La résolution de problèmes - Groupe des Responsables en

La résolution
de
problèmes
Robert Lacroix, séminaire Salésien, Sherbrooke
robert.lacroix @ globetrotter.net
Le rayon
du
cercle circonscrit
à un
triangle
est plus grand
que le
double
de
celui
du
cercle inscrit.
Paul Erdôs (1913
1996)
Introduction
Résoudre des problèmes de mathématiques
et
de sciences
physiques est une activité extrêmement passionnante et gra-
tifiante. Cette activité permet de prendre connaissance
de
relations qui existent dans les figures géométriques, rela-
tions
qui
surprennent par leur beauté ou leur simplicité
;
cette activité permet de mettre en oeuvre des relations tout
aussi surprenantes entre
les
nombres, relations
que l'on
découvre
«
aisément
» à
l'aide de l'algèbre.
Je cite en exemple la propriété géométrique suivante pour
tous les triangles.
^
Exemple
no 1
figure
la
figure
Ib
Dans le triangle RST, les points O,
G
et H sont respective-
ment
le
centre
du
cercle circonscrit,
le
barycentre (point
de rencontre des médianes)
et
l'orthocentre (point de ren-
contre des hauteurs)
du
triangle.
Ces trois points sont sur une ligne droite et sur cette ligne,
le segment GH est
2
fois plus long que
le
segment OG.
Cette belle propriété est une des merveilles de
la
géomé-
trie.
Exemple
no 2
Prenons une propriété surprenante
des
nombres entiers
:
le produit de 4 nombres entiers consécutifs donne toujours
un de moins qu'un carré parfait.
Par exemple :2x3x4x5
=
120= 121-1
= IP
-1;
5 x 6 x
7x8
=
1680= 1681
-
1 =4P-1.
Un peu d'algèbre nous permet de rendre évidente cette belle
propriété des nombres entiers.
Devenir habile en résolution de problèmes exige de possé-
der un bon bagage de stratégies, de tactiques et bienr de
connaissances
en
mathématiques.
Et
certains problèmes
exigent de mettre
en
oeuvre
la
magie de
la
logique plutôt
qu'un fort bagage de connaissances.
Les exemples
no 3 et 4
vont surprendre plus d'un lecteur
et plus d'une lectrice. Ils sont un délice pour de nombreux
élèves.
Exemple
no 3
--€)—e-e—e-e—€)-
Sur une ligne droite sont placés une infinité de points équi-
distants
qui
sont
les
centres
de
cercles isométriques.
Le
diamètre
de
chacun
est
inférieur
à la
distance qui sépare
les centres
de 2
cercles consécutifs. Supposons
un
magi-
cien capable de colorer l'intérieur de chaque cercle soit en
rouge, soit en bleu;
à
chaque cercle, le magicien choisit sa
couleur. On peut prouver qu'il existe trois cercles de même
couleur, dont les centres sont les points A, M et B, tels que
le point M est au milieu
du
segment AB.
Parfois
un
problème nous apparaît impossible
à
résoudre
tant
ce
qui nous
est
demandé
de
trouver nous paraît peu
probable..
37 ENVOL NO 125 -
OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE
2003
Exemple
no 4
Christian et Linda, un couple charmant, invitent trois cou-
ples d'amis à souper. Lorsque les amis sont arrivés, on pro-
cède à un échange de poignées de mains ou on s'embrasse
(gestes équivalents pour
le
problême). Christian,
fin ob-
servateur, remarque que certaines personnes ne se donnent
pas la main. Bien sûr, les personnes formant un couple ne
se donnent pas
la
main. Christian demande
à
chaque per-
sonne à combien de personnes elle a donné la main. Il cons-
tate que chaque personne
a
donné un nombre différent de
poignées de mains. À combien de personnes Linda a-t-elle
donné
la
main
?
C'est
un
problème qui nous apparaît impossible
à
résou-
dre après une première lecture. Pourtant,
la
magie
de la
logique nous permet de répondre assez facilement.
Sur le contenu des programmes
On fait apprendre
au
secondaire les transformations géo-
métriques du plan telles
:
la. translation,
la
rotation,
la
sy-
métrie,
la
symétrie glissée
et
l'homothétie, mais malheu-
reusement, sans réellement utiliser des transformations géo-
métriques pour résoudre des problèmes
ou
soutenir l'ar-
gumentation dans une solution.
Des problèmes
en
apparence impossibles
à
faire
« à
pre-
mière vue » ont une solution
«
évidente » après une trans-
formation géométrique.
Transformer pour...
...donner
du
sens, pour mieux voir et, bien entendu, pour
résoudre le problème.
Résoudre un problème est passionnant, offre un défi
à
re-
lever,
un
défi
à
notre intelligence. Résoudre un problème
peut mettre
à
rude épreuve nos habiletés.
