HISTOIRE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES MASTER MATHEMATIQUES ET APPLICATIONS : ENSEIGNEMENT ET FORMATION vendredi 25 novembre 2011 Éléments d’histoire de la géométrie vendredi 25 novembre 2011 Pour rappel... vendredi 25 novembre 2011 Calculs sur des figures BM85194 vendredi 25 novembre 2011 Papyrus Rhind Les Eléments d’Euclide • • Euclide (-3e s., Alexandrie) • Manuscrits complets du 9e s., fragments antérieurs • Livres 1 à 6= géométrie plane (et rapports entre grandeurs), Livres 7 à 9 = «arithmétique», Livre 10 = incommensurables, Livres 11-13 = géométrie solide vendredi 25 novembre 2011 Eléments : 465 propositions en 13 livres Euclide imprimé en arabe, extrait de l’article de F. Acerbi in http://images.math.cnrs.fr/Euclide.html • Livres I et II: triangles et parallélogrammes • Livres III et IV: cercles et polygones réguliers inscrits • Figures caractérisées par leur forme, leur grandeur, leur position vendredi 25 novembre 2011 Structure • définitions « descriptives » (ex : une ligne est une longueur sans largeur) • demandes ou postulats (ex : qu’il soit demandé de mener une ligne droite de tout point à tout point) • notions communes ou axiomes (ex : le tout est plus grand que la partie) • propositions, théorèmes et constructions (ex : égalité des triangles, pentagone régulier inscrit dans un cercle) vendredi 25 novembre 2011 • autres objets : ex : étude de courbes • liens avec autres domaines (astronomie, optique géométrique, mécanique, ...), le problème des axiomes • comment intégrer mouvement, infini ? • mélange calculs et géométrie • étude de contraintes particulières (géométrie de la règle) vendredi 25 novembre 2011 La Géométrie D’abord géométrie =science des figures /arithmétique =science des nombres. Mais aussi : continu/discret Importance du modèle euclidien => le fondement de la rigueur mathématique est géométrique. De plus : la géométrie donne une représentation du monde (cf : Galilée, L’Essayeur, 1623 : « [le grand livre de l’univers ] est écrit dans le langage des mathématiques, et ses caractères sont des triangles, des cercles et autres figures géométriques») MAIS.... vendredi 25 novembre 2011 Comme il y a beaucoup de sciences particulières qui ont rapport à la Géométrie, il y a des personnes qui la considèrent comme le principe général de toutes les sciences. Et parce que la Géométrie est assez agréable à cause des figures qui tombent sous l’imagination, il se trouve assez de gens qui la préfèrent inconsidérément…. Ils s’imaginent même que les démonstrations géométriques par lignes sont les seules véritables, à cause de qu’elles se font comme sentir à l’esprit. ... Il est, ce me semble, évident que ce nombre √20 est beaucoup plus connu que la soutendante d’un angle droit [=hypoténuse du triangle], dont les côtés sont 2 & 4. Car on sçait au moins que √20 vaut environ 4 1/2. ...Les Géomètres n’ont presque rien découvert en Géométrie sans l’usage des proportions.... L’Analyse est infiniment plus féconde que les figures pour découvrir les véritez, & il est comme impossible, si l’on n’emprunte son secours, de résoudre en Géométrie une infinité de problèmes. vendredi 25 novembre 2011 Car quel moyen d’imaginer tout ce long enchaînement de lignes & de figures embarrassées, & de voir distinctement tant de différens rapports, avant que scavoir d’où dépend immédiatement une résolution que l’on veut découvrir. N’est-ce pas là ce qu’on pourrait justement appeler des rompemens de teste ? Nous en avons un exemple tout visible dans la personne de Monsieur Paschal. Car on croit qu’il n’est mort si jeune, que, que pour n’avoir pas assez ménagé les forces et l’étendue de son imagination. Les grands efforts qu’il étoit nécessairement obligé de faire pour imaginer & pour déméler ce nombre prodigieux de lignes & de figures embarrassées, & pour les embrasser d’une seule vuë luy attirèrent cet épuisement général du cerveau, qui l’enleva dans