Résumé
Dans le but de mieux connaître les richesses présentes au nouveau Parc de la rivière Mitis, un
inventaire à caractère écologique a été réalisé à l’été 2002. Cet inventaire écologique comportait
plusieurs volets : un inventaire forestier pour recenser les essences d’arbres et les différents
peuplements présents, ainsi qu’un inventaire écologique pour recenser les espèces végétales
présentes et ainsi pouvoir protéger les milieux qui contiennent des espèces rares ou menacées.
Finalement un inventaire faunique a été réalisé afin de recenser les habitants du Parc,
principalement les mammifères et les oiseaux.
Le Parc, situé à Sainte-Flavie entre l’Institut Maurice Lamontagne et les Jardins de Métis à
Grand-Métis, englobe un petit territoire de 19 hectares. Ce territoire est limité par la Baie Mitis au
nord, par la rivière Mitis à l’est ainsi que par la route 132 et par des terrains privés au sud et à
l’ouest.
L’inventaire a été réalisé sur 11 transects, contenant chacun un nombre précis de placettes
échantillon, pour un total de 79. Le recensement se faisait sur quatre strates : arborescente,
arbustive, herbacée et muscinale.
Six types de peuplements forestiers ont été identifiés, partagés en trois types de couverts, soit
résineux, feuillu ou ouverture en forêt. Les types de peuplement retrouvés au Parc comprennent
la sapinière, la pessière blanche, la cédrière, la tremblaie, l’érablière rouge, l’érablière boréale, la
bétulaie blanche et l’ouverture en forêt. Ces milieux, situés dans le domaine bioclimatique de la
sapinière à bouleau jaune, renferment une grande richesse floristique. Plus d’une vingtaine
d’arbres ont été recensés, 23 espèces de ptéridophytes, une quinzaine d’arbustes, environ 160
herbacées, 19 espèces muscinales et finalement, une vingtaine d’espèces de champignons.
Plusieurs espèces d’animaux ont également été observées, soit 68 espèces d’oiseaux, 13
espèces de mammifères, quatre espèces de reptiles et une quarantaine d’espèces
d’arthropodes. Ces espèces sont distribuées parmis les cinq types d’habitat principaux, soit les
peuplements résineux, les peuplements feuillus, l’élévation rocheuse, le marécage et l’ouverture
en forêt. Peu de plans d’eau sont présents sur le site, mais ils sont très importants pour la faune
qui y habite.
La forêt du Parc est, en général, un peu perturbée. Certains secteurs sont dénaturés par des
coupes forestières ou des chablis. D’autres sont au stade mature, quoique les essences d’arbres
présentes soient souvent des feuillus de lumières ou des espèces très communes. Par contre, le
sous-bois est des plus riches. Des espèces végétales particulières y prolifèrent. Ces milieux
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