Lorsque tu résous un vrai problème, tu te sens comme l'al-
piniste qui
a
gravi
le
versant d'une montagne pour attein-
dre
le
sommet,
tu
éprouves une joie profonde.
Pour être habile à résoudre des problèmes, tous les
«
coups »
sont bons, c'est le domaine des tactiques. Souvent une tac-
tique va surpasser
la
plus belle stratégie.
Exemple
no 5
Imagine que
tu
doives transporter
un
sabre
de 1,5 m de
long
par
train.
«
Aucun objet dont
les
dimensions excè-
dent un mètre ne peut être embarqué dans ce train », t'aver-
tit
le conducteur.
Imagine-toi en train de discuter avec le conducteur du train.
Rien n'y fait, le conducteur refuse catégoriquement
:
« rien
de ce qui dépasse un mètre ne peut être transporté dans
le
train », répète le conducteur.
Après quelques instants de réflexion, ton esprit est en ébul-
lition; l'éclair de génie vient de te frapper.
Tu acceptes,
en
souriant,
la
règle du transporteur. Tu pars
quelques instants avec ton sabre,
et
tu reviens; le conduc-
teur te laisse entrer dans le train. Bien sûr, le sabre est avec
toi dans le train.
Comment as-tu résolu le problême tout en respectant inté-
gralement la règle
?
Pour être habile à résoudre des problèmes, il faut maîtriser
des stratégies; c'est ce que nous ont enseigné un Georges
Polya ou un Alan Schoenfeld.
Dans
ce
qui suit, j'invite
le
lecteur
à
transformer l'appa-
rence des choses avant de se lancer dans la recherche d'une
solution.
Je soumets aux lectrices
et
aux lecteurs les beaux problè-
mes suivants
:
Exemple
no 6
Calcule le rapport entre l'aire du carré circonscrit et celui
qui
est
inscrit. Calcule
le
rapport entre l'aire
du
triangle
équilatéral circonscrit et celui qui est inscrit (NB
:
les-
s correspondants sont parallèles).
figure no
1
Dans les deux figures qui précèdent transforme la figure pour
que la réponse « saute aux yeux
».
Les problèmes ci-dessous deviennent « inoffensifs » après
avoir effectué une transformation.
Exemple
no 7
Dans
la
figure ci-dessous, nous avons un triangle ABC sur
les côtés duquel on
a
tiracé
des triangles équilatéraux poin-
tant vers l'extérieur du triangle. Ces triangles équilatéraux
sont AB'C, AC'B et CBA'. Montre que les segments AA' et
BB' sont isométriques.
figure 3
38
ENVOI. NO 125
OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE
2003
Exemple
no 4
La figure ci-dessous nous montre un carré ABCD. Les seg-
ments BQ, CR, DS et AP ont
la
même longueur. Montre
que les segments PR
et
SQ sont perpendiculaires.
P
B
figure
4
Exemple
no 9
ABCD est un carré. Les angles CDE et DCE mesurent cha-
cun 15°. Prouve que le triangle AEB est équilatéral.
figure no
5
Deux autres exemples de problèmes dont
la
solution sera
facile
à
articuler après une transformation géométrique
:
Exemple
no 10
Dans la figure numéro 6, CD est la bissectrice de l'angle C
du triangle ABC.
Du
point M, milieu
de AB on a
tracé
ME parallèlement
à
CDi le point
E
est situé sur le côté
AC. Prouve que mAE
=
mEC
+
mCB.
Exemple
no 11
ABCD est un carré. Le point
E à
l'intérieur du carré est tel
que mDE
=
1, mAE = 2 et mBE = 3. Calcule l'angle AED.
figure no
7
Après t'avoir présenté ces beaux exemples de problèmes
dont plusieurs viennent
de la
géométrie,
je
t'invite
à-
soudre les cinq problèmes qui suivent dont quatre relèvent
du calcul.
En mathématiques
au
secondaire on apprend
à
compter.
Problèmes de premier cycle (l"^,
2'
sec., 12, 13 ans)
Considérons le vendredi 22 novembre 1963, à midi et demie.
Problème
no 1
(V®, 2® sec.)
Quelle était la date et le jour de la semaine
53
jours plus tard?
Quelle heure était-il 53 heures
et
50 minutes plus tard?
Quel était le mois de l'année 53 mois plus tard et en quelle
année était-ce?
Et si on posàit des questions semblables mais en disant
53
jours, 53 heures, 53 mois avant?
Problème
no 2
(V®, 2® sec.)
En 1963, quel était
le
jour
de la
semaine
le 4
juillet?
Et le jour de Noël de cette année-là?
Problème
no 3
(V®, 2® sec.)
