Normes OEPP PROTOCOLES DE DIAGNOSTIC POUR LES ORGANISMES REGLEMENTES THRIPS PALMI PM 7/3(1) Français oepp eppo Organisation Européenne et Méditerranéenne pour la Protection des Plantes 1, rue Le Nôtre, 75016 Paris, France APPROBATION Les Normes OEPP sont approuvées par le Conseil de l'OEPP. La date d'approbation figure dans chaque norme. Selon les termes de l’Article II de la CIPV, il s’agit de Normes régionales pour les membres de l’OEPP. REVISION Les Normes OEPP sont sujettes à des révisions et des amendements périodiques. La prochaine date de révision de cette Norme OEPP est décidée par le Groupe de travail pour l'étude de la réglementation phytosanitaire. ENREGISTREMENT DES AMENDEMENTS Des amendements seront préparés si nécessaire, numérotés et datés. Les dates de révision figurent (si nécessaire) dans chaque norme individuelle. DISTRIBUTION Les Normes OEPP sont distribuées par le Secrétariat de l'OEPP à tous les Etats membres de l'OEPP. Des copies sont disponibles, sous certaines conditions, auprès du Secrétariat de l'OEPP pour toute personne intéressée. CHAMP D'APPLICATION Les protocoles de diagnostic de l'OEPP pour les organismes réglementés sont destinés aux Organisations Nationales de Protection des Végétaux, en leur qualité d'autorités responsables de l'application de mesures phytosanitaires pour la détection et l'identification des organismes nuisibles réglementés des listes de l'OEPP et/ou de l'Union européenne. L'OEPP a initié en 1998 un nouveau programme de préparation de protocoles de diagnostic pour les organismes réglementés de la région OEPP (y compris l'UE). Le travail est réalisé par le Groupe d'experts OEPP sur le diagnostic et d'autres Groupes d'experts spécialisés. L'objectif du programme est de développer, pour chaque organisme nuisible réglementé, un protocole de diagnostic approuvé internationalement. Les protocoles reposent sur les nombreuses années d'expérience des experts de l'OEPP. La première version d'un protocole est préparée par un expert. Elle est rédigée suivant le "format et contenu communs d'un protocole de diagnostic" approuvé par le Groupe d'experts sur le diagnostic, modifié, le cas échéant, dans les cas individuels. En règle générale, un protocole recommande un moyen de détection ou d'identification particulier considéré avoir des avantages sur les autres (du point de vue de la fiabilité, la facilité d'utilisation, etc.). D'autres méthodes sont parfois mentionnées, en précisant leurs avantages/inconvénients. Des justifications doivent être fournies si on utilise une méthode qui n'est pas mentionnée dans le protocole. REFERENCES EPPO/CABI (1996) Organismes de quarantaine pour l'Europe, 2ème edn. CAB International, Wallingford (GB). CIPV (1993) Principes de quarantaine végétale liés au commerce international. NIMP no. 1. Secrétariat de la CIPV, FAO, Rome (IT). CIPV (1999) Glossaire des termes phytosanitaires. NIMP no. 5. Secrétariat de la CIPV, FAO, Rome (IT). FAO (1997) Convention internationale pour la protection des végétaux (nouveau texte révisé). FAO, Rome (IT). OEPP/EPPO (1999) Normes OEPP PM 1/2(8) Listes A1 et A2 d'organismes de quarantaine de l'OEPP. In Normes OEPP PM1 Mesures phytosanitaires générales, pp. 5-17. OEPP/EPPO, Paris (FR). UE (2000) Directive du Conseil 2000/29/EC du 8 mai 2000 concernant les mesures de protection contre l'introduction dans la Communauté d'organismes nuisibles aux végétaux ou aux produits végétaux et contre leur propagation à l'intérieur de la Communauté. Journal Officiel des Communautés Européennes L169, 1- 112. DEFINITIONS Organisme nuisible réglementé Organisme de quarantaine ou organisme réglementé non de quarantaine. Organisme de quarantaine Organisme nuisible qui a une importance potentielle pour l'économie de la zone menacée et qui n'est pas encore présent dans cette zone ou bien qui y est présent mais n'y est pas largement disséminé et fait l'objet d'une lutte officielle. VUE D'ENSEMBLE Les protocoles de diagnostic de l'OEPP pour les organismes réglementés donnent toutes les informations nécessaires à la détection et l'identification d'un organisme nuisible donné par un expert généraliste (c'est à dire un entomologiste, 2 mycologue, virologue, bactériologiste, etc.), qui n’est pas nécessairement par un spécialiste de l'organisme ou du groupe taxonomique. Chaque protocole débute avec de brèves informations générales sur l'organisme nuisible (aspect, relations avec d'autres organismes, gamme d'hôte, effets sur l'hôte, répartition géographique et identité), puis donne des détails sur la détection, l'identification la comparaison avec des espèces similaires, les exigences pour un diagnostic positif, une liste d'instituts ou d'individus susceptibles de fournir des informations supplémentaires sur cet organisme, des références (sur le diagnostic, la méthode de détection/extraction, les méthodes de test). NORMES OEPP DEJA EXISTANTES DANS CETTE SERIE Cette série est nouvelle. 