Orphée et la morsure du serpent, d’Yvan Pommaux
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Amorce
«Les histoires d'amour finissent mal, en général…»
Et si la chanson avait raison ?
Cette histoire remonte à l'époque lointaine les aventures des
dieux se mêlaient à celles des hommes.
Orphée, extraordinaire musicien, tombe éperdument amoureux de la
belle Eurydice. Ils décident de se marier mais, le soir même des
noces, Eurydice meurt d'une morsure de vipère.
Fou de douleur, Orphée se lance dans une aventure qu'aucun
humain n'a encore tentée : aller chercher sa bien-aimée elle
est, au royaume des morts, et la ramener parmi les vivants
1. Les serpents
Venimeux, inquiétants, quasi invisibles, ils n'ont pas bonne presse.
Et pourtant, à peine quinze pour cent des trois mille cent quarante-
neuf espèces recensées sont venimeuses.
Si, en Afrique ou en Asie, les cas de morsures mortelles sont assez
fréquents, ils restent très rares en Europe. Eurydice n'a vraiment
pas eu de chance !
Les serpent sont avant tout de petites merveilles de l'évolution,
capables de s'adapter aux milieux les plus divers, depuis les fonds
marins jusqu'au déserts les plus torrides, en passant par le cercle
polaire que la vipère péliade est seule à oser franchir ! Sans oublier
que la plupart des serpents, en débarrassant les humains des
rongeurs qui prolifèrent, sont très utiles.
Bref, voilà des animaux à (re)découvrir…
Ressources :
Il existe une douzaine d'espèces en France (quatre variétés de
vipères et huit de couleuvres) dont plusieurs sont protégées. La
Société d'herpétologie (science des reptiles) en publie la liste.
http://lashf.fr/listerouge.php
Orphée et la
morsure du
serpent
d’Yvan Pommaux
VOS ANNOTATIONS
9 à 12 ans
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VOS ANNOTATIONS
- Distinguer une couleuvre d'une vipère Pas toujours facile, mais
l'école de Voissant (Isère) qui a travaillé sur la couleuvre
d'Esculape donne des points de repère.
http://www.ac-grenoble.fr/telepole/voissant/couleuvre/
http://www.ac-grenoble.fr/telepole/voissant/couleuvre/page5.html
- De la documentationrieuse et des photos sur les sites serpents
de France et Coronella qui proposent pour chacune des douze
variétés un descriptif de l'animal, de son habitat et de son
comportement, ainsi que son aire de répartition.
http://www.serpentsdefrance.fr/Galleriephoto.php
http://coronella.free.fr/serpents.php
Voici, par exemple, la page de la vipère aspic, sans doute
responsable de la mort d'Eurydice.
http://www.serpentsdefrance.fr/Vipereaspic.php
- Très riche en photos, Herpetofauna (en anglais) recense les
amphibiens et reptiles d'Europe.
http://www.hylawerkgroep.be/jeroen/index.php?id=47
- Serpents du monde ne donne pas la liste de tous les serpents du
monde, mais offre une documentation claire et précise sur leur
habitat, leur locomotion, leur reproduction…
http://snake8.free.fr/
Autant de sujets que l'on trouve également sur les pages de
Squamata.
http://squamata.free.fr/
- Les amateurs de précision trouveront sur la Reptile Database la
description un peu (!) austère mais très scientifique de la quasi-
totalité des espèces répertoriées.
http://www.reptile-database.org/
- Rafi Toumayan est photographe animalier et spécialiste des
reptiles. Son site présente plus de sept cents photos prises dans
tous les coins du monde. Spectaculaire !
http://www.photos-serpents.com/
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2. Mythologie
Des dieux, des demi-dieux, des héros, des histoires d'amour
invraisemblables et des mythes qui marquent encore notre époque…
La mythologie grecque est une inépuisable mine d'histoires et de
personnages.
Par où commencer ?
Peut-être par les douze dieux “olympiens” qui sont les plus
célèbres… Vous trouverez en annexe la carte didentité de chacun
d’eux avec le nom grec, le nom latin, les symboles qui les
accompagnent et une biographie, à distribuer à vos élèves.