Féhx est né le 29 février 1716. Détermine le nombre d'an-
nées écoulées depuis
sa
naissance,
où sa
date d'anniver-
saire est tombée pour
la
première fois
le
même jour de
la
semaine que celui où
il
est?
Problème
no 4
(V®,, 3® sec.)
Caroline a à effectuer quelques calculs comme 100
x
99 et
elle obtient 9900; elle fait ensuite
99 x 98
pour obtenir
9702,95
X
94 qui donne 8930 et lorsqu'elle effectue 100
x
99 X 98 X 97 X
96
X 95 elle trouve que
le
résultat
se
ter-
mine par 3 zéros. De, elle se prend
à
imaginer la valeur
qu'aurait 1000
x
999
x
998 x...
x 2 x
1
et
se pose la ques-
tion « par combien de zéros se terminerait le résultat
? ».
Au secondaire
on
apprend
à
examiner des figures
en
trois
dimensions.
39 ENVOI.
NO
125
OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE
2003
Problème
no 5 (fin de
,, 5® sec.)
(Examen d'admission
en
4® secondaire,
Préfecture
de
Tokyo, 1995)
figure no 8b
La figure
8a
illustre
un
prisme triangulaire.
Le
segment
AD mesure
4
cm,
le
segment DE mesure
8 cm et le
seg-
ment EF mesure
6
cm. Les faces ABED et BEFC sont rec-
tangulaires
et
l'angle FED est droit.
Maintenant la figure 8b montre qu'on
a
coupé le prisme le
long d'un plan qui passe par les points A,
C et E.
Tous les résultats des calculs demandés ci-dessous doivent
être des valeurs exactes.
Les points
L, M et N
étant les milieux des segments AC,
CE et EF,
a) calcule
la
longueur du segment AE.
b) calcule l'aire de
la
section triangulaire AEC.
Si on coupe le solide par un plan qui passe par les points
c) L,
M et
N, calcule l'aire
de la
section
du
solide ainsi
déterminée.
d)
Si on
coupe
le
solide par
un
plan perpendiculaire
à la
base FED et qui passe par les points
E
et L, détermine
le
volume du solide créé dont un sommet est le point D.
Remarque
Ce problème est un des problèmes que les jeunes de
fin
de
secondaire (15 ans) ont eu
à
résoudre lors d'un examen
d'admission
en
secondaire (lO'^ année) qui
a
été admi-
nistré
à
tous les élèves de la préfecture de Tokyo en 1995.
Cet examen comportait 20 questions à développer dont près
de la moitié nécessitaient peu de temps de réflexion
et
-
rifiaient la rapidité de juger les données d'un problème
et
la maîtrise des techniques
de
calculs numériques
et
algé-
briques. Par exemple, on
a
demandé de calculer 4a -5(a-l)
et de résoudre une équation quadratique aussi simple que
- 7x
+ 6 =
0. Le temps alloué pour répondre
à
20 ques-
tions
à
développement était de 50 minutes; donc, pas une
minute
à
perdre.
Après avoir été saisi(e) par de beaux exemples de problè-
mes dont certains sont un beau défi
à
relever, après avoir
calculé des intervalles
de
temps,
tu
peux passer
à
l'étape
de comparaison
de
tes solutions d'un problème (et oui
tu
peux
en
trouver plusieurs, c'est pas défendu, c'est même
préférable) avec celle esquissée ou proposée.
Afin de ne pas allonger indément l'article, le lecteur com-
prendra
la
nécessité de donner seulement une esquisse
de
la solution de certains problèmes.
Solution
de
l'exemple
no 1
Ce problème
a
déjà été traité dans de très beaux articles.
Un
écrit par Christian Boissinotte. ENVOL, juillet
95
en utiHsant
la
géométrie analytique.
Un autre article
a
été écrit par Maurice Garançon,
En-
vol no 96, juin 96. Dans cet article monsieur Garançon
effectuait une homothétie centrée au point G et dont le
rapport est
-2.
J'invite le lecteur à examiner de lui-même
cette belle approche
Un dernier article a été écrit sur
le sujet
par Robert Lacroix,
Envol, juin 97, en fusionnant algèbre et géométrie.
L'article de monsieur Maurice Garançon a été une vraie
révélation pour moi et m'a motivé
à
étudier en profon-
deur les transformations géométriques comme outil de
résolution de problèmes. Dans la bibliographie
à
la
fin
de l'article apparaissent quelques titres de beaux livres
qui traitent du sujet.
Solution
de
l'exemple
no 2
Si
n
est le plus petit de 4 nombres entiers consécutifs, alors
P
- n{n- l)(n -
2)(n
-
3) est leur produit.
