Calendrier de floraison

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Astragalus alopecurus Pall. Nom français : Astragale queue de renard Espèce endémique du Val d'Aoste (Italie). Famille : Fabacées Floraison : De juillet à août. Habitat : Prairie sèches, bois clairs ; jusqu'à 1500 m d'altitude. Plante vivace velue pouvant atteindre 1,5 m de hauteur. La feuille se compose de 15 à 30 paires de folioles de 10-­‐15 mm. La corolle est jaune et le calice est blanc tomenteux laineux. La plante comprend 30 à 80 fleurs dressées en inflorescence cylindrique compacte. Cypripedium reginae Walter Nom français : Cypripède royal Répartition : Le cypripède royal habite tout l’Est de l’Amérique du Nord. A l’ouest, il croit jusqu’en Saskatchewan et au Dakota du Nord et jusqu’en Arkansas au sud. Famille : Orchidacées Floraison : Mai à août. Habitat : Il habite les habitats humides des régions nordiques. Les tourbières, les marécages et les rives des lacs font partie de ses lieux privilégiés. Il habite aussi les forêts de conifères ou de feuillus. Il croît jusqu'à 600 m d’altitude. Il préfère les sols calcaires mais pousse sur les sols légèrement acides à légèrement basiques. Une humidité constante du sol et le semi-­‐ombrage sont des conditions favorables à la croissance de cette orchidée. Le cypripède royal est vulnérable à la sécheresse prolongée et un ombrage excessif nuit gravement à sa croissance. Etymologie : • Cypri-­‐: de Vénus, née à Chypre • -­‐pedium : sabot • reginae : royal Le cypripède royal est la plus grande et la plus spectaculaire orchidée d’Amérique du Nord. Il peut atteindre jusqu’à un mètre de haut. Sa tige florale, mesurant entre 40 et 80 cm de haut, provient directement du très gros rhizome cylindrique. Elle est robuste et forte, hirsute, avec des feuilles jusqu’au sommet. Les 3 à 9 feuilles sont ovales à elliptiques. Le cypripède royal est recouvert d’un fin duvet sur toutes les parties de la plante. Sur ces hautes tiges, une ou deux fleurs apparaissent (rarement jusqu'à 4). Elles sont alternées et distribuées sur tout le long de la tige. Elles présentent des sépales et des pétales blancs. Le labelle, très gonflé, présente une coloration allant de rose pâle à magenta. Le plus souvent, le cypripède royal forme de grandes colonies. Les plus grandes peuvent atteindre jusqu’à 3000 individus. Cette caractéristique le rend vulnérable à la décimation causée par une cueillette extensive, par le broutage des herbivores ou par la détérioration de l’habitat (drainage du sol ou feu). La majorité des populations sont beaucoup plus restreintes et comptent entre 10 et 100 individus. Le cypripède royal pousse très lentement. La germination s’effectue à une profondeur de moins de 5 cm. Après la germination en conditions favorables, il faudra attendre 3 ans avant de voir sortir du sol sa première feuille. Après 7 ans, il ne mesure que 8 cm de haut. Quinze à seize ans après la germination, C.reginae est prêt à fleurir. Gladiolus palustris Gaudin Nom français : Glaïeul des marais Protection intégrale sur tout le territoire suisse. Très menacé dans toute la Suisse. Famille : Iridacées Floraison : De juin à juillet. Habitat : Prairies humides, clairières, rarement sur sols secs ; collinéen-­‐montagnard. Ce glaïeul est un géophyte à bulbe. Plante de 30 à 50 cm de hauteur. Tige à feuilles linéaires-­‐lancéolées, larges de 0.5 à 1 cm. Grappe unilatérale de 3 à 6 fleurs, chacune munie d'une bractée. 6 tépales, pourpre carmin, atteignant 3 cm de long, soudés à la base, en tube courbé-­‐évasé. Texte tiré de "Fiche pratique pour la conservation de Gladiolus palustris Gaudin" (situation octobre 1999) Les fleurs s’épanouissent l’une après l’autre; elles commencent par un stade mâle puis passent à l’état hermaphrodite en développant le style. La fluctuation d’humidité semble être l’un des facteurs les plus déterminants pour la présence de l’espèce. Si le biotope est constamment mouillé ou durablement sec, ce glaïeul disparaît à moyen terme sous la pression de la concurrence. Selon d’anciennes croyances la tunique du bulbe en cotte de mailles rendait invulnérable, ce qui pourrait bien avoir contribué localement à l’extermination de l’espèce. La Suisse a une responsabilité moyenne à l’échelle internationale pour la conservation de cette espèce. Gentiana lutea L. Nom français : Gentiane jaune Protection régionale. Famille : Gentianacées Floraison : De juin à août. Habitat : Pâturages de