30/09/2015 COTTEL Flavie D1 LEFEVRE Flora D1 Système

publicité
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
30/09/2015
COTTEL Flavie D1
LEFEVRE Flora D1
Système neurosensoriel et psychiatrie
CR : MAROZAVA Eugénie
Pr T. LE CORROLLER
16 pages
Anatomie du système nerveux: Télencéphale et diencéphale
Plan
A.Schéma d’un cerveau (hémisphère gauche)
I. Les sillons du cerveau
II. Les lobes du cerveau
III. Fonctions des lobes
IV. Les sillons secondaires
V. Les sillons tertiaires
B. Vue inférieur du cerveau (toujours de l’hémisphère gauche au niveau du
mésencéphale)
C. Schéma en vue médiale du cerveau (hémisphère DROIT)
D. Schéma d’organogenèse en vue latérale
E. Vue latérale du système ventriculaire
F.Coupe sagittale du cerveau centré par le 3ème ventricule
G.Coupe frontal du cerveau : coupe de CHARCOT
L'examen final se présentera sous forme de QCMs.
Il y aura 5 QCMs qui porteront sur les cours du Pr Lecorroler.
Le programme du jour est de donner des rappels d’anatomie sur le cerveau.
Le cerveau macroscopiquement se présente comme une masse ovoïde de substance nerveuse située dans la loge
cérébrale du crâne c'est à dire sur l’intérieur de la cavité crânienne.
Le cerveau forme une masse de couleur blanchâtre, plus ou moins plissé, moulée sur les parois internes de la
cavité crânienne.
Il y a deux hémisphères, les télencéphales, reliés dans la partie médiane par le cerveau intermédiaire (le
diencéphale).
Les télencéphales sont visibles en vue latérale et le diencéphale est enfoui en profondeur.
1/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
A. Schéma d’un cerveau (hémisphère gauche)
1 : sillon latéral : sillon de SYLVIUS
2 : sillon central : sillon de ROLANDO
3 : sillon pariéto-occipital
4 : lobe frontal
5 : lobe pariétal
6 : lobe occipital
7 : lobe temporal
8 : lobe de l’insula
9 : sillon pré central
10 : sillon frontal supérieur
11 : sillon frontal inférieur
12 : sillon post central
13 : sillon intra pariétal
14 : Incisure pré-occipitale (pas un
sillon primaire, seulement une petite
incisure)
15 : écarteurs
F1 F2 F3 : Gyrus frontaux (supérieur,
moyen, inférieur)
OFP : opercule fronto-pariétal
GSM : gyrus supra marginal
GA : Gyrus angulaire
Po. C : Gyrus post-central : aire de la
sensibilité
PC : Gyrus pré-central : aire de la
motricitéé volontaire
I. Les sillons du cerveau
On délimite des sillons à la surface du cerveau. Ces sillons sont des zones linéaires concaves, une dépression à
la surface du cerveau.
On les classe en 3 types :
-
Les sillons primaires (à connaitre) permettent de séparer les lobes du cerveau. Les lobes du cerveau
sont donc séparés par des sillons primaires.
 Le sillon latéral : sillon de SYLVIUS barre la face latérale du cerveau avec une partie au-dessus et
une partie au-dessous et une partie en arrière.
 Le sillon central : sillon de ROLANDO (= sillon Rolandique) descend dans un plan coronal/frontal
très légèrement oblique en bas et en avant (d’où la région pré Rolandique/post Rolandique)

le sillon pariéto-occipital limitant en haut le lobe pariétal et en bas le lobe occipital
2/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
II. Les lobes du cerveau
Les sillons primaires permettent de séparer les lobes que sont ;
-
Le lobe frontal : le plus gros, massif, en avant du sillon central et au-dessus du sillon latéral.
Le lobe temporal : assez volumineux aussi, sous le sillon latéral
Le lobe pariétal : en arrière du sillon central et passe au-dessus du sillon latéral et s’arrête au niveau du
sillon pariéto-occipital (pratiquement non visible en vue latérale)
Le lobe occipital : le plus petit des lobes superficiels du cerveau. A la partie postéro-inférieure du
cerveau. Il est limité vers le haut et l’avant par le sillon pariéto-occipital et limité en avant et séparé du
lobe temporal par l’incisure pré occipitale (≠ d’un sillon car c’est une concavité plus ouverte).