3 EUROPEAN AND MEDITERRANEAN PLANT PROTECTION ORGANIZATION ORGANISATION EUROPEENNE ET MEDITERRANEENNE POUR LA PROTECTION DES PLANTES PM 7/3(1) Français Protocoles de diagnostic pour les organismes réglementés THRIPS PALMI Champ d'application spécifique Approbation et amendement spécifiques Cette norme décrit un protocole de diagnostic pour Thrips palmi. Approbation initiale en 2000-09. ______________________________ Introduction Thrips palmi est un ravageur polyphage, en particulier des Cucurbitaceae et des Solanaceae. Il est probablement originaire d'Asie du sud et s'est disséminé au cours du 20ème siècle. Il est désormais présent dans toute l'Asie et est largement répandu en Amérique centrale et aux Caraïbes. Il est également présent localement en Amérique du nord et du sud, en Afrique et en Océanie. Il n'est pas présent en Europe, mais plusieurs foyers sont apparus, et ont été éradiqués, aux Pays-Bas. Pour plus d'informations générales sur T. palmi, voir EPPO/CABI, 1996. T. palmi est presque entièrement jaune et son identification est rendue difficile par sa petite taille et par une grande ressemblance avec les autres espèces de thrips jaunes. Identité Nom: Thrips palmi Karny Synonymes: Thrips leucadophilus Priesner Thrips gossipicola Ramakrishna & Margabandhu Chloethrips aureus Ananthakrishnan & Jagadish Thrips gracilis Ananthakrishnan & Jagadish Classement taxonomique: Insecta, Thysanoptera, Terebrantia, Thripidae, Thripini Code informatique Bayer: THRIPL Organisme de quarantaine: Liste A1 de l'OEPP no. 175; Désignation Annexe UE: I/A1 Détection Là où les conditions climatiques conviennent, T. palmi est un organisme nuisible en plein champ sur les cultures suivantes: aubergine (Solanum melongena), coton (Gossypium spp.),courge à la cire (Benincasa hispida), concombre (Cucumis sativus), courgette (Cucurbita pepo), haricot (Phaseolus vulgaris), melon (Cucumis melo), niebe (Vigna unguiculata), pastèque (Citrullus lanatus), pois (Pisum sativum), poivron (Capsicum annuum), pomme de terre (Solanum tuberosum), sésame (Sesamum indicum), soja (Glycine max), tabac (Nicotiana tabacum) et tournesol (Helianthus annuus). En serre, les hôtes importants économiquement sont aubergine, poivron, chrysanthème (Dendranthema x grandiflora), concombre, Cyclamen, Ficus et Orchidaceae. T. palmi peut être transporté sur les végétaux destinés à la plantation, ou fruits, d'espèces hôtes et sur le matériel d'emballage. Lors des inspections du matériel végétal pour détecter la présence de T. palmi, rechercher les cicatrices d'alimentation argentées à la surface des feuilles des plantes-hôtes, en particulier le long des nervures. Les plantes fortement infestées sont caractérisées par une apparence argentée ou bronze des feuilles, par un rabougrissement des feuilles et des extrémités, et par des fruits déformés et portant des cicatrices. T. palmi a six stades de développement, qui vivent dans trois environnements différents: œuf : dans les tissus des feuilles, des fleurs et des fruits; larve I : sur les feuilles, les fleurs et les fruits; larve II : sur les feuilles, les fleurs et les fruits; pro-nymphe : dans le sol; 4 nymphe I : dans le sol; adulte : sur les feuilles, les fleurs et les fruits. Les spécimens sont de préférence collectés dans un fluide appelé AGA (mélange de 10 parties d'alcool éthylique à 60%, 1 partie de glycérine et 1 partie d'acide acétique). La méthode de Berlèse peut être utilisée pour collecter des spécimens de thrips sur des parties de végétaux, par exemple les fleurs coupées. Elle utilise un entonnoir avec un tamis sur lequel le matériel végétal est placé. Le haut de l'entonnoir est recouvert d'un filet. Le bas est immergé dans un récipient contenant de l'alcool à 10%. L'entonnoir est placé sous une lampe électrique (60 W) et la chaleur et la lumière chassent les thrips dans le récipient. Le contenu du récipient est examiné au microscope après 8 h (pour les fleurs coupées). Pour le stockage, les spécimens doivent être transférés dans de l'alcool éthylique à 60% et conservés à l'obscurité, de préférence à des températures bien en dessous de 0°C pour empêcher la décoloration. Identification L'identification des thrips porte sur les adultes, car il n'existe aucune clé d'identification satisfaisante pour séparer les espèces selon les caractéristiques des œufs, des larves ou des nymphes. Cependant, la présence de larves dans les échantillons donne des indications importantes sur le développement sur les plantes-hôtes. Pour l'examen au microscope, les thrips adultes doivent être montés sur des lames. Pour les identifications en routine, un support soluble à l'eau est rapide et relativement économique. Les cinq étapes suivantes sont tirées de Mound & Kibby (1998): 1. Transférer les spécimens du fluide de collecte dans de l'alcool éthylique à 70% propre. 