• les grains de pollen
Dans les sacs polliniques, des cellules
mères de grain de pollen subissent
la méiose et engendrent ainsi des
microspores haploïdes. Chaque
microspore évolue via des mitoses en
une structure à quatre cellules : le grain
de pollen.
Le grain de pollen est enveloppé
d’une intine et d’une exine mais cette
dernière se délamine et forme deux
ballonets pleins d’air qui allègent le
grain et favorisent sa dispersion par
le vent. On trouve à l’intérieur quatre
cellules superposéees :
• Deux cellules prothalliennes aplaties qui dégénèrent par la suite lorsque le
pollen parvient à maturité.
• Une cellule anthéridiale qui donnera ultérieurement les gamètes mâles.
• Une cellule végétative dont la croissance sera à l’origine du tube pollinique.
Ces grains de pollen sont libérés à la n du printemps ; ils sont susamment
protégés et déshydratés pour être dispersés fort loin en état de vie ralentie.
b. les cônes femelles
L’appareil reproducteur femelle est constitués de cônes qui se forment par paire à
l’extrémité de certaines pousses de l’année en cours. Cependant, la biologie des
cônes femelles s’étudie sur l’ensemble de leur évolution qui s’étale sur plusieurs
années (voir illustration page 2).
• les rameaux fertiles femelles
Les jeunes rameaux (= de l’année) femelles sont porteurs de feuilles courtes
et étroites (comme les rameaux mâles). À leur extrémité, juste au-dessous du
bourgeon terminal du rameau, un ou deux cônes se développent. Leur évolution
se poursuivra sur trois années.
• organisation du cône femelle
Cônes de première année
Ils sont insérés juste sous le bourgeon terminal. De couleur rouge violacé, ils
mesurent environ un centimètre de long.
Chaque cône est constitué par un ace sur lequel sont xées des bractées
(= feuilles modiées). À l’aisselle de chaque bractée, on trouve une écaille
rougeâtre qui porte, à la face supérieure, près de l’axe, deux ovules
nus (gymnospermie). Les écailles ovulifères, très développées, cachent
complètement les bractées axillantes.
Alors que, dans le cône mâle, l’écaille fertile s’insère directement sur l’axe et a
la valeur d’une feuille modiée, ici l’écaille ovulifère s’insère à l’aisselle d’une
bractée et a donc la valeur d’un rameau. Cette considération, ajoutée à des
considérations d’ordre embryologique et paléontologique, fait homologuer
l’écaille fertile à une eur réduite à un carpelle unique. Le cône femelle est
donc une inorescence, un épi de eurs femelles, alors que le cône mâle est
une eur.