Un 5ème lobe existe et est situé au fond du sillon latéral et est non observable sur une vue latérale. Pour le
visualiser il faut ouvrir la surface du cerveau avec des écarteurs dans la vallée Sylvienne (sillon latéral) : le
lobe de l’insula.
III. Fonctions des lobes
Le lobe frontal :
- Lobe où se situent les aires de la motricité. Si un patient a une pathologie du lobe frontal, il peut avoir
un trouble de la motricité.
- La planification : qu’il s’agisse d’actes moteurs successifs (une succession de mouvements pour faire
un geste complexe) ou de la planification intellectuelle pure.
Le lobe pariétal :
- aire sensitive : sensibilités multiples comme le tact ou encore la sensibilité douloureuse, se projettent
au niveau des aires pariétals.
Le lobe temporal :
- aires auditives (aire nécessaire à la projection des informations auditives)
- aires utile à la mémorisation. Chaque fois que l’on essaie de mémoriser quelque chose dans la journée,
on a un circuit de mémorisation qui est différent du stockage d’informations mais correspond au
chemin que va faire l’information pour être stocké (important de voir la différence). Ce circuit va
recruter des zones dans le lobe temporal en particulier temporal interne (face médiale).
Le lobe occipital :
- aires visuelles : aires visuelles primaires (ex : couleur, mouvements) ou plus complexes qui à partir de
ces informations primaires va élaborer des reconnaissances (ex : des visages, lieux) et se spécialiser de
plus en plus.
Le lobe de l’insula :
- intervient dans les émotions (fonctions larges et encore débattues)
Ainsi, quand un patient fait une crise épilepsie, il y aura des symptômes qui reflètent le site de départ de
celle-ci (symptômes visuels, sensitifs, moteurs…etc.).
Même chose en cas de pathologie avec des déficits. Selon la région du cerveau, on aura des symptômes très
systématisés. Il existe une grande correspondance entre l’anatomie et la sémiologie pour le cerveau. Chaque
zone a une spécialisation d’où l’importance de connaître les sous régions du cerveau.
3/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
IV. Les sillons secondaires
Les sillons secondaires sont constants chez tous les individus et sont au sein d’un même lobe (intra lobaire).
Ils séparent les lobes en gyrus ou circonvolutions :

-
Au niveau frontal :
sillon pré central au sein du lobe frontal qui est pratiquement parallèle au sillon central
sillon frontal supérieur
sillon frontal inférieur
 Au niveau pariétal :
- le sillon post central parallèle au sillon central en arrière de celui-ci
- le sillon intra pariétal , courbe formant comme un « T couché » avec le sillon post-central.
Important : De part et d’autre du sillon central il y a une zone d’intérêt que sont les aires corticales
respectivement de la motricité volontaire et de la sensibilité avec en avant le gyrus pré central et en arrière le
gyrus post central.
C’est une zone où on a une somatotopie (: somato : corps / topie : carte) comme une carte très précise sur ces
deux aires corticales :
- le bas de ces 2 gyrus : tête et cou
- le milieu de ces 2 gyrus : membre supérieur dont la main
- en haut au niveau de la convexité du cerveau débordant sur la face médiale : membre inférieur
En pathologie, si un morceau de cerveau ne fonctionne plus après un AVC, tumeurs cérébral… si c’est tout en
bas du sillon central, les symptômes seront potentiellement une paralysie ou anesthésie du visage. Si plus haut
cela concernera la main/membre supérieur et si c’est tout en haut débordant sur la face médiane, ce sera une
paralysie ou anesthésie du membre inférieur. Et ceci chez tout le monde. Si on met des électrodes sur ces
surfaces corticales on peut définir cette somatotopie. En stimulant, le patient ressentira soit une information
sensitive soit une contraction motrice dans les territoires en question.
Au niveau pariétal, c’est toute la sensibilité qui se projette que ce soit agréable ou désagréable, tact superficiel,
tact profond, sensibilité proprioceptive des articulations ou de la douleur etc.
Même chose pour les mouvements volontaire, TOUS les mouvements volontaires que l’on veut faire partent de
cette aire motrice précentrale.
 Au niveau temporal : les noms ne sont pas à connaitre mais il faut juste savoir qu’ils sont orientés quasi
horizontalement et se prolongent dans la région occipitale (important car les sillons sont INTRA
lobaire mais dans ce cas-là ils débordent sur 2 lobes. On peut donc dire que ce sont les mêmes au niveau
temporale et occipital)
T1, T2, T3 sont important à connaitre. Au niveau pariétal ce n’est quasiment pas utilisé.
