3 – CHOIX
Pour assurer la protection des personnes avec un seul interrupteur de
position à manœuvre positive d’ouverture, il convient donc de choisir
un appareil :
– ayant des caractéristiques électriques compatibles avec celles du
ou des autres composants qu’il commande,
– avec un élément de contact à action dépendante pour les faibles
charges, ou à action brusque indépendante puis dépendante par sur-
course dans le cas contraire,
– équipé d’un organe de commande le plus simple possible, afin
d’éliminer au maximum les risques de panne et de déréglage (les types
1a et 1b conviennent bien ; les types 2a, 2b, 3a et 3b doivent être
exclus, le type 3c doit être utilisé avec précaution, compte tenu du
sens d’attaque),
– doté d’une enveloppe permettant une fixation indéréglable, du type
à double isolement (symbole 8),
ou avec borne de mise à la terre (à raccorder obligatoirement),
– ayant un degré de protection minimale IP54 (norme EN 60-204-1,
§ 13.3 [3]),
– commandé en très basse tension (24 ou 48 V) chaque fois que pos-
sible.
4 – MONTAGE
L’interrupteur de position répondant aux critères précédents doit être
commandé par un élément indéformable solidaire du protecteur
mobile en rotation ou en translation. L’organe d’attaque, une came,
une rampe rectiligne ou curviligne, doit actionner directement l’organe
de commande.
Ce mode de commande par action mécanique positive (NF EN 1088,
[1]) offre notamment l’avantage de supprimer toute possibilité :
– d’actionner l’interrupteur intempestivement,
– d’annuler la fonction de contrôle.
La came ou la rampe, après réglage, doit être immobilisée durable-
ment pour éviter tout déplacement accidentel. Elle doit donc être sou-
dée, rivée ou goupillée par exemple.
5 – MISE EN PLACE
Pour assurer le montage correct d’un interrupteur de position utilisé
pour la protection des personnes,
IL FAUT :
– tenir compte des prescriptions techniques fixées par le fabricant,
notamment existence d’une surcourse,
– choisir une zone d’implantation de l’appareil où ce dernier sera le
moins exposé aux chocs, projections de poussières, liquide de coupe...
Le capoter si nécessaire.
SUR LE PLAN MÉCANIQUE :
– fixer l’interrupteur sur le bâti préférentiellement,
– immobiliser l’appareil de telle manière qu’il ne puisse ni glisser, ni
pivoter :
• en choisissant des enveloppes dotées de trous cylindriques,
• en freinant les vis ou boulons de fixation,
• en mettant en place une butée après réglage, dès l’instant où
les trous prévus dans l’enveloppe sont oblongs, comme illustré ci-
contre.
Carter fermé
Carter fermé
Carter ouvert
Carter ouvert
Exemple de mode de commande par action mécanique positive
Butée rivée après réglage en position de l’interrupteur