En 1S vous avez vu que la mise en place du phénotype fonctionnel du système cérébral impliqué dans la
vision repose sur des structures cérébrales innées, issues de l’évolution et sur la plasticité cérébrale au
cours de l’histoire personnelle d’un individu.
Le cortex moteur est-il lui aussi affecté par cette plasticité ?
1) La plasticité du cortex moteur.
a. Le constat d’une variabilité individuelle. Doc 1 et 2 page 382
On établit par IRMf les régions du cortex moteur activées de différents sujets. Quatre sujets, de même âge,
A, B, C et D exécutent successivement huit mouvements différents. Chaque mouvement est répété
pendant plusieurs minutes et ne met en jeu qu’une région musculaire restreinte.
Le cortex moteur se met en place lors du développement embryonnaire. Les grandes étapes de ce
processus sont identiques pour tous les individus.
Les cartes motrices des différents individus ne sont pas identiques, elles montrent des différences
importantes. Si la localisation du cortex moteur est toujours identique, la disposition et la surface de
chacune des aires sont très variables d’un individu à l’autre.
Les grandes étapes de la mise en place du cortex moteur sont identiques pour tous les individus mais!
leurs activités en relation avec la plasticité sont à l’origine des différences observées.
Plasticité : capacité́ qu’a le cerveau de modifier les réseaux de neurones en réponse à une stimulation
environnementale.
b. Les effets de l’apprentissage. Doc 3 et 4 page 383 :
- Grandir : selectionner des connections ? : https://vimeo.com/121768894
- Etudes expérimentales : On cherche à monter que L’apprentissage modifie l’organisation du cortex
moteur . Des chercheurs ont placés deux groupes de singes dans les conditions suivantes :
- Le premier groupe A doit saisir des croquettes de nourriture placées sur un petit plateau localisé à
l’extérieur de leur cage présentant des barreaux ;
- Le deuxième groupe B doit saisir les croquettes sur un grand plateau.
Du fait du dispositif (petit ou grand plateau), les singes du premier groupe ne peuvent utiliser qu’un ou
deux doigts pour saisir les croquettes alors que les singes du deuxième groupe peuvent se servir de la
totalité de leur main. Une tâche est donc plus difficile à réaliser que l’autre.