 Au niveau occipital : O1 en arrière, O2 communique avec T2, O3 qui communique avec T3.
(Savoir que ces sillons secondaires sont la base de la classification des gyrus et savoir à quoi réfère F1, F2,
F3, P1…).
4/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
V. Les sillons tertiaires
Plissements beaucoup plus fins et variables selon les individus (différent en nombre et location). C’est ce
qui caractérise le cerveau d’un individu donné. Ils n’ont pas de noms anatomique car variable. C’est le
plissement ultime du cerveau. Leur nombre cumulés donne une surface très plissé du cerveau.
- Cortex cérébrale : pallium (= partie superficiel) : environ 2,2m² : très important. Plus du 2/3 du cortex
cérébral est caché. Quand on regarde un cerveau on voit 1/3 du cortex.
- Grand axe du cerveau : 16cm de grand axe (dépend des individus). (Ce qui est important c’est la
surface de plissement du cerveau et non la taille)
- Poids : 1400grammes (approximatif, variable selon les gens, non corrélé à l’intelligence)
Important : Il existe des endroits spécifiques qui sont des plis de passage : régions de communication. Ce sont
des petits bourrelets convexes sur la surface du cerveau (≠ gyrus) qui fait communiquer 2 régions :
- OFP : opercule fronto-pariétal. A la partie inférieure du sillon central. Il fait communiquer lobe frontal
et lobe pariétal. Le sillon central ne touche pas le sillon latéral. Visible à la surface du cerveau.
- GSM : gyrus supra marginal (pas un gyrus complet mais un pli de passage) : petit bourrelet qui
surplombe le sillon latéral. Fait communiquer lobe pariétal et lobe temporal.
- Gyrus angulaire : plis de passage entre T1 et T2 à leurs parties postérieures
Quand ces régions sont lésées, on aura plus de symptômes cliniques.
Ex : GSM : permet aux informations temporales de passer par-dessus le sillon latéral ce qui est fondamental
pour le langage. Dans le langage il y a une dimension auditive et motrice. Il faut avoir des aires du langage qui
sont temporals et motrice au niveau pré central pour bouger les muscles de la langue, bouger les lèvres, réguler
le diaphragme pour pouvoir articuler correctement.
On a des connexions entre régions auditives et motrices pour que le son qu’on veut produire avec un sens,
aille sur les aires motrices. Il existe une corrélation entre audition et phonation. Les sourds ne peuvent pas
parler car ils n’ont jamais entendu le langage.
Une lésion dans ces régions donnera des troubles qu’on appelle une aphasie : trouble du langage
5/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
B. Vue inférieure du cerveau (toujours de l’hémisphère gauche au niveau du mésencéphale)
Sur cette vue inférieure, on a coupé le névraxe : le SNC au niveau du tronc cérébral pour séparer le cerveau du
tronc cérébral.
1: Aqueduc du
mésencéphale/aqueduc de Sylvius
2: Tige hypophysaire
3: Corps mamillaires
4: Sillon orbitaire
5: Chiasma optique
6: Bulbe olfactif
7: Nerf optique
8: Tractus optique
9: Strie olfactive médiale
10 : Strie olfactive latérale
11 : Substance noire/ locus Niger
12 : Corps géniculéé latéral
13 : Corps calleux
14 : Lobe frontal
15 : Lobe temporal
16 : Lobe occipital
17 : Ecarteur chirurgical
18 : colliculus supérieur
19 : incus de l’hippocampe
20 : cortex cérébrala
21 : bandelette olfactive dans le
sillon olfactif
Rappel :
- le tronc cérébral se situe à l’union au 2/3 antérieur et 1/3 postérieur.
- Ependyme : épithélium qui circonscrit les cavités intra névraxiques ; ventricules cérébraux, aqueduc du
mésencéphale, le canal de l’épendyme au niveau de la moelle spinale.
Mésencéphale = pédoncule cérébral (antérieur) + substance noire
Le pédoncule cérébral : délimité en arrière par la substance noire (=locus niger/substantia nigra). Celle-ci est
atteinte lors de la maladie de Parkinson.
