSRSXODWLRQVG¶DPSKLELHQV«
/¶DXJPHQWDWLRQGHVHIIHFWLIVDXJPHQWHOHVULVTXHV
pSLGpPLRORJLTXHV«
Intégrer le risque épidémiologique dans la gestion de la biodiversité...
2 - (SLGpPLRORJLH JpUHUO¶LQFHUWLWXGH«
Pr(Site contient la maladie/aire avec la maladie)
Pr(individu malade/site avec la maladie)
Pr(Aire contient la maladie)
Pr(Détecter la maladie/individu malade)
2 - *pUHUO¶LQFHUWLWXGH«
Design des études permettant de gérer cette incertitude
- choix des aires échantillonnées (surveillance)
- Répétition dans O¶HVSDFH et le temps
- Hiérarchiqer les questionnements ( (presence vs. prevalence ; échelles) ?
- Evaluer O¶DOORFDWLRQ des efforts (financiers)
- Gestion ? (cf Ranavirus lacs de Montagne)
3 - 3UpYHQLU«
3 - Prévenir«
cRQVWLWXWLRQG¶XQUpVHDXG¶épidémio-surveillance pour la France
Animation et outils de communication : http://www.alerte-amphibien.fr/
305 alertes depuis 2011
Amphibiens morts et/ou infectés (parasites)
Beaucoup de signes cliniques inconnus
5 alertes de mortalité massives : Jura (Bufo bufo, Ranavirus?)
Savoie et Hautes Alpes (R. temporaria; Ranavirus)
Haute Savoie (T. alpestre, ?)
Aude (Bufo calamita, inconnu)
-­‐
-­‐
-­‐
Site bien connu
WƌŽƚŽĐŽůĞĚ͛ŚLJŐŝğŶĞƵƚŝůŝƐĠƐƵƌůĞƚĞƌƌĂŝŶ
Vétérinaires (poissons) impliqués dans la mise en place de ce
ƌĠƐĞĂƵĚ͛épidémio-­‐ƐƵƌǀĞŝůůĂŶĐĞ͙͘
Merci de votre attention
Photo Cyril Ruoso
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