à défaut : mieux vaut un conteneur moins adapté (conteneur dépliable en carton, flacon –de sérum…) que pas de conteneur du tout.
Respect de la filière spécifique de ramassage, de transport et d’élimination concernant
•
les Déchets d'Activité de Soins à Risques Infectieux (DASRI).
II. Infections associées aux soins
De quoi parle-t-on ?
Une infection est associée aux soins lorsqu’elle est contractée lors des activités de soins :•
en milieu hospitalier (infection nosocomiale) ; –
ou en ambulatoire. –
Par définition, elle n'est présente ni en phase d'incubation ni au début des soins.•
Infections endogènes et exogènes
En cas d'infection endogène, le malade s’infecte avec ses propres germes, à la faveur d’un •
acte invasif et/ou en raison d’une fragilité particulière.
En cas d'infection exogène, le malade est infecté par des germes provenant de l’envi-
•
ronnement :
germes provenant d'un autre malade, transportés par le personnel soignant le plus
–souvent ;
germes extra-hospitaliers importés par les visiteurs ou le personnel soignant ;
–
germes associés à une contamination de l'environnement : eau, nourriture, matériel –
mal stérilisé...
Modes de transmission et facteurs favorisants
Les infections associées aux soins peuvent se transmettre de 2 façons :•
par les mains (voie manuportée), par contact direct ou indirect avec un support secon- –dairement contaminé : matériel, surfaces, eau, nourriture ;
par l'intermédiaire de particules en suspension dans l'air ou de gouttelettes véhicu-
–lées par l'air (voie aéroportée) : salive, sécrétions des voies aériennes supérieures,
éternuements, toux.
Plus de 90 % des infections associées aux soins sont transmises par les mains.
•
Les facteurs favorisants sont nombreux :•
architecture mal adaptée avec notamment promiscuité des patients et mauvaise orga- –nisation du travail ;
entretien et désinfection des locaux non respectés, non-respect des règles d’asepsie,
–non-respect des procédures de soins ;
manque d’hygiène corporelle des patients et du personnel (notamment hygiène des
–mains insuffisante) ;
déficit immunitaire des patients ;
–
gestes invasifs non indispensables (par ex. : risque d’infection urinaire x 7 si sondage vésical). –
I. Hygiène hospitalière de base
L'hygiène hospitalière de base comprend l'ensemble des mesures non spécifiques destinées
à prévenir la transmission d'agents pathogènes entre patients, de patient à soignant et de
soignant à patient.
Mesures concernant le personnel
Douche quotidienne indispensable avant la prise de fonction afin de réduire la flore •
microbienne.
Tenue professionnelle changée tous les jours et chaque fois que nécessaire (en cas
•
de souillure).
Cheveux propres et attachés.
•
Port de bijoux non autorisé (ni bague, ni montre, ni bracelet, ni boucles d’oreilles pen-•
dantes, ni collier long).
Ongles propres, courts et sans vernis.
•
Lavage des mains systématique avant de revêtir et après avoir enlevé la tenue professionnelle.•
Mise à jour et suivi des vaccinations couvrant les infections potentiellement transmissi-•
bles en milieu de soins (en particulier hépatite B).
Mesures concernant les locaux
Nettoyage et désinfection soigneux et quotidiens des locaux, en commençant par les •
chambres les moins contaminées.
Dans chaque chambre, nettoyage des objets les moins sales avant les plus sales.
•
Application de protocoles spécifiques pour la désinfection de certains locaux à risque •
particulier (bloc opératoire, réanimation…).
Mesures concernant le linge
Tri du linge avec utilisation de sacs en plastique de couleurs différentes pour séparer le •
linge propre du linge sale ou contaminé.
Nettoyage et désinfection réguliers des chariots de transport du linge.
•
Protection des employés en contact avec le linge sale (vaccination, tenue de protection…).•
Mesures concernant le tri des déchets
Le tri des déchets est un véritable acte de soins, qui commence dès la production des •
déchets et vise à faciliter leur élimination.
Séparation des circuits propres et sales, sans possibilité de croisement ni de retour en arrière.
•
Conditionnement des objets piquants et tranchants dans des conteneurs spéciaux :•
le conteneur idéal : stable, imperforable, étanche, avec fermeture inviolable, permettant –de visualiser le niveau de remplissage et de démonter les aiguilles d’une seule main ;