L’hypothalamus : région très importante en forme de losange. Limité en postéro latéral par les pédoncules
cérébraux. Les deux bords antérieurs sont limités par les tractus optiques (= prolongement des voies optiques
en arrière du chiasma optique qui est la réunion des nerfs optiques sur la ligne médiane). Ces tractus optiques
délimitent à droite et à gauche l’hypothalamus avec les pédoncules cérébraux. L’hypothalamus fait la taille de
notre pouce. L’hypothalamus faire partie du diencéphale (= cerveau intermédiaire).
Tige hypophysaire : raccorde l’hypophyse et la substance inter-pédonculaire dans laquelle s’inscrit aussi
l’hypothalamus.
6/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
Corps mamillaire : de part et d’autre de la tige hypophysaire. De la taille d’une lentille. Pend vers le bas d’où
son nom. Intervient dans les voies de la mémorisation. Sans eux on ne peut plus mémoriser aucun fait
nouveau. Tout ce qui est passé et su est conservé car stocké un peu partout dans le cerveau. Leur destruction
entraîne une amnésie antéro grade (= incapacité à mémoriser des faits) et se voit dans certaines pathologies
métaboliques.
Ces 2 derniers sont inscrits dans le losange de l’hypothalamus.
La partie postérieur des tractus optique est renflée en forme de bosse et forme le corps géniculé latéral
(autrefois appelé corps genouillés). Les corps géniculés appartient aux voies optiques. L’information optique
passe par le nerf optique, au niveau du chiasma il y a 2 possibilités, soit elle reste du même côté soit elle croise
et relais dans les corps géniculés latéraux. Le chiasma optique permet la vision en relief, binoculaire, avec 2
points de vue. Par cet entrecroisement partiel des fibres optiques au niveau du chiasma optique, il y a
reconstitution une image en relief.
En dedans des corps géniculés latéraux il y a une petite saillie : colliculus supérieur : branché sur les voies
optiques, c’est une zone de réflexe qui déclenche des réponses motrices sur des stimuli visuels inopinés (ex :
flash entraînant un sursaut).
Après le diencéphale, le cerveau hémisphérique : télencéphale. Forme la plus grande partie de ce que l’on voit
en vue inférieure.
Le lobe temporal à tendance à se prolonger sans limite nette par le lobe occipital.
En pratique le tractus optique n’est pas visible, il faut le dégager à l’aide d’écarteurs.
Sur la face inférieure du cerveau il existe aussi des sillons secondaires :
 Au niveau temporal, 2 sillons qui se prolongent dans la région occipital. T3 est visible en vue latérale et
inférieure.
Important à connaitre : T5 : région impliqué dans les voies de la mémorisation. Dans la maladie
d’Alzheimer et maladies apparentés qui ont des troubles de la mémorisation ont souvent une atrophie de
cette région de T5.
 Au niveau occipital (non détaillé)
 Au niveau frontal : 2 sillons


un sillon en forme de H courbe : sillon orbitaire non pas à cause de l’œil ou orbite mais car posé
au-dessus de l’orbite. En cas d’opération au niveau de l’orbite, on fait un trou et on arrive dans le
lobe frontal. En cas d’abcès dans l’orbite, cela passe dans la loge crânienne et donnera un abcès
dans cette région frontale. En cas de traumatisme crânien très violent avec fracture de l’orbite on
peut léser cette loge.
Un sillon +/- droit : sillon olfactif dans lequel se situe le nerf olfactif (1er nerf crânien) qui le cache.
Ce nerf est formé par un renflement appelé le bulbe olfactif situé à l’aplomb du toit de la cavité
nasale et puis ce nerf donne 2-3 racines (2 sur le schéma). Bifurcation ou trifurcation selon les
cerveaux. 2 racines = 2 projections car la terminaison de la voie olfactive se fait soit vers la région
temporale interne, hippocampe (T5 : mémoriser les odeurs) soit en dedans par-dessus le tractus
optique vers l’hypothalamus où elles vont stimuler/inhiber les noyaux nécessaire à la vie (odeur qui
7/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
stimule une sensation de faim) et stimuler/inhiber les noyaux des comportements sexuels si l’odeur
est agréable ou non.
Il existe des fibres blanches (= fibres axonales) qui vont mettre en communication les 2 hémisphères
cérébraux. Ce sont les fibres du corps calleux. C’est un pont de substance blanche inter hémisphérique
allongé d’avant en arrière. Le corps calleux est visible en avant et en arrière du mésencéphale. C’est la plus
volumineuse des commissures inter-hémisphériques. Ce pont de substance blanche permet la communication
entre les deux télencéphales.
