FAISONS-NOUS
FACE À UNE
ÉCLOSION ?
Sous la direction d’un spécialiste des maladies infec-
tieuses du Bureau de santé de l’est de l’Ontario, des
mesures de prévention des maladies infectieuses pré-
cises seront mises en œuvre selon les caractéristiques
de transmission du microorganisme infectieux. Gen-
eral approaches include:
 La démarche générale comprend ce qui suit :
 Prise en charge des sources identifiées — humai-
nes et environnementales;
 Isolement des cas;
 Dépistage des contacts;
 Vaccination/chimioprophylaxie pour les contacts;
 Renforcement des méthodes de prévention des
infections, en particulier, l’hygiène des mains, les
précautions d’usage ou supplémentaires;
 Mesures sanitaires et d’hygiène accrues;
 Établissement des sources de propagation d’ordre
environnemental et traitement de celles-ci — eau,
air;
 Surveillance en permanence de l’efficacité des
mesures de prévention;
 Réévaluation des mesures de prévention face à
l’apparition d’un ou de nouveaux cas;
 Personnel mis au courant en tout temps;
 Consignation de tout ce qui se passe pendant l’é-
closion et bilan conservé à titre de démarche pour
ce qui est de l’amélioration de la qualité.
On parle d’éclosion lorsque le nombre de cas d’infec-
tions dépasse le nombre de cas qui survient habi-
tuellement dans un milieu donné et au cours d’une
période de temps déterminée.
Une éclosion peut également être un cas isolé d’une
infection inhabituelle et virulente.
Par exemple, un cas d’infection au virus d’Ebola dans
un hôpital du Canada serait considéré comme une
éclosion.
Les éclosions comptent pour un très faible pourcen-
tage des infections dans un hôpital, mais elles ont
toujours les répercussions suivantes :
 L’investigation des éclosions ainsi que la lutte
contre celles-ci coûtent cher;
 Elles entraînent une perturbation du fonctionne-
ment de l’hôpital;
 Elles entraînent une augmentation de la morbidi-
té et, parfois, de la mortalité.
Le présent dépliant n’aborde que de façon succincte
et générale la gestion d’une éclosion. Pour obtenir des
renseignements détaillés, veuillez vous adresser à
l’infirmière praticienne de la prévention et de la lutte
contre les infections ou l’infirmière responsable.
Qu’est-ce qu’une éclosion ?
Les répercussions d’une éclosion
Mesures de prévention H ô p i t a l G l e n g a r r y
M e m o r i a l H o s p i t a l
810-08F-09
1. Si on soupçonne une éclosion, l’infirmière res-
ponsable en avisera le praticien de prévention
et de lutte contre les infections .
2. De concert avec le service de lutte contre les
infections, on donnera une définition de cas
pour l’éclosion .
La définition de cas est l’ensemble des caractéristi-
ques communes à tous les patients et les travailleurs
de la santé touchés. Autrement dit, quelles sont les
personnes touchées et combien sont-elles?
 Prendre note de toutes les caractéristiques que
les cas ont en commun, p. ex., rash, température,
même organisme isolé par microbiologie chez les
patients actuels.
 Effectuer une vérification rétrospective des dos-
siers des patients qui ont reçu leur congé ou été
transférés récemment pour déterminer si la défi-
nition de cas s’applique à eux.
 Vérifier si les caractéristiques cliniques de mem-
bres du personnel en congé maladie correspon-
dent à la définition de cas.
 Établir une liste de chaque cas en précisant les
symptômes, l’heure où ces symptômes sont appa-
rus et sont disparus, l’endroit où se trouvait le
patient, son âge, l’unité et son sexe. Cette liste
sera envoyée au Bureau de santé de l’est de l’On-
tario (BSEO) pour vérification quotidienne.
É T A P E S À S U I V R E P O U R
C O N F I R M E R U N E É C L O S I O N
Recueillir des renseignements sur la façon dont l’infection
a pu se propager• Suivre les déplacements des personnes
infectées si nécessaire, soit l’endroit où elles se trouvaient
dans l’unité ou différentes unités, dans la section de radio-
logie du service des urgences (où les personnes infectées
pourraient avoir été en contact avec d’autres patients ou
avoir été infectées elles-mêmes).
 Y avait-il un véhicule commun (nourriture, solution in-
traveineuse, médicaments)? • Were there common at-
tending staff?
COMPARAISON DES DONNÉES
D’ENTRÉE DES CAS, DES HEURES
ET DES ENDROITS
3Lorsqu’on soupçonne que les éclosions sont liées au
milieu, on tentera de déterminer si quelque chose a
mal fonctionné dans l’immeuble
qui pourrait avoir un lien avec les
personnes infectées .
Voici des exemples :
 Panne du système de climatisation;
 Travaux de construction ou d’entretien pro-
duisant de la poussière;
 Interruption de l’approvisionnement en eau;
 Débordement des eaux usées ou fuite d’eau
dans l’immeuble.
4. Le praticien de prévention et de lutte
contre les infections collaborera avec le
BSEO pour déterminer :
 Les modes de transmission de l’agent patho-
gène en cause;
 Les périodes d’incubation et d’infectiosité;
 La nécessité d’isoler les personnes et pour
combien de temps;
 Les mesures de contrôle requises;
 La nécessité de soumettre à la chimiopro-
phylaxie les personnes ayant été en contact.
Nous remercions tout spécialement le Gram-
pians Region Infection Control Group de nous
avoir autorisés à utiliser son livret « Do We
Have An Outbreak ».
COMPARAISON DES CAS AVEC DES
ÉVÉNEMENTS INHABITUELS
C O M P A R A I S O N D E S
C A R A C T É R I S T I Q U E S
C L I N I Q U E S D E S C A S E T
D E S H E U R E S
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