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programme de reproduction, ainsi que pour l'identification dans le cadre de la CITES. Toutefois, pour être
efficace, l'utilisation de ces possibilités exige une vaste collection de référence et un système pour obtenir
rapidement des échantillons de référence d'ailleurs.
2. Raisons de dispenser les échantillons de sang, de tissus et d'ADN purifié
destinés aux études génétiques des exigences en matière de permis CITES
Une condition importante pour une utilisation rapide et efficace des techniques de l'ADN telles que décrites ci-dessus
est que les échantillons puissent être obtenus à bref délai. Cette efficacité peut être mise en danger si l'on doit obtenir
des permis d'importation et d'exportation CITES. Les échantillons représentent des "produits" ou des "parties". Ils ne
sont pas facilement identifiables, et des problèmes peuvent apparaître.
Normalement, les douanes ne seront pas capables d'identifier ces échantillons comme étant couverts par la CITES.
Toutefois, les scientifiques souhaiteraient pouvoir étiqueter leurs échantillons correctement, ce qui les rend
identifiables. En outre, conformément à la résolution Conf. 5.9, il est recommandé aux Parties d'exiger des permis pour
les spécimens lorsqu'il apparaît à la lecture des documents justificatifs ou des étiquettes qu'ils proviennent d'espèces
CITES.
Les prélèvements d'échantillons d'ADN étant effectués sur des animaux vivants et les espèces menacées n'ayant pas à
être tuées, l'obtention des permis ne sert en rien leur protection.
A l'heure actuelle, l'échantillonnage de l'ADN est régulièrement utilisé dans les programmes d'élevage en captivité pour
contrôler la consanguinité et pour la garde des stud-books. En outre, il fournit un outil efficace, pour l'administration de
la CITES, pour contrôler ces centre de reproduction. Comme l'échange de matériel d'ADN entre des Etats est plus en
plus courant, il est proposé que l'échange de matériel de ce genre soit exempté des exigences en matière de permis
CITES.
3. Critères proposés pour les dérogations
Des délais inutiles peuvent être évités en utilisant les possibilités existantes d'accorder des dérogations aux
réglementations CITES à des institutions clés (Article VII, paragraphe 6). Cependant, cette solution exclut la
possibilité de "passer commande", à bref délai, de matériel comparatif d'autres institutions (zoos, centres de
reproduction, détenteurs d'animaux de compagnie), ou de personnes privées ayant facilement accès aux populations
sauvages. La dérogation de l'Article VII ne constitue donc pas une solution tout à fait flexible et rapide.
La meilleure solution consiste à exempter les échantillons des exigences en matière de permis CITES. Le principal
problème est de définir les genres de "produits" exemptés. Afin de permettre un large usage des études de l'ADN, la
définition devrait couvrir non seulement le sang des oiseaux et des vertébrés inférieurs (qui ont des érythrocytes
nucléés), mais aussi les tissus épidermiques des mammifères, ainsi que des échantillons adéquats d'autres animaux et
de plantes. Le seul critère applicable de façon générale semble être que les échantillons devraient être si petits qu'ils
puissent être prélevés sur des êtres vivants sans leur causer de stress ou de blessures graves. Le risque de trafic illicite
d'autres types de "produits" devrait aussi être minimisé. C'est pourquoi les échantillons devraient être si petits qu'ils ne
puissent être utilisés pour blanchir de la corne de rhinocéros, des vésicules biliaires d'ours, etc. déclarés en tant que
"tissus pour étude de l'ADN".
Les plus grands échantillons qui peuvent être prélevés de façon acceptable sur des organismes vivants varient
largement d'une espèce à l'autre. Néanmoins, les échantillons qui (ensemble avec le liquide de conservation) peuvent
être contenu dans un tube de 2 ml ne devraient pas poser de problèmes, et permettent un grand nombre d'analyses
d'ADN. En outre, ceci devrait exclure la possibilité d'un commerce illicite.
C'est pourquoi nous proposons une dérogation générale aux réglementations CITES pour les échantillons conservés de
sang et d'autres tissus qui peuvent être contenus dans un tube de 2 ml (voir le projet de résolution en annexe).