La substance blanche a un rôle de conduction entre les centres d’intégrations représentés par la substance grise.
NB : Chez le droitier, l’hémisphère gauche est dominant et inversement.
2 sillons sont communs aux lobes temporal et occipital :
 T5 devient O5 (gyrus occipito-temporal médial)
 T4 devient O4 (gyrus occipito-temporal latéral)
 T3 (gyrus temporal inférieur) devient O3 (gyrus occipital inférieur)
Pour voir le tractus optique il faut récliner T5 vers l’extérieur.
Dans la partie antérieure de T5, il y a comme un « crochet » : incus de l’hippocampe (également impliqué
dans la mémorisation et donc dans la maladie d’Alzheimer).
C. Schéma en vue médiale du cerveau (hémisphère DROIT)
1: Gyrus cingulaire
2: Fornix (trigone)
3: 3eme ventricule (V3), recouvert
d'épendyme
4: Corps calleux
5: Sillon cingulaire
6: Sillon central
7: Sillon pariéto-occipital
8 : Sillon calcarin (très important)
9 : gyrus para terminal
T5 : Gyrus occipito-temporal médial
ou para-hippocampique
T4 : Gyrus occipito-temporal latéral
O6 : Cunéus
PC : Pré-cunéus
LPC : Lobule para-central (gyrus
pré-central + gyrus post-central)
Fornix : structure courbe sous le corps calleux. Également un pont de substance blanche = commissure avec un
double rôle : inter hémisphérique (comme le corps calleux) ET intra hémisphérique (dans un même
hémisphère).
En vue médiale, on retrouve le sillon central qui ne descend pas très bas (délimite lobe frontal et pariétal).
Sous le sillon central, un sillon qui s’enroule autour du corps calleux et s’en détache en arrière du sillon central
pour gagner la convexité cérébral, c’est le sillon cingulaire.
8/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
De part et d’autre du sillon central, il y a une région intéressante car c’est la région motrice en avant et sensitive
en arrière du membre inférieur (entraînant une pathologie du membre inférieur motrice ou sensitive en cas
d’AVC, tumeurs etc. dans cette région) : c’est la région du lobule para central (important). Il est visible
uniquement sur la vue médiale du cerveau. Donc la région du lobule para central est une région de grand
intérêt : aire motrice en avant et sensitive en arrière du membre inférieur.
En arrière du sillon cingulaire, on est dans la région pariétal : un sillon en forme de plus petit T couché jusqu’à
le sillon primaire pariéto occipital qui est essentiellement visible en vue médiale du cerveau et délimite région
pariétale et occipitale.
Important = sillon calcarin : sillon secondaire en ligne brisé qui rejoint quasiment le sillon pariéto occipital
mais qui lui est +/- perpendiculaire. Fondamental car vont ses projeter sur ses berges les voies visuelles. Toutes
les voies visuelles sont organisées autour du sillon calcarin !
Le cerveau s’organise autour du 3ème ventricule qui est la structure centrale. Le corps calleux s’enroule autour
de celui-ci puis le sillon cingulaire autour du corps calleux.
3 régions d’intérêt clinique sur cette coupe (important) :
- Le lobule para central avec les aires motrices et sensitive du membre inférieur
- Les aires visuelles autour du sillon calcarin
- La région temporale interne avec les zones de la mémorisation atteinte notamment dans la maladie
d’Alzheimer.
D. Schéma d’organogenèse en vue latérale
1 : vésicule pro encéphalique
2 : vésicule mésencéphalique
3 : vésicule rhombencéphalique
4 : vésicule diencéphalique
5 : vésicule latérale telencéphalique
(au nombre de 2, ici que la gauche)
6 : vésicule mésencéphalique
7 : vésicule metencéphalique
8 : vésicule myelencéphalique
Le cerveau, tronc cérébral vont découler de vésicules cérébrales lors de l’organogenèse, lors de la vie
embryonnaire et fœtale. La partie rostral/antérieure/crâniale du tube neural forme des vésicules à partir d’un
tube avec 3 vésicules au début du développement.