montagnes, prairies grasses, calcicoles ; de 1000 à 2400 m d'altitude. La hauteur de la plante varie entre 50 et 120 cm. Elle se compose d'une tige simple, creuse et cylindrique. Ses feuilles sont largement lancéolées, glaucescentes, larges de 5-­‐15 cm, opposées, sessiles, à 5-­‐7 nervures convergentes, très marquées jusqu'à la pointe du limbe. Ses fleurs jaunes se situent à l'aisselle des feuilles supérieures. Texte tiré du Manuel des Alpes suisses (Editions Rossolis, 2009) La racine est extrêmement amère. Elle contient des tanins comme l'amarogentine, des glucides et des xanthones comme la gentisine. Elle soigne les maux d'estomac et les troubles digestifs, mais elle a aussi des propriétés apéritives et digestives. On l'utilise également en homéopathie contre les troubles digestifs. La distillation des racines produit un alcool, l'eau-­de-­vie de gentiane. Lilium martagon L. Nom français : Lis martagon Protection intégrale sur tout le territoire suisse. Famille : Liliacées Floraison : De juin à juillet. Habitat : Forêts, surtout hêtraies et chênaies, prés, mégaphorbiées, calcicole ; de 400 à 2300 m d'altitude. Plante de 30 à 90 cm de hauteur à feuilles nombreuses, sessiles, les moyennes en verticilles de 4 à 8. Grappe lâche de 3 à 20 fleurs pendantes, sur pédicelle courbé. Texte tiré du Manuel des Alpes suisses (Editions Rossolis, 2009) Avec ses grandes fleurs extravagantes, le lis martagon ressemble à une espèce de forêts tropicales humide qui se serait égarée dans les Alpes. Le nectar des fleurs n'est pas franchement en libre accès pour les insectes, d'une part car l'insecte doit posséder un trompe d'au moins 13 mm, mais surtout parce qu'il est contraint d'arriver par-­dessous la fleur et pour couronner le tout les tépales sont enduits d'une sécrétion huileuse qui l'empêche pratiquement de s'y agripper. Seuls quelques visiteurs capables de voler en suspension, comme les sphinx ou les noctuelles ont une chance d'y parvenir. Rosa glauca Pourret Nom français : Rosier glauque Protection régionale. Famille : Rosacées Floraison : De juin à juillet. Habitat : Buissons, amas de pierre ; entre 600 et 2100 m d'altitude. Plante de 1 à 3 m de hauteur. Ses tiges violacées et pruninées portent des aiguillons d'aspect très variés généralement plus courts que chez les autres Caninae. Son feuillage est pourpre et très glauque. Les fleurs rose vif ont un diamètre de 3 à 4 cm. Ce rosier est originaire des montages du centre et du sud de l'Europe, des Pyrénées à la Yougoslavie. Il est très facile à reconnaître en raison de la couleur des feuilles. C'est le seul de nos espèces indigènes à prendre cette teinte pourpre, les tiges mêmes sont enduites d'une substance farineuse comme on la voit sur les prunes. Son principal atout, c'est son feuillage à la coloration rare et spectaculaire. En effet, lorsqu'on sème des cynorhodons de Rosa glauca, on obtient des plantes de teintes diverses. Le feuillage des uns tir plutôt sur le pourpre, celui des autres sur un étonnant bleu-­‐gris, qui selon les conditions et l'éclairage peut se faire ardoise, se nuancer de turquoise ou se voiler de reflets cuivre. Cette dualité a longtemps fait croire à l'existence de 2 espèces distinctes, nommées R. glauca (forme à feuillage bleuté) et R. rubrifolia (forme à feuillage pourpré) ; mais ses appellations sont aujourd'hui considérées comme synonymes. Rosa rugosa Thunberg Nom français : Rosier à feuilles rugueuses, rosier hérisson (hedgehog en anglais) Famille : Rosacée Floraison : De juillet à août. Habitat : Cultivé en haies, rarement subspontané ; collinéen, montagnard. Arbuste atteignant 2,5 m de haut. Rameaux pubescents-­‐tomenteux couverts d'aiguillons. Les feuilles caduques à 5-­‐9 folioles ont les limbes rudes au toucher, rugueuses et boursouflées, velues au dessous et vert foncé en dessus, jaune d'or en automne. Ses fleurs parfumées, généralement solitaires, dont la couleur varie du blanc au rouge magenta sont dépourvues de bractées ; mais ont une foison d'étamines crème. Etymologie : rugosa lui vient de ses feuilles rugueuses. Origine : originaire de Chine du Nord, Corée et Japon. C'est le plus vigoureux et le plus rustique peut-­‐être de tous les rosiers sauvages. Ses fruits ronds aplatis de 2.5 cm de large, rouge tomate conviennent à la préparation de marmelades et confitures car ils sont très riches en vitamines C, cependant de moins en moins utilisés en France. 
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