La stratégie consiste
à
supposer que la proposition est vraie
{P
est un carré
parfaiO
et montrer que n(n
-
l)(n
-
2)(n
-
3)-l-l
40
ENVOL NO 125 -
OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE
2003
est aussi un carré parfait : n{n +!)(«
+
2)(n
+
3)
+
1
= +
+
1
In^
+
6n
+
1. Devant une telle expression, un élève
de
4®
secondaire
ne
sait pas quoi faire. Mais
il
doit prou-
ver que c'est
un
carré. Mais
le
carré
de
quoi?
Le
carré
d'un polynôme du deuxième degré bien sûr; lancé sur cette
piste
il
peut trouver ce qu'il cherche.
Faire pratiquer la tactique : disposer les facteurs dans
un autre ordre
:
n(n+3)
X
(n+l)(n+2)
+1 = (n^ +
3n){n^
+
3n+2)
+ l =
(n}
+
3ny
+
2{n}
+
3n)
+ 1. La
dernière expression est
le
carré de +
3n+
1). Bien entendu, il faut aider la plupart
des élèves
à
formuler
la
conclusion.
Solution de l'exemple no
3
C'est la magie de la logique. On suppose que c'est le con-
traire qui
est
vrai, c'est-à-dire qu'il n'existe pas
de
cercle
équidistant
à
deux autres cercles de même couleur que lui.
La stratégie est d'essayer de prouver qu'il existe
un cas
qui ne respecte pas l'hypothèse. On arrive
à
une contradic-
tion. Donc
la
règle est vraie.
Solution
de
l'exemple
no 4
Je trouve ce problème très beau.
Il a
apparu dans divers
concours de mathématiques dont celui de l'AMQ (2000)
oii 10 couples étaient invités, je crois.
Après avoir bien compris l'énoncé du problème, on part
à
la chasse
à
l'interprétation des données.
1.
Il y a 8
personnes impliquées dans
le
problème; ainsi,
Christian s'informe auprès
de 7
personnes;
ça
inclut
Linda, son épouse.
2. Une personne peut donner la main
à
un maximum de
6
personnes.
3. Comme
les
nombres
de
poignées
de
mains valaient
tous d'une personne
à
l'autre,
il y a
une personne qui
a
donné
la
main
à
tout
le
monde (sauf son conjoint bien
sûr)
et
une personne
n'a
donné
la
main
à
aucune des
personnes. Cette dernière situation déroute beaucoup
de personnes, jeunes
et
moins jeunes.
(Qui est-ce qui ne sait pas vivre dans
le
groupe!)
Là on reste déroutés, il nous semble impossible de savoir à
combien de personnes Linda a donné la main. Comme elle
est l'hôtesse, c'est elle qui
a
donné
la
main
à 6
personnes.
Ah oui? Est-ce une donnée, une conclusion logique ou une
convention sociale?
Une tactique
:
Représenter par des symboles adéquats les divers
éléments du problème.
Faire un graphique ou un dessin,
un
schéma qui repré-
sente
la
situation.
En mathématiques 514 les élèves apprennent quelques no-
tions de
la
théorie des graphes.
À
souhaiter qu'ils appren-
nent
à
faire des graphes quand
la
situation
s'y
prête.
Disposons
aux
sommets
d'un
heptagone
les
personnes
auprès desquelles Christian s'est informé.
1.
2
3
figure 4a
figure 4c
La figure 4a, illustre cette situation. Les points représen-
tent les
8
personnes. Le nombre associé
à
un point repré-
sente
le
nombre de poignées
de
mains qu'une personne
a
donné. Le point central identifié par
la
lettre
C
représente
Christian.
Relions par un segment deux personnes lorsqu'elles se sont
donné
la
main. Par exemple
la
figure 4b nous montre que
la personne no
6 a
donné
la
main aux personnes numéro-
tées
5, 4, 3, 2, 1 et à
Christian pour faire
le
compte
de 6
poignées de mains.
Or,
la
personne
no 6 n'a
pas donné
la
main
à sa
personne
conjointe, donc les personnes
6
et
G
forment un couple.
Dans
la
figure 4c, nous remarquons que
la
personne no
5 a
donné la main aux personnes no 6,4,3 et 2 et nécessairement
à Christian (pas par convention sociale, mais pour avoir
le
compte juste!). EUe n'a pas donné la main à la personne no
1
car cette dernière avait donné
la
main
à la
personne
no 6.
Donc les personnes 5
et
1 forment un couple.
Vous comprenez que les personnes
no 4 et 2
forment
un
couple. Remarquons que la personne
4 a
donné bienr la
main
à
Christian
et à la
personne
no 3.
Donc les couples
sont
(6,
G)
(5, 1) (4, 2). Il
reste Christian
et la
personne
no
3
qui n'est autre que Linda.
41 ENVOL NO 125 -
OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE
2003
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