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Procédure
A. Les élèves réalisent successivement les schémas ci-dessous
, à l’aide des deux piles et des
deux ampoules (6 V/0,1 A). Ils mesurent à chaque fois les tensions (U) et les courants (I), et
calculeront en outre les produits U.I.
B. Les élèves branchent un récepteur (par exemple une ampoule à incandescence) de
puissance connue à un générateur dont la tension correspond à la tension nominale du
récepteur. Ils placent en outre un ampèremètre et un voltmètre dans le circuit de manière à
vérifier la puissance indiquée par le constructeur. Ils peuvent aussi utiliser directement un
wattmètre basse tension si le laboratoire en dispose.
C. Les élèves comparent les puissances indiquées (si disponibles) et les puissances réelles de
différents récepteurs semblables fonctionnant sous 220 V, à l’aide d’un wattmètre 220 V. Ils
déterminent en outre l’énergie consommée par les récepteurs au bout d’une heure (en kWh)
et l’extrapolent à une année en supposant que les récepteurs fonctionnent 2 heures par jour
en moyenne.
Note pour le professeur
La partie A de l’expérience permet aux élèves de se rendre compte que la puissance totale est
doublée
, que l’on double le courant (deuxième schéma) ou la tension (troisième schéma, tout en
maintenant l’autre grandeur constante. Cela est donc en accord avec la loi de la puissance : P = U.I.
La partie B permet à l’élève de vérifier quantitativement la loi de la puissance, ou encore le rôle d’un
wattmètre. La puissance indiquée par le constructeur reste valable, que le récepteur soit alimenté en
continu ou en alternatif.
La partie C permet à l’élève de se familiariser avec l’unité la plus utilisée de l’énergie électrique
consommée : le kWh.
Prolongement possible
Mesurer la puissance et la durée requises pour obtenir une même élévation de la température d’une
certaine masse d’eau, et donc lui communiquer une même énergie thermique, sous deux tensions
différentes ou en utilisant un nombre différent de résistances chauffantes branchées en parallèle. A
partir de ces mesures, effectuer le produit de la puissance par la durée de deux manières différentes :
d’une part en calculant la puissance en watt et la durée en seconde, ce qui produit une énergie
transférée en joule, et d’autre part en calculant la puissance en kilowatt et la durée en heure, ce qui
produit une énergie transférée en kilowattheure. De cette manière, les élèves comprendront mieux la
justification du facteur de conversion des joules aux kilowattheures.
On peut utiliser à cette fin l’éditeur de schéma « Dia » à télécharger sur http://live.gnome.org/Dia, page consultée le 31
octobre 2014 (voir le tutoriel sur le site sciences de la FESeC).
En réalité, la puissance obtenue dans les deuxième et troisième montages n’est jamais tout-à-fait le double de la
puissance dans le premier montage : pour que ce soit le cas, il faudrait que les deux piles soient en parfait état et les
ampoules parfaitement semblables… De plus, l’ampèremètre influence aussi quelque peu la valeur du courant.