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cérébrales évolutives non traitées (voir PHARMACOLOGIE DÉTAILLÉE, Pharmacologie de
l’innocuité).
Interactions médicament-médicament
L’administration concomitante de COTELLIC et d’un inhibiteur puissant ou modéré du CYP3A
peut augmenter l’exposition au cobimétinib. Ne pas administrer d’inhibiteurs puissants ou
modérés du CYP3A pendant la prise de COTELLIC (voir INTERACTIONS
MÉDICAMENTEUSES). Si l’administration concomitante à court terme d’un inhibiteur modéré
du CYP3A est inévitable pour un patient prenant COTELLIC à 60 mg, passer à 20 mg tout au
long de la prise de l’inhibiteur. Effectuer un suivi étroit de l’innocuité chez les patients. Après
l’arrêt de la prise de l’inhibiteur modéré du CYP3A, reprendre l’administration de COTELLIC à
la dose antérieure. Ne pas administrer d’inhibiteur modéré du CYP3A aux patients prenant une
dose réduite de COTELLIC (40 ou 20 mg par jour) (voir POSOLOGIE ET
ADMINISTRATION).
Carcinogenèse et mutagenèse
Aucune étude n’a été menée sur la carcinogénicité du cobimétinib (voir TOXICOLOGIE). Dans
le cadre de l’essai de phase III, l’incidence d’un second mélanome primitif a été de 0,4 % dans le
groupe ayant reçu l’association COTELLIC-vémurafénib, comparativement à 2,6 % dans celui
ayant reçu l’association placebo-vémurafénib. Dans le cadre de ce même essai, l’incidence du
carcinome basocellulaire a été de 4 % dans le groupe ayant reçu l’association
COTELLIC-vémurafénib, tandis qu’elle a été de 2 % dans celui ayant reçu l’association
placebo-vémurafénib.
Troubles cardiovasculaires
Les patients dont la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) était soit en dessous de la
limite inférieure de la normale de l’établissement, soit inférieure à 50 %, présentant une
insuffisance cardiaque congestive symptomatique de classe 2 ou plus selon la NYHA, un
intervalle QTcF > 450 ms ou une hypertension non maîtrisée de grade 2 ou plus ont été exclus de
l’étude de phase III (voir RÉACTIONS INDÉSIRABLES).
Il y a lieu de tenir compte des problèmes cardiaques, des médicaments ayant un effet sur la
fréquence cardiaque ou les paramètres de l’ECG ainsi que de la nécessité de surveiller la
fréquence cardiaque ou les résultats de l’ECG si COTELLIC est prescrit comme indiqué sur le
plan clinique.
Dysfonction ventriculaire gauche
L’innocuité de COTELLIC n’a pas été établie en présence d’une FEVG réduite.
Dans le cadre de l’étude de phase III, tous les patients ont passé régulièrement des évaluations de
la FEVG, soit par échocardiographie, soit par ventriculographie isotopique, pendant le
traitement. Une diminution de la FEVG par rapport au départ a été signalée chez des patients
ayant reçu COTELLIC (voir RÉACTIONS INDÉSIRABLES). Des diminutions de la FEVG de
grade 2 ou plus ont été signalées chez 7 % des patients ayant reçu l’association
COTELLIC-vémurafénib, comparativement à 3 % de ceux ayant reçu l’association
placebo-vémurafénib. Dans le groupe ayant reçu COTELLIC en association avec le
vémurafénib, le délai médian avant la première baisse de la FEVG (tous grades confondus) a été