En outre, durant cette période de développement on a des phénomènes de mort neuronale, qui sont des
phénomènes normaux, programmés. Parmi tous les neurones qui sont produits certains disparaissent. Comme
dans tous tissus en construction on a un certain nombre de cellules qui disparaissent de manière naturelle au
cours de ce qu’on appelle l’organogenèse (la mise en place des tissus et des organes). Généralement on
considère que les neurones qui disparaissent sont ceux qui ne se sont pas intégrés dans les circuits, donc qui
n’ont pas établi de contact synaptique avec les autres cellules.
Ce premier type de mort neuronale est un phénomène normal au cours du développement.
2.2. Les cellules souches adultes dans le cerveau
Chez les primates, dont l’homme, on considère que ces phénomènes sont restreints à des zones très limitées
du cerveau (hippocampe, bulbe olfactif, épithélium olfactif et zone sous-épendymaire) et sont
d’importances fonctionnelles limitées. Les cellules souches à l’origine de ces neurones sont présentes en
nombre très limité au sein de niches de cellules gliales (les cellules épendymaires) et des neuroblastes.
La connaissance des mécanismes de production de ces neurones, leurs modalités de contrôle constituent des
enjeux importants pour comprendre et maîtriser la production artificielle de neurones à visée thérapeutique.
2.3. Production des neurones à usage thérapeutique
Pour l'instant, on a du mal à produire des neurones et quand on réussit, on n'arrive pas à les sur-spécialiser
(pour leur faire fabriquer de la dopamine pour la maladie de Parkinson par exemple) et quand bien même, on
n’arrive pas à leur faire faire des connexions (synapses). On commence simplement à manipuler ces trois
paramètres (quels sont les 3 paramètres ?)
Pour produire des neurones à usages thérapeutiques, il y a différentes sources :
CSE (Blastocystes; tissu nerveux embryonnaires)
Cellules de la MO
TN adulte, Neurosphères (ex: muqueuse olfactive)
Cellules « reprogrammées »
3. La mort neuronale
3.1. La mort neuronale programmée (« normal »)
Au cours du développement il existe une mort neuronale physiologique, qui contribue à l’élimination de très
nombreux neurones, indispensable à la bonne édification du système nerveux. Cette mort neuronale, très
importante quantitativement, survient par apoptose.
Cette mort neuronale concerne en particulier les neurones produits en excès qui ne sont pas intégrés dans des
circuits et qui n’ont donc pas établi de synapses. On considère que cette mort neuronale survient en raison
de l’absence des facteurs neurotrophiques produits par les cellules cibles.
Chez l’adulte et au cours du vieillissement normal, on considère aujourd'hui qu’il n’y a pas de perte
neuronale dans l’encéphale et en particulier dans le cortex cérébral. Par contre, le vieillissement apparaît
associé avec une diminution de l’arborisation dendritiques et des contacts synaptiques.
3.2. La mort neuronale pathologique
On peut distinguer deux types de situations : les maladies neurodégénératives (mécanisme touchant des
ensembles neuronaux avec des processus spécifiques) et la mort neuronale accidentelle (l’organisme va