Ces 3 vésicules (pas les noms des vésicules aux QCM) passent au stade de 5 vésicules :
- La vésicule pro encéphalique va se diviser avec une partie qui reste médiane et forme la vésicule
diencéphalique qui donnera le diencéphale : cerveau intermédiaire et de chaque côté vont se développer
2 vésicules telencéphaliques de chaque côté (que celle de gauche sur le schéma) qui donneront les futurs
hémisphères cérébraux qui est le cerveau le plus complexe.
-
La vésicule mésencéphalique ne bouge pas et donne le mésencéphale : étage supérieur du tronc cérébral
-
La vésicule rhombencéphalique se divise en 2 :
9/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale


En vésicule metencéphalique qui donnera l’étage moyen = pont
Et vésicule myelencéphalique qui donnera l’étage inférieur = la moelle allongée du tronc cérébral
En fait si on compte il y a 6 vésicules avec 2 vésicules télencéphaliques.
Le cerveau est au départ creux et va rester le système ventriculaire. Aussi bien au niveau des hémisphères
cérébraux, diencéphale ou tronc cérébral on a gardé cette structure creuse. Le tissu nerveux est en périphérique
et la partie centrale étant constituée par les ventricules.
D. Vue latérale du système ventriculaire
1: Foramen inter ventriculaire ou trou de
MONRO
2: Corne antérieure (= frontale) du VL
3: Corne postérieure (= occipitale) du
VL
4: Corne inférieure (= temporale) du
VL
5: Aqueduc du mésencéphale
6: Ouverture médiane du 4ème ventricule =
trou de Magendie
---► : Sens d'écoulement du liquide cérébro-spinal (LCS)
V3 : 3eme ventricule
V4 : 4eme ventricule
VL : ventricules latéraux
X : point faible
Le 3ème ventricule (avec autour le diencéphale) est le ventricule central de cette architecture ventriculaire.
C’est le ventricule de la vésicule diencéphalique.
Les 2 vésicules telencéphaliques formeront les hémisphères cérébraux et les ventricules cérébraux :
ventricules latéraux. Ceux-ci sont concaves, en forme de fer à cheval, en avant et en arrière.
Le 3ème ventricule (très fin dans le plan frontal et développé dans un plan sagittal) se draine par l‘aqueduc du
mésencéphale vers le 4ème ventricule qui se situe à la partie basse du système ventriculaire.
La vésicule mésencéphalique donne l’aqueduc du mésencéphale.
Le 4ème ventricule est à cheval entre pont et moelle allongée donc sur la vésicule metencéphalique et
myelencéphalique.
Rappel sur la circulation du LCS : sécrété au niveau des planchers des ventricules latéraux droit et gauche, au
niveau du toit du 3ème ventricule et va être expulsé vers la périphérie vers un seul petit trou qui est l’ouverture
médiane du 4ème ventricule ou trou de MAGENDI qui est la seule voie de sortie !
Ce LCS gagne depuis les ventricules latéraux le 3ème ventricule par les foramens inter ventriculaire ou trou de
MONRO au nombre de 2 (droit et gauche). Continue dans l’aqueduc du mésencéphale qui
10/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
est un long segment étroit puis vers le 4ème ventricule et s’échappe par le trou de Magendi.
Les points de fragilité sont tous les points de rétrécissement. La production du LCS est intense, environ
500ml/jour (1/2 litre) et donc renouvelé plusieurs fois par jour.
Tout blocage à la circulation est à risque de donner des hydrocéphalies obstructives = dilatation ventriculaire
1) Obstacle endo-lumino (ex : caillot de sang)
2) Compression extrinsèque par une tumeur qui écrase les parties les plus étroites
Une petite tumeur peut ainsi dilater un voire les deux ventricules cérébraux.
Même chose au niveau de l’aqueduc du mésencéphale qui est déjà tellement petit, qu’une petite lésion peut
comprimer et entraîner une dilatation ventriculaire.
Une lésion dans la région basse du V4 peut bloquer la seule voie de sortie du LCS et donner une hydrocéphalie.
Ce LCS passe dans les espaces péri cérébraux et sera résorbé dans la circulation veineuse générale par les
granulations arachnoïdienne de Pacchioni au niveau de la paroi des sinus veineux.