la force de son âge. On ne doit pas craindre le même danger des sciences qu’on explique ici. Jean Prestet, 1689 vendredi 25 novembre 2011 c. 1637 : La Géométrie (Descartes) et Ad locos planos et solidos Isagoge (Fermat) => géométrie analytique, équations de courbes 1639 : Brouillon project d’une atteinte aux événemens des rencontres du cône avec un plan (Desargues) : coniques étudiées comme projections d’un cercle, point à l’infini... XVIIe-XVIIIe : coordonnées (dont polaires), étude de nombreuses courbes, singularités, intersection de courbes, ... vendredi 25 novembre 2011 Les coniques comme intersection d’un plan et d’un cône (illustrations d’après Wikipedia, art. Coniques) vendredi 25 novembre 2011 Géométrie projective 1794 (Ecole normale de l’an III) : Leçons de géométrie descriptive de Gaspard Monge : «Le premier [objectif] est de représenter avec exactitude sur des dessins qui n’ont que deux dimensions les objets qui en ont trois…» 1822 : Traité des propriétés projectives des figures (Jean-Victor Poncelet) : cherche à trouver les propriétés «indestructibles par l’effet de la projection» (ex : alignement des points), distingue propriétés métriques (longueur, angles,...) et projectives ; utilise principe de continuité, de dualité vendredi 25 novembre 2011 Jean Victor Poncelet (1788-1867) Entre à Polytechnique en 1807 Lieutenant du génie dans la Grande armée, campagne de Russie en 1812. Fait prisonnier, il met au point principes de la géométrie projective 1822: Traité des propriétés projectives des figures 1824: nouvelle roue hydraulique (prix de l’Académie) 1825: cours de mécanique à l’Ecole d’Artillerie et du Génie de Metz 1834 : Académie des sciences, cours de mécanique à la Sorbonne 1848: général, directeur de l’Ecole polytechnique vendredi 25 novembre 2011 Agrandir les ressources de la simple Géométrie, en généraliser les conceptions et le langage ordinairement assez restreints, les rapprocher de ceux de la Géométrie analytique, et surtout offrir des moyens généraux propres à démontre et à faire découvrir, d'une manière facile, cette classe de propriétés dont jouissent les figures quand on les considère d'une manière purement abstraite et indépendamment d'aucune grandeur absolue et déterminée, tel est l'objet qu'on s'est spécialement proposé dans cet Ouvrage. De telles propriétés subsistent, avons nous dit, à la fois pour une figure donnée et pour toutes ses projections ou perspectives; on a donc dû les distinguer de toutes les autres par le nom générique de propriétés projectives, qui en rappelle, de manière abrégée, la véritable nature. Poncelet vendredi 25 novembre 2011 Géométrie projective En France : Gergonne, Chasles, etc. En Allemagne: von Staudt, Plücker, etc. En Angleterre : Cayley, Salmon, etc. => notion de birapport, discussion sur la dualité, nouvelle classification des courbes algébriques, etc. vendredi 25 novembre 2011 Michel Chasles (1793-1880) Entre à Polytechnique en 1812 (prof. en 1841) Mémoire sur la dualité et l’homographie (1837) Chaire de géométrie supérieure à la Sorbonne (1846) Académie des sciences (1851) Traité de géométrie supérieure (1852) vendredi 25 novembre 2011 Qu’on prenne une figure quelconque dans l’espace, et l’une des propriétés connues ; qu’on applique à cette figure une transformation, et qu’on suive les diverses modifications (...) qu’éprouve le théorème qui exprime cette propriété, on aura une nouvelle figure, et une nouvelle propriété de cette figure, qui correspondra à celle de la première. Ces moyens (...) sont de véritables instruments, que ne possédait point l’ancienne géométrie, et qui font le caractère fort distinctif de la géométrie moderne. Michel Chasles, Aperçu historique sur l’origine et le développement des méthodes en géométrie (1837) vendredi 25 novembre 2011 Théorème de Pascal vendredi 25 novembre 2011 Dualité • Si on prend 6 points A, B, C, D, E, F sur un cercle • Si on prend 6 lignes a,b ,c , d, e, f tangentes à un cercle • les droites joignant A, B et D, E se coupent en P • les points à l'intersection de a et b, et d et e sont la droite p • les droites joignant C, B et F, E se coupent en Q • les points à l'intersection de c et b, et f et e sont la droite q • les droites joignant A, F et D, C se coupent en R • les points à l'intersection de a et f, et d et c sont la droite r • Les points P, Q, R sont alignés sur une droite l • Les droites p, q, r se coupent en un point L vendredi 25 novembre 2011 Théorème de Brianchon vendredi 25 novembre 2011 Formules de Plücker • Courbe algébrique plane P(x,y)=0 • ordre de C : degré n de l'équation • classe de C : nombre maximal t de tangentes menées à C d'un point • d = nombre de points doubles • r = nombre de points de rebroussement de 1ère espèce • i = nombre de points d'inflexion • On a t=n(n-1)-2d-3r et i= 3n(n-2)-6d-8r vendredi 25 novembre 2011 Quelques conséquences accent mis sur les transformations entre figures, étude explicite de certaines transformations et de leurs effets distinction entre divers types de propriétés (métriques, etc...), invariantes ou non par certaines transformations réflexion explicite et technique sur la généralité, la rigueur, l’intuition en mathématiques (et les moyens mathématiques de les garantir) débats sur les relations entre géométrie et analyse vendredi 25 novembre 2011 Postulat des parallèles 1ers postulats d’Euclide : on peut mener une ligne droite de tout point à tout point ; on peut prolonger en ligne droite un segment ; on peut décrire un cercle à partir d’un centre et d’un intervalle ; les angles droits sont tous égaux. 5e postulat : si une droite tombant sur deux droites fait les angles intérieurs et du même côté plus petits que deux droits, les deux droites, indéfiniment prolongées, se rencontrent du côté où sont les angles plus petits que les deux droits. vendredi 25 novembre 2011 Nombreuses tentatives de l’Antiquité au 19e siècle pour le prouver à partir des autres, ou trouver des postulats équivalents plus simples etc. Exemples : 1) pour toute droite D et tout point P n’appartenant pas à D, il existe une unique droite D’ parallèle à D passant par P dans le plan contenant D et P. («axiome de Playfair») 2) La somme des angles d’un triangle est égale à deux droits. 3) Etant donné un point à l’intérieur d’un angle, il existe au moins une droite D passant par ce point qui coupe les deux côtés de l’angle. vendredi 25 novembre 2011 Géométrie non euclidienne Les essais de preuve par l’absurde n’aboutissent à aucune contradiction => existe-t-il une géométrie alternative, «étrange géométrie, tout à fait différente de la nôtre, … entièrement conséquente en elle-même» (Gauss) ? c. 1825-1830 : indépendamment : Nikolai Ivanovich Lobatchevski et Janos Bolyai exposent une géométrie logiquement cohérente où la somme des angles d’un triangle est inférieure à π (infinité de parallèles à une droite passant par un point extérieur) vendredi 25 novembre 2011 Il est incroyable que cette obscurité obstinée, cette éclipse éternelle, cette tare dans la géométrie, le nuage éternel sur la pure vérité puisse être supporté. [… Mais] tu ne dois pas tenter d’approcher le problème des parallèles. Je connais ce chemin jusqu’à sa fin. J’ai traversé cette nuit sans fin, qui a éteint toute lumière et toute joie de ma vie. Je t’en conjure, laisse de côté cette science des parallèles ...Je pensais me sacrifier au nom de la vérité, j’étais prêt à devenir un martyr qui enlèverait cette tare de la géométrie et la retournerait purifiée à l’humanité. J’ai accompli des travaux monstrueux, énormes... J’ai tourné le dos quand j’ai vu qu’aucun homme ne pouvait atteindre le fond de la nuit. J’ai tourné le dos inconsolé, me plaignant moi-même et toute l’humanité... Wolfgang Bolyai à son fils Johann vendredi 25 novembre 2011 Géométrie différentielle 1827 :Disquisitiones generales circa superficies curvas (Recherches générales sur les les surfaces courbes), C. F. Gauss : étude intrinsèque des Courbure >0 Courbure <0 surfaces, autrement dit indépendamment de leur plongement dans l’espace à 3 dimensions ; introduction de : ds2=dx2+dy2+dz2=Edp2+2Fdpdq+Gdq2, p et q coordonnées locales, intrinsèques notion de courbure (intrinsèque) vendredi 25 novembre 2011 Courbure = 0 (géométrie euclidienne) Géométrie différentielle 1854 : Über die Hypothesen, welche der Geometrie zu Grunde ligen [Sur les hypothèses qui servent de fondement à la géométrie], Bernhard Riemann Riemann étudie les «multiplicités» (=aujourd’hui, variétés) : espaces à n dimensions, n quelconque, avec un élément de longueur ds, tel que ds2=ΣΣ aijdpidpj qui permet de mesurer la distance entre deux points proches. Riemann réalise un modèle de géométrie non euclidienne (avec somme des angles d’un triangle >180°) sur la sphère : les «droites» sont les cercles passant par les pôles. La consistance de cette géométrie est assurée par la géométrie euclidienne. vendredi 25 novembre 2011 1868: Saggio d’una interpretazione della geometria non euclidea (Essai d’une interprétation de la géométrie non euclidienne) Eugenio Beltrami interprète localement la géométrie de Bolyai («astrale») et Lobatchevski («imaginaire») comme celle d’une pseudosphère, les «droites» étant les géodésiques. vendredi 25 novembre 2011 Dessin montrant plusieurs géodésiques «parallèles» à une géodésique (r) donnée, passant toutes par un point P (d’après Cours Insa Lyon) vendredi 25 novembre 2011 Felix Klein • 1865-66: Université de Bonn pour étudier physique et mathématiques • 1868: Thèse de géométrie dirigée par Plücker en 1868 • 1870-71 : voyage à Paris avec Lie • 1872 : Poste à Erlangen (programme d'Erlangen) • 1875 : Professeur à Munich, nombreux étudiants • 1880-86: Professeur à Leipzig, concurrence avec Poincaré sur les fonctions automorphes •1886: Professeur à Göttingen, travail administratif intense (Mathematische Annalen, Encyclopädie der mathematischen Wissenschaften) jeudi 12 novembre 2009 vendredi 25 novembre 2011 1849-1925 Dans le domaine géométrique également, le développement mathématique moderne prit en Allemagne son point de départ de l’influence française....L’intérêt se dirigea vers la géométrie algébrique. ... Je voudrais indiquer deux oppositions qui ont été d’une importance décisive dans ce développement. La première est la séparation entre les traitements analytique et synthétique de la géométrie. Les défenseurs de chaque direction mettaient leur honneur à ne travailler qu’avec leurs outils spécifiques....La géométrie analytique a pour elle les algorithmes confortables qui permettent les plus vastes généralisations, mais qui conduit aussi facilement à perdre des yeux l’objet propre de la géométrie : la figure et sa construction. Avec la géométrie synthétique menace en revanche le danger que l’esprit reste prisonnier du cas spécial considéré ou d’un nombre restreint de possibilités. Ce qui est à louer dans le traitement synthétique est la conscience claire de la racine vivante de toute géométrie, la joie de la forme ([Freude an der Gestalt]). Un développement sain se servira des deux méthodes ... L’autre opposition dont je voudrais parler est moins dans la nature des choses...Je parle de l’opposition des écoles, des cliques, tout le vaste domaine de la polémique scientifique...dans notre cas il s’agit du combat entre le tenant de la géométrie synthétique Steiner, appuyé par Jacobi et son cercle, et Plücker. Felix Klein, Vorlesungen über die Entwicklung der Mathematik im 19. Jahrhundert, 1926 vendredi 25 novembre 2011 Agenda de Felix Klein Préserver l’unité des mathématiques (contre la distinction arithmétique générale vs géométrie et physique) Préserver le lien avec les sciences physiques et la technique jeudi 12 novembre 2009 vendredi 25 novembre 2011 Des géométries aux groupes S’appuyant sur des idées de Cayley, Klein