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TROIS APPROCHES 
INTEGREES
 
02-Loi-3 
Plan Loire 
 EXPERTISE SUR LES AMPHIBIENS DES ZONES HUMIDES 
 DE LA LOIRE MOYENNE 
- ETAT ACTUEL DES POPULATIONS - 
 
 
 
 
 
 
Cet inventaire est une 
première photographie 
de la population 
d’amphibiens de la  
Loire moyenne 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Il constitue une 
sorte d’état zéro 
de cette faune 
aquatique 
en 2002 
Contexte  
 
 Par  leur  cycle  biologique  incluant  la  phase  aquatique,  les 
amphibiens  participent  à  la  biodiversité  des  zones  humides, 
notamment les milieux périfluviaux (bras secondaires, bras morts, 
boires) . Ils constituent de bons indicateurs de leur fonctionnement 
et représentent donc un enjeu important en terme de biodiversité, 
pour certaines espèces rares comme le Triton crêté mais aussi pour 
la  connaissance  plus  globale  des  peuplements  ligériens  de  ce 
groupe, encore très mal connu à ce jour. 
 
Objectif  
 
Il  s’agit  d’établir  un  inventaire  des  espèces  présentes  dans  les 
zones  humides  fluviales  (diagnostic  qualitatif)  par  analyse  des 
peuplements.  La  forte  densité,  liée  à  des  comportements 
reproducteurs peu discrets  (chants), facilite l’échantillonnage des 
zones aquatiques. 
L’étude  répartie  sur  leur  saison  biologique  porte  sur 
l’échantillonnage  des  adultes  et  des  larves  grâce  aux techniques 
couplées de détections visuelles, auditives et de pêche, permettant 
un échantillonnage représentatif des différentes espèces des zones 
humides de la Loire moyenne. 
 
Contenu  
 
Tous les sites potentiels de reproduction (habitats) de cinq zones 
humides fluviales ont été préalablement recensés, cartographiés et 
décrits  (substrat,  végétation,  superficie,  profondeur...).  Il  s'agit, 
pour la Loire, du marais des vallées (Cher), de la petite Loire de 
Muides, de la boire de la Marinière (Loir-et-Cher) et de celle de 
Bois  Chétif    (Indre-et-Loire).  Sur  la  Vienne  la  boire  de  Sazilly 
(Indre-et-Loire)  a  été  expertisée.  La  méthode  employée  est  la 
recherche visuelle  diurne afin de repérer et compter les pontes ou 
les têtards ; et en nocturne, une torche électrique sert pour repérer 
les reproducteurs potentiels beaucoup plus actifs la nuit, complétée 
par des points d’écoute diurnes et nocturnes. 
 
Résultats  
 
Les résultats de l’étude montrent que les populations d’amphibiens 
sur les annexes fluviales de la Loire moyenne sont assez limitées 
aussi bien au niveau qualitatif que quantitatif. 
Les conditions météorologiques et hydrologiques très déficitaires 
de l’année 2002 peuvent en partie expliquer ces résultats. 
Toutefois,  l’expérience  de  terrain  illustre  généralement  que  la 
présence d’une diversité importante d’amphibiens est incompatible 
avec  la  présence  de  poissons.  Seuls  le  crapaud  commun  et  la 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Contact AELB : L. Maman 
 
Coût total : 13 179 € 
Part agence : 20 % 
Chargé d’étude : Conservatoire
du Patrimoine Naturel de la  
région Centre 
Côte documentaire 
EL 566/HYS