Relation de parenté entre êtres vivants/ Vérifier ses connaissances : Exercice 1p36 : lecture d’un arbre phylogénétique a/ faux : sur un arbre une espèce possède les innovations évolutives apparues chez ses ancêtres. le cobaye possède les caractères : mâchoires, doigts, amnios, placenta le gésier est un caractère dérivé propre au crocodile et kiwi, apparu chez leur ancêtre commun exclusif. b/ faux : sur un arbre, au plus deux espèces partagent un nombre important de caractères à l’état dérivé, au plus elles ont un lien de parenté étroit. le bonite et le xenope ne sont pas d’après cet arbre les organismes ayant la plus grande parenté, en effet ils ne partagent qu’un caractère à l’état dérivé (mâchoires), alors que dans cet arbre les deux espèces les plus proches sont le crocodile et le kiwi puisque ce sont eux qui partagent le plus de caractères dérivés en commun (4 innovations évolutives : mâchoires, doigts, amnios, gésier) c/ faux : sur un arbre, l’innovation évolutive possédée par un dernier ancêtre commun apparaît sur la branche menant à cet ancêtre. Le dernier ancêtre commun 2 ne possède pas d’amnios, ce caractère étant apparu chez l’un de ses descendants. d/ vrai : sur un arbre, l’innovation évolutive possédée exclusivement par des espèces apparentées est présente sur la branche menant à l’ancêtre commun à ces espèces. Le crocodile et le kiwi possèdent des innovations évolutives communes, mâchoires, doigts, amnios, gésier, et sont les seules à posséder le gésier. e/ faux : un groupe a un sens dans la classification phylogénétique s’il réunit des espèces qui partagent une innovation évolutive et qu’elles ont un dernier ancêtre commun qui leur est exclusif. Dans l’ancienne classification la lamproie et la bonite appartiennent au groupe des poissons, or la bonite partage une innovation évolutive , la mâchoire, avec le xenope, le crocodile, le kiwi et le cobaye, qui n’est pas possédée par la lamproie ; le dernier ancêtre commun à la lamproie et à la bonite est aussi un ancêtre commun au xenope, crocodile, kiwi et cobaye qui ne font pas partie du groupe des poissons de l’ancienne classification. Le groupe des poissons n’a pas de sens du point de vue évolutif. Exercice 2p36 : utilisation d’une matrice taxon-caractère. a/ faux: un caractère est informatif pour établir des liens de parenté, si parmi les espèces considérées il est présent sous deux états différents (au minimum). Ce caractère ne peut être utilisé pour établir des liens de parenté que s’il est partagé par au moins deux espèces, on précise les liens de parenté sur le partage de caractères à l’état dérivé et non sur le partage de caractère à l’état primitif. Le placenta est une innovation évolutive propre à l’otarie, à lui seul ce caractère ne permet pas de préciser les liens de parenté entre la lamproie, le crocodile, le merle, l’otarie et la sardine. b/ vrai : en utilisant le même principe qu’en a/, la présence de doigts est une innovation évolutive présente chez le crocodile, l’otarie et le merle, ces espèces sont plus proches entre elles qu’elles ne le sont de la lamproie et de la sardine chez qui cette innovation est absente. c/ faux: au plus deux espèces partagent un nombre important de caractères à l’état dérivé, au plus elles ont un lien de parenté étroit. La matrice montre que le crocodile et le merle partagent 3 innovations évolutives : amnios, doigts, gésier alors que l’otarie et le merle ne partagent que 2 innovations évolutives : amnios, doigts. Le merle est donc plus proche du crocodile que de l’otarie. d/faux : utilisation du même principe qu’en c/ la lamproie et la sardine ne partagent pas d’innovations évolutives, ce ne sont donc pas les organismes les plus apparentés de cette matrice. Exercice 3p36 : utilisation de données moléculaires. a/vrai le document présente les séquences partielles du gène codant pour une protéine, on compare ces séquences présentes chez l’homme, le chimpanzé, le cheval, le lapin, le coq, le canard, le saumon. Chez toutes ces espèces ces séquences présentent de fortes similitudes, il s’agit donc de gènes homologues. La présence de molécule homologues chez différentes espèces traduit une origine commune aux espèces qui le possèdent. Ainsi, l’homme, le canard, le lapin partageant cette molécule homologue, ont un ancêtre commun. b/ faux : le saumon est un organisme actuel qui partage ce gène homologue avec d’autres espèces. Les différentes espèces ayant cette molécule homologue, ont un ancêtre commun chez qui cette molécule est apparue. Le gène codant cette protéine n’est donc pas apparu chez le saumon. c/ faux : lorsqu’on compare des séquences de molécules homologues, les espèces possédant le plus de ressemblance dans la séquence de leur molécule homologue, ont la parenté la plus étroite. Le cheval et le lapin ont 3 différences dans la séquence de cette molécule, alors que l’homme et le chimpanzé n’ont aucune différence dans la séquence de cette molécule, l’homme et le chimpanzé ont la parenté la plus étroite d’après cette comparaison moléculaire. d/ vrai : utilisation du même principe qu’en c/ le coq et le canard ont 2 différences dans la séquence de ce gène, ce qui est faible mais supérieur au résultat de la comparaison homme chimpanzé (aucune différence dans cette séquence). D’après les informations fournies, le coq et le canard possède une parenté étroite, mais ce n’est pas la plus étroite parenté entre espèces de l’échantillon fourni (homme et chimpanzé sont les plus proches parents d’après cette comparaison) exercice 4p 36 : les groupes reconnus dans la classification phylogénétique. un groupe a un sens dans la classification phylogénétique s’il réunit des espèces qui partagent une innovation évolutive et donc qui ont un dernier ancêtre commun qui leur est exclusif.(groupe monophylétique). a/ vrai : le dauphin, l’homme et le chat possèdent 2 innovations évolutives qui leurs sont propres : allaitement et placenta, ces espèces ont un dernier ancêtre commun qui leur est exclusif et constituent avec cet ancêtre un groupe reconnu dans la classification phylogénétique (groupe monophylétique) (mammifères) b/ faux : le lezard, la tortue, le crocodile faisaient partie du groupe des reptiles dans l’ancienne classification, ce groupe n’est pas reconnu dans la classification phylogénétique puisque le crocodile partage une innovation évolutive avec le merle et possède donc un dernier ancêtre commun plus récent avec le merle qu’avec le lézard et la tortue. D’autre part, sur l’arbre proposé si on délimite le groupe des reptiles avec le dernier ancêtre commun aux représentants de ce groupe, il faudrait y inclure le merle, le dauphin, le chat et l’homme, qui ne font pas partie de l’ancien groupe des reptiles. c/ faux : si on inclut le groupe des oiseaux à celui des reptiles, le groupe des reptiles ne constituera pas un groupe reconnu dans la classification phylogénétique, puisque l’ancêtre commun au lézard, crocodile, tortue et merle et aussi celui des mammifères présentés. Par contre le groupe formé par le crocodile et le merle est monophylétique.