Et pour en savoir plus…
- Le site mythologie classique
http://mythologica.fr/grec/
- Cette page très simple du collège Salmona (Académie de Rouen)
sur les principaux dieux.
http://colleges.ac-rouen.fr/salmona/latin/Peter/4Bles dieux.html
- Le site Sacra Moneta présente des pièces de monnaie anciennes
à l'effigie des dieux.
http://lnk.nu/sacra-moneta.com/1g53.html
- Mythologie, mais aussi vie quotidienne, loisirs, chronologie… le site
Olympos offre un panorama très complet de la Grèce antique.
http://www.e-olympos.com/
3. Mots grecs
Orphée, Eurydice, Sisyphe… Mais aussi pharmacie, thermomètre ou
chrysanthème… Des “y” (grecs) et des “h” en pagaille, pas de doute,
voilà des mots d'origine grecque !
Mais les mots aussi courants et “facilesqu’argile, cinéma, machine,
océan, beurre ou amande nous viennent également tout droit du
grec.
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Travailler avec une classe sur l'étymologie, science qui s’occupe de
l’origine des mots, est une façon passionnante de mieux comprendre
les mots français, de “fixer” leur orthographe (encore un mot grec !)
et plus encore de constater que ces mots, aussi compliqués ou
simples soient-ils, ont une histoire qui permet d'en mieux saisir le
sens.
Quelques pistes…
- Répertorier des mots usuels. Le vocabulaire scolaire utilise
nombre de mots "savants" d'origine grecque, qui ne sont que
rarement expliqués : mathématique, orthographe, gymnastique,
géographie, géométrie, physique, bibliothèque, arithmétique…
- Classer ces mots en fonction de leurs caractéristiques : ceux qui
ont des "ph", ceux qui ont des "y", ceux dans lesquels un élément
revient (-géo, -graphie, etc…)
- Expliquer l'origine de ces orthographes.
Par exemple… Pourquoi certains mots s'écrivent-ils avec "th" ?
L'alphabet grec comporte deux «t». Le τ (tau) qui a donné notre "t",
et le θ (thêta) qui a donné notre "th", comme dans théâtre, thème,
théorie, thermomètre, orthographe…
- D'où vient le "ph" de géographie, d'orthographe, de phare
ou de pharmacie ?
C'est encore une histoire d'alphabet.
Les grecs utilisaient la lettre φ (phi) pour transcrire le son [f]. Le
français, qui aime bien se compliquer la vie, a gardé deux façons
d'écrire ce son, une façon “savante” (ph) et une façon populaire (f).
Les Espagnols, par exemple, ont simplifié en n'utilisant que le "f"
(geografia, farmacia…).
- Pourquoi parle-t-on du "y" (i grec) ?
Ce serait plutôt un "u grec". Il vient de la lettre grecque υ (upsilon)
qui se prononçait [y] (l'alphabet phonétique l'a conservée). On le
trouve dans gymnastique, lyre, oxygène ou papyrus…
- Donner le sens de mots couramment utilisés.
Géo, graphie, ortho… autant d’éléments qui reviennent (géométrie,
géographie, orthophoniste, orthodontiste…) et qui gagnent à être
expliqués pour que le français ne soit pas du chinois.
Ce site recense les termes les plus courants, mais un dictionnaire
étymologique ne sera pas de trop.
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Pour aller plus loin
- L'alphabet grec
http://www.greceantique.net/l-alphabet-grec.php
- Un lexique de près de 700 mots courants hérités du grec.
http://projetbabel.org/ellenika/lexique.htm
- L'aventure des écritures sur le site de la BNF.
http://classes.bnf.fr/dossiecr/in-voyel.htm
4. Au théâtre
Quelle étrange histoire, que celle d'Orphée ! Que comprendre, et
comment le comprendre ?
Comme pour tous les mythes, de nombreuses interprétations sont
possibles.
Une bonne façon de se “couler dans cette histoire d'amour, de
musique et de mort, est de la mettre en voix voire en scène !
Il s'agit d'un projet de longue haleine, qui exige plusieurs étapes
et une solide implication des enfants.
1/ Lire
La première étape est, bien sûr, de lire Orphée à plusieurs reprises,
en repérant les différents personnages et leurs rôles dans le drame.
2/ Écrire
Le texte d'Yvan Pommaux n'est pas toujours dialogué. Pour pouvoir
le mettre en voix, il faut faire parler les différents personnages.
Cette étape peut se faire avec l'ensemble de la classe, en
choisissant les propositions les plus pertinentes.
Le texte sera découpé en séquences courtes qui permettront de s'y
retrouver et de travailler scène par scène.
Il est possible de prévoir un narrateur “récitant” qui assurera la
liaison entre les différentes scènes.
Il est également possible de mettre en place un chœur de plusieurs
voix disant le même texte en même temps, comme dans le théâtre
antique.
Le texte sera relu plusieurs fois en cours d'écriture, afin que chacun
s'en imprègne.
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