11/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
F. Coupe sagittale du cerveau centré par le 3ème ventricule
1: Commissure blanche antérieure
2: Fornix
3: Septum lucidum (= pellucidum) =
sépare les deux ventricules latéraux
4: Chiasma optique
5: Lame terminale
6: Corps mamillaire
7: Commissure inter-habénulaire (l'habénula appartient au système limbique)
8: Commissure blanche postérieure
9: Corps calleux : (9a : bec du corps
calleux, 9b : genou du corps calleux
faisant un virage à 180°, 9c : corps 9d :
bourrelet ou splénium : le plus volumineux)
10 : Pie-mère (en pointillé)
11 : Posthypophyse (neurohypophyse)
12 : Antéhypophyse (adénohypophyse)
13 : Tige hypophysaire
14 : Glande pinéale ou épiphyse
15 : Toit du 3ème ventricule
16 : Récessus supra-optique
17 : Récessus infundibulaire
18 : Récessus habénulaire
19 : Fente de BICHAT : fissure
transverse du cerveau (représenté par la
flèche)
20 : Colliculus supérieur et inférieur
21 : plexus choroïde
22 : pont
23 : mésencéphale
Remarque :
Corps calleux : calibre variable.
Septum lucidum : septum de tissu nerveux très fin, translucide, laissant passer la lumière et sans rôle
particulier.
Chiasma optique est au niveau antérieur du V3
Lame terminale : bande de tissu nerveux très fine sans fonction marquante. Peut-être effondré
chirurgicalement en ventriculoscopie pour accéder au V3. L’intérêt étant de dériver le LCS en cas
d’hydrocéphalie.
Antéhypophyse : nature glandulaire. La tige hypophysaire raccordant l’hypophyse à l’hypothalamus.
Corps mamillaire est para médian.
Glande pinéale : épiphyse (≠ hypophyse) : glande qui sécrète la mélatonine qui est l’hormone du rythme
circadien dont le taux diminue avec l’âge.
Commissure blanche postérieur : petite commissure qui relie les 2 hémisphères cérébraux.
12/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
Commissure blanche antérieur : petite commissure juste en avant du foramen inter ventriculaire.
Commissure inter amygdalienne (entre 2 noyaux appelés amygdales cérébrales qui sont situés dans la région
temporal médiane et interviendraient dans les émotions)
Colliculus supérieur : petit cerveau reflexe sur les voies visuelles (ex : ébloui de manière inopinée)
Colliculus inférieur : réflexes sur des stimuli auditifs (ex ; déflagration -> sursaut)
Fissure transverse du cerveau : fente cérébrale de Bichat : sous le splénium du corps calleux et donne accès
à la citerne sub fornical (citerne : où est accumulé le LCS) qui est sous le fornix et au-dessus du toit de V3.
C’est une impasse pour le LCS qui est donc emprisonné par le développement du cerveau. Lors du
développement du cerveau, les vésicules telencéphaliques deviennent tellement grosses qu’elles se développent
pour ne plus avoir de place et finissent par s’enrouler et viennent former ces hémisphères cérébraux sous forme
de fer à cheval sauf que le centre du fer à cheval s’est comblé avec le lobe frontal et les lobes temporales qui
sont opposés. On retrouve cette structure avec les cornes frontales et temporales des ventricules latéraux. Ce
développement va emprisonner la fissure transverse du cerveau sous le splénium du corps calleux
Rappel : méninges = enveloppes de l’encéphale avec 3 couches
Pie mère : lame porte vaisseaux superficiels. Filme très fragile, translucide qui emballe l’encéphale.
L’hypophyse n’est pas emballé par la pie mère sinon elle est présente partout. Dans tous les replis sur le cortex
cérébral. Dès qu’elle entre en contact avec l’épendyme elle prolifère et forme le tissu choroïdien (= plexus
choroïdes). On a un plexus choroïde sur le toit du V3, la pie mère est hypertrophique et sécrète le LCS. Même
chose au niveau des planchers des ventricules latéraux.
Dure mère : couche de méninge très épaisse, fibreuse, très résistante, tranchante.
Arachnoide : toile d’araignée tendue entre pie mère et dure mère, très fragile, défini les cavum sous
arachnoïdiens
13/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
G. Coupe frontale du cerveau : coupe de CHARCOT
1: Corps calleux
2: Noyau caudé (=NC)
3: Thalamus (=T)
4: Septum lucidum
5: Fornix
6: Hypothalamus
7: Tractus optique
8: Pallidum
9 : Putamen
8+9 = noyau lenticulaire
10 : Claustrum
11 : Région de l'insula
12 : Queue du noyau caudé
13 : Plexus choroïde
14 : Queue du ventricule latéral
15 : Cortex cérébral
16 : Gyrus cingulaire
F1-F2-F3 : 3 gyrus frontaux
CSF : Citerne sub fornical
VL : Ventricule latéral
V3 : 3eme ventricule
CI : Capsule interne
CE : Capsule externe
C.EXT: Capsule extrême
Cette coupe n’existe en réalité pas. Elle est théorique et pédagogique. Coupe sur laquelle on essaie de mettre
tout ce qui a été vue mais qui est en réalité anatomique impossible.