montre comment englober la géométrie euclidienne et les géométries de Riemann et de Bolyai-Lobatchevski dans la géométrie projective : celle-ci est la «géométrie absolue» 1872 : Considérations comparatives sur les recherches géométriques modernes (= «programme d’Erlangen») vendredi 25 novembre 2011 Programme d’Erlangen «La plus essentielle [des notions] est celle de groupe de transformations de l’espace» «Il y a des transformations de l’espace qui n’altèrent en rien les propriétés géométriques des figures...Si l’on remplace [ce] groupe principal par un groupe plus étendu, une partie seulement des propriétés est conservée» Programme : Etant donnée une multiplicité et un groupe de transformations, en étudier les êtres au point de vue des propriétés qui ne sont pas altérées par les transformations vendredi 25 novembre 2011 • Changer le point de vue: – s’intéresser aux groupes de transformation de l’espace plutôt qu’aux figures. • Toute géométrie peut être conçue comme: – Un espace et un groupe de transformation qui agit sur cet espace [Euclide: plan et groupe des isométries]. Groupes Position Direc- Orien- Distance tion tation Angle Parallélisme Collinéarité Identité Translations Déplacements Isométries Similitudes Gr. affine Gr. projectif 21/05/2009 Révolutions du 19e siècle 39 Propriétés invariantes par quelques sous-groupes du groupe projectif (d’après J. Peiffer et A. Dahan, Routes et dédales) 09 vendredi 25 novembre 2011 Géométries non euclidiennes Aussi hors du champ des spécialistes ! Ex : «Si Dieu existe vraiment et si vraiment il a créé le monde, alors, comme nous savons tous, il l’a créé en accord avec la géométrie euclidienne et il a créé l’esprit humain avec la conception de seulement trois dimensions spatiales. Et pourtant il y a eu et il y a encore des mathématiciens et des philosophes...qui doutent que l’univers entier ..était créé seulement selon la géométrie euclidienne et ils osent même rêver que deux lignes parallèles qui selon Euclide ne se rencontre jamais sur terre, puissent se rencontrer quelque part à l’infini.» (F. Dostoievsky, Les Frères Karamazov) Problème de la liberté, du réalisme, de la vérité, etc... Approche générale de Riemann en dimension n encore hors du programme de Klein vendredi 25 novembre 2011 Vers de nouveaux fondements Plusieurs problèmes : géométries non euclidiennes, mais aussi nouveaux types d’objets en analyse (fonctions nulle part dérivables, ...). Sur quoi fonder ? Nombres entiers ? Nouveaux principes géométriques ? Rapport entre mathématiques et monde naturel ? Nature des objets mathématiques par rapport à l’expérience ? Nombreuses propositions 1899 : Grundlagen der Geometrie (Fondements de la géométrie), David Hilbert. Pour lui, l’axiomatisation est la solution : axiomatiser un domaine permet de voir clairement les problèmes et les voies de développement. La vérité mathématique est dans la cohérence des relations entre objets, dans la déduction logique à partir des axiomes. vendredi 25 novembre 2011 Grundlagen der Geometrie Notions de base non «définies» : point, droite, plan Plusieurs groupes d’axiomes Des changements d’axiomes produisent d’autres géométries (y compris dans le rapport entre droite et nombres réels => géométries non archimédiennes, géométries finies, etc.). Discussion sur le rapport des axiomes entre eux (indépendance, consistance, etc.) => logique mathématique vendredi 25 novembre 2011 Euclide Hilbert Un point est ce dont il n’y Convention: Concevons trois aucune partie systèmes d’êtres : ... points, … Une ligne est une longueur eux certaines relations mutuelles : sans largeur «sont situés», «entre »....[décrits]au droites, …plans...Qu’ils aient entre moyen des axiomes notions communes : les ex : si A, B, C désignent trois points choses égales à une même sur une droite, et si B est situé entre chose sont aussi égales A et C, il l’est aussi entre C et A. entre elles vendredi 25 novembre 2011