L ` a u t r e cauchemar de Darwin

EVE
contre
LUCY
L’autre
cauchemar
de Darwin
Ou comment initier une démarche
de vulgarisation
de la pensée
scientifique par l’acte artistique ?
photo et maquette Didier Debels
http://www.compagniedesmersdunord.com
Eve contre Lucy
http://www.compagniedesmersdunord.com
l’autre cauchemar de Darwin
Un combat originel inachevé !
Au moment où la laïcité est chaque jour remise en
cause par la plus haute autorité républicaine...
Au moment où le dogme religieux demande un
moratoire sur la loi de 1905, ce « bar des sciences »
tentera de diffuser un peu de pensée scientifique et
de résister aux religieux de tous poils.
Mais, entre Eve et Lucy, le combat originel est
inachevé.
Entre le dessein intelligent et la Théorie de
l’Evolution l’homme passe de l’image de Dieu à
l’Ordre des Primates. Quelle secousse !
Rendre compte de notre monde et de ce que
nous sommes reste encore aujourd’hui : le vrai
cauchemar de Darwin.
Distribution
Mise en scène Brigitte Mounier
assistée de Françoise Baudchon
d’après les ouvrages
de Pascal Picq, Jacques Arnould et Hervé Le Guyader.
avec Solo Gomez et Brigitte Mounier
Composition musicale Jean-Philippe Resemann
Bande son Quentin Thierry
Images Franck Renaud
Costumes Camille Bigo
Production Magalie Thévenon
Une production Compagnie des Mers du Nord en coproduction
avec la Ville de Grande-Synthe et le Palais de l’Univers à Cappelle-la-Grande.
avec le soutien du Conseil Régional Nord/Pas-de-Calais, du Conseil
Général du Nord, d’intégration Républicaine et de l’Atelier Culture de
l’ULCO.
Brigitte Mounier
mise en scène, jeu.
Après avoir suivi l’enseignement de l’Ecole Supérieure du Théâtre
National de Strasbourg, sous la direction de Jean Pierre Vincent, elle
joue à Paris pendant 17 ans, au Théâtre national de L’Odéon, au Théâtre
national la Colline, à la Comédie des Champs Elysées, à Beaubourg,
aux côtés de Maurice Bénichou, André Engel, Hélène Vincent, André
Brassard et bien d’autres, ainsi que dans la décentralisation.
Elle fait une parenthèse de plusieurs années pour partir au Cirque de
Jean Richard avec un numéro d’acrobatie aérienne.
Elle débarque bien plus tard à Dunkerque et décide d’y installer, en
1996, la Compagnie des Mers du Nord, pour laquelle elle met en scène
un répertoire d’écritures délibérément contemporaines. Elle aime aussi
s’inspirer d’une histoire locale riche et souvent oubliée et ses voyages
immobiles la conduisent toujours sur des rivages où les hommes se
heurtent à un environnement géographique ou politique contraignant.
L’origine de la vie et l’évolution des espèces ont toujours agité les
esprits. L’Homme est-il une création de Dieu comme le croient les
adeptes de la génération divine spontanée ou bien est-il le produit du
hasard et de la sélection naturelle comme le pensent les biologistes
évolutionnistes aujourd’hui ?
Une forte odeur de soufre plane encore sur le sujet.
La tentation du consensus entre la science et la religion n’est
pas nouvelle. Enseigner la Création au titre de Sciences dans les
écoles et Universités, c’est le combat que mènent aujourd’hui les
créationnistes et partisans de l’Intelligent Design. Retour en force
en 2007 avec la diffusion massive dans les établissements scolaires
publics français, d’un ouvrage fondamentaliste qui nie l’évolution et
tente de démontrer que l’homme ne peut pas descendre d’un animal
inférieur.
Bien avant Darwin et sa Théorie de l’Evolution, la tentation des
religieux de faire barrage à la science, pour justifier de leur texte
de référence et d’amalgamer croyance et connaissance, ressurgit
aujourd’hui, à un moment où je me pensais émancipée de la
soumission divine et forte de l’ avancée des biologistes dans l’histoire
de l’Homos Sapiens, au moment où enfin j’avais acquis la liberté de
penser que je n’étais pas née de la côte d’un assisté, mais que j’étais
bien un être évolué, indépendant, égal à tous les autres et qui ne
devait rien à personne sinon au hasard.
Solo Gomez
jeu.
En 1988, Solo Gomez quitte son sud natal et s’installe dans la métropole
lilloise. Dans le «caveau de la treille» avec Harry Rajaobelison pianiste,
saxophoniste, contrebassiste et professeur au conservatoire de Lille en
section jazz, elle s’intéresse tout de suite à l’improvisation vocale en
onomatopée appelée «scat». Ce qui l’attire dans cette technique, c’est
qu’il faille réinventer à chaque nouvelle grille une mélodie différente sur
les mêmes accords.
De là, nait une belle rencontre avec la danse puis le théâtre. Solo
Gomez travaille avec différentes compagnies théâtrales comme la
compagnie Théâtre en Scène ou ecore la compagnie belge Totem.
En 1998 Elle chante sous la direction du compositeur Andy Elmer. En
2004 elle rencontre les caméras de cinéma dans un film de Edmond
Bensimon «Emmène-moi». Plus récemment elle a mis en scène des
contes africains, «les margouillats».
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Ce face à face entre Eve et Lucy, tente non pas de savoir si en tant
que premier homme Adam avait un nombril, mais d’exposer pas très
calmement, les tensions qui agitent les deux camps. Il n’y a pas de
morale à l’histoire et en ce début de vingt et unième siècle on ne sait
toujours pas qui va gagner.
Le principe de NOMA Non Empiètement des Magistères entre science
et religion que prône le paléontologue Stephen Jay Gould, vise à
faire accepter un cesser le feu sur le front de la biologie. Il demande
que chacun exerce ses compétences dans son domaine propre. Sur
le front de la vie quotidienne du commun des citoyens notre NOMA
s’appelle Loi 1905, dernier barrage contre l’obscurantisme.
Brigitte Mounier.
Une équipe artistique
en résidence à Grande-Synthe
18, rue Georges Clémenceau
59760 Grande-Synthe
03 28 21 02 66
[email protected]
www.compagniedesmersdunord.com
Charles Robert Darwin (12 février 1809 — 19 avril 1882)
est un naturaliste anglais dont les travaux et les théories
sur l’évolution des espèces vivantes ont profondément
révolutionné la biologie. Après avoir acquis la célébrité
parmi les scientifiques pour son travail sur le terrain et ses
recherches en géologie, il a apporté la preuve scientifique que
toutes les espèces vivantes ont évolué au cours du temps à
partir d’un ancêtre commun ou d’un petit nombre d’ancêtres
communs, grâce au processus de sélection naturelle.
Il a vu de son vivant la Théorie de l’Evolution acceptée par
la communauté scientifique et le grand public, alors que sa
théorie sur la sélection naturelle a dû attendre les années
1930 pour être généralement considérée comme l’explication
essentielle du processus d’évolution.
Aujourd’hui encore, elle constitue la base de la théorie
moderne de l’évolution. Sous une forme modifiée, la
découverte scientifique de Darwin reste le fondement de
la biologie, car elle explique de façon logique et unifiée la
diversité de la vie.