TP Biologie du Développement : La Drosophile
La drosophile est un très bon modèle pour le séquençage des premiers gènes, les
mutations spontanées.
Drosophila melanogaster, a permis l’édification de la génétique classique par Morgan
et l’étude de l’expression des gènes chez les vertébrés supérieurs et chez l’Homme.
En 1980, on étudie l’expression des gènes au cours du développement embryonnaire.
Il existe de nombreuses mutations spontanées qui affectent les caractères
morphologiques et physiologiques.
On peut aussi provoquer des mutations par des agents ionisants ou chimiques qui
permettront de caractériser les gènes affectés. Ces gènes étant conservés au niveau de
l’évolution, on peut aborder l’étude des gènes impliqués dans le développement
embryonnaire chez les vertébrés supérieurs et chez l’homme.
Le cycle de vie de la drosophile
Le développement est très rapide : en 24h le développement embryonnaire conduit à
une larve de 1er stade qui mue en 24h pour donner une larve de 2e stade. Celle-ci va muer en
24h et donner une larve de 3e stade.
Pendant ces trois stades larvaires, les organes mis en place pendant le
développement augmentent de taille. On a formation de disques invaginaux qui formeront
les structures de l’adulte.
Le 3e stade dure 48h. La larve conserve son tégument extérieur qui s’épaissit pour
donner le pupasium. C’est le stade de pupaison qui dure 4 jours durant lesquels s’effectuent
la métamorphose, déclenchée par une hormone stéroïde, l’ecdysone.
Les tissus larvaires sont détruits par histolyse tandis que les organes de l’adulte se
reconstituent à partir des disques invaginaux.
9 jours après sa fécondation on obtiendra une drosophile adulte.
L’ovogenèse
Les ovaires sont constitués de plusieurs tubes, les ovarioles qui contiennent des
chambres d’œufs, les chambres ovariennes qui sont constituées de 16 cellules : 15 cellules
nourricières et un ovocyte reliées par des ponts cytoplasmiques provenant d’une
cytodiérèse incomplète.
Dans l’ovocyte, on va avoir une accumulation de vitellus mais également des ARN
responsables de la mise en place de l’axe artéropostérieur.