Les noyaux gris centraux
-
-
Thalamus : plusieurs fonctions dont le relais sur les voies de toutes les sensibilités. C’est un filtre de
tout stimulus sensitif (chaud/froid, caresse la peau…). Sans filtre, le cortex cérébral serait inondé
d’informations sensitives inutiles comme d’avoir des détails sur la dureté du banc sur lequel vous êtes.
Par contre si le banc devient brûlant ou très dur… là cela arrive au cortex. Toutes les autres
informations sont filtrées par le thalamus.
Noyau caudé : noyau gris central moteur.
Noyau lenticulaire : en dehors du thalamus avec 2 parties, profonde ou pallidum et latéral ou putamen.
Claustrum : plus fin, allongé
Important : Noyau caudé, noyau lenticulaire et claustrum sont des noyaux gris impliquées dans les voies
motrices EXTRA pyramidales. C'est à dire que ces voies motrices extra pyramidales vont être des voies
du mouvement dit automatiques d’accompagnement.
A chaque fois que l’on fait un mouvement volontaire on va sans même y penser avoir une motricité
automatique d'accompagnement (ex : attraper une balle dont la partie volontaire est l’ouverture des doigts et
fermer la main au bon moment. Le reste… positions du buste, de la ceinture scapulaire se fera de manière
14/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
automatique sans même nécessité l’action du cortex mais sera géré au niveau des noyaux gris centraux.
En pratique, motricité automatique d’accompagnement, veut dire qu’on va soulager le cortex d’une partie de
son travail grâce à ces noyaux gris centraux.
Le cortex se consacre à ce qui est plus « noble » tel que la motricité volontaire (mouvement fin, délié, des
extrémités) d’une part et d’autre part la planification (au niveau frontal).
Le reste la motricité d’accompagnement, les muscles des ceintures sont des muscles grossiers et gérés par les
noyaux gris centraux.
Toutes les pathologies des noyaux gris centraux, maladie de Parkinson notamment vont donner non pas des
troubles des mouvements volontaires mais des mouvements automatiques avec des patients qui auront du mal
à se lever, à initier le mouvement car ils manquent cette motricité automatique.
Les 2 ventricules latéraux touchent les noyaux caudé, thalamus, fornix, et septum pellucidum.
Le V3 aussi appelé le ventricule « fente » car étroit en coupe coronal (bien développé de haut en bas d’avant en
arrière).
Les plexus choroïde : pelotons au niveau des planchers des VL, du toit du V3 ; et entre ces plexus choroïde
c’est la pie mère qui n’a pas formé des pelotons et est linéaire.
La citerne sub fornicale (CSF) est très fine, emprisonné entre VL, le fornix en haut et le toit du V3 en bas.
Hypothalamus : sous le thalamus et V3. Différente forme suivant les coupes -> losange sur la vue inférieure du
cerveau, comme un bec car on a l’ébauche du pédoncule de la tige hypophysaire. Limité latéralement par le
rectangle du tractus optique.
L’insula est face au claustrum. On remarque le lobe de l’insula situé en profondeur de la fosse latérale du
cerveau.
La région temporale interne : en coupe frontale on doit forcément couper le VL deux fois (la 2ème fois étant
au niveau des cornes temporales du VL) et le V3. Ici aussi plexus choroïde au niveau du plancher du VL.
Le noyau caudé suit l’enroulement du VL et donc le corps du noyau caudé et sa queue sera au contact du VL.
On doit donc couper le noyau caudé 2 fois également car fixé pendant l’organogenèse au VL.
En conclusion retenez bien :
- l’organisation du cerveau
- hémisphérique d’origine telencéphalique
- intermédiaire d’origine diencéphalique
- les ventricules correspondant aux différentes vésicules cérébrales
15/16
SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE - ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX : Télencéphale et
Diencéphale
16/16
Téléchargement