2. Si les spécimens sont raisonnablement flexibles, essayer d'ouvrir les ailes et d'allonger les antennes à l'aide de microépingles. 3. Placer une goutte de support Hoyers (voir ci-dessous) sur une lamelle (par ex. un cercle de 13 mm). Placer un thrips au centre de la goutte, la face ventrale vers le haut, et poser délicatement une lame sur la goutte. Renverser la lame dès que le support s'est suffisamment réparti. 4. Placer immédiatement au four à 35-40oC. Laisser pendant 6 h avant examen. 5. Laisser au four pendant environ 3 semaines pour sécher le support, puis entourer de vernis à ongle et étiqueter. Le support Hoyers (mélange) contient (pour 50 mL d'eau): gomme arabique - 30 g, hydrate de chloral - 200 g, glycérine - 20 mL. T. palmi appartient à la famille des Thripidae, qui comprend environ 1700 espèces dans 260 genres. Dans la plupart des espèces, les antennes ont 7 ou 8 segments et les ailes antérieures (si présentes) sont généralement fines, avec 2 nervures longitudinales portant chacune une série de soies. Le genre Thrips comprend plus de 200 espèces dans toutes les régions du globe. Les membres du genre ont seulement 2 paires de soies ocellaires. Les antennes ont 7 ou 8 segments et les segments III et IV portent des cônes sensitifs ou trichomes fourchus. Le pronotum porte 2 paires de soies majeures à ses angles postérieurs. Les tarses ont 2 segments. Les tergites abdominaux V-VIII portent des cténides latéraux et les sternites et pleurotergites portent, ou non, des soies accessoires (voir tableau 1 et figures 1, 2). L'identification des adultes peut être réalisée à l'aide de clés. Bhatti (1980) et Palmer (1992) ont publié des clés permettant d'identifier les espèces présentes dans les régions tropicales asiatiques. La clé de Priesner (1964), qui couvre les espèces européennes, couvre T. flavus Schrank pour la femelle et T. alni Uzel pour le mâle. Palmer et al. (1989) donnent seulement 12 espèces d'importance économique. Nakahara (1994) donne des clés pour les espèces américaines. Des descriptions détaillées de T. palmi sont données par Bournier (1983), Sakimura et al. (1986) et zur Strassen (1989). Sakimura et al. (1986) donnent 7 caractères majeurs permettant de distinguer T. palmi des autres espèces connues du genre Thrips: 1. Corps jaune clair sans tache grisâtre ou brunâtre, mais avec des soies corporelles noirâtres épaisses. 2. Soies ocellaires situées à l'extérieur du triangle ocellaire. 3. La sculpture du métanotum est striée dans sa partie centrale et converge vers l'arrière. 4. Tergite abdominal II portant quatre soies latérales. 5. Sternites abdominaux sans soie accessoire. 6. Tergite abdominale VIII portant une crête complète. 7. Sternites III-VII des mâles portant chacune une zone glandulaire transversale. Voir tableau 2, et également figure 3 pour le diagramme des caractères de diagnostic. Comparaison avec des espèces similaires Les espèces indiennes T. alatus Bhatti et T. pallidulus Bagnall (Palmer, 1992) sont très proches de T. palmi. Chez T. alatus la sculpture du métanotum ne converge pas vers l'arrière et chez T. pallidulus cette sculpture est réticulée en son milieu. 5 Les espèces communes présentes en Europe et pouvant être confondues avec T. palmi sont T. alni Uzel, T. flavus Schrank et T. tabaci Lindeman (zur Strassen, 1989). T. alni, connu seulement sur Alnus, diffère de T. palmi par certains caractères des soies des tergites abdominaux chez la femelle et des zones glandulaires ovales sur les sternites abdominaux du mâle (T. palmi: larges zones transversales). T. flavus peut être distingué par la présence des soies ocellaires dans le triangle ocellaire. T. tabaci a 3 soies latérales sur le tergite II (T. palmi: 4) et n'a pas de pore sur le métanotum (T. palmi: deux pores). La longueur du segment antennaire VI de T. palmi est de 42-48 µm, contre 54-65µ m pour T. flavus. Comme T. tabaci, T. nigropilosus Uzel (thrips du chrysanthème) a 3 soies sur le tergite abdominal II et n'a pas de pores sur le métanotum. De plus, T. nigropilosus porte des marques sombres sur l'abdomen (T. palmi: pas de marques sombres) et ses tergites abdominaux IV-V portent 2 paires de soies médianes 0,5 fois plus longues que la longueur médiane de ces tergites (T. palmi: moins de 0,3 fois). Exigences pour un diagnostic positif Les procédures de détection et d'identification décrites dans ce protocole doivent avoir été suivies. Les caractères du genre Thrips (listés dans la section Identification et au tableau 1) doivent avoir été déterminés comme étant présents. Les caractères permettant de distinguer T. palmi des espèces similaires (listées dans la section Identification et au tableau 2) doivent avoir été déterminées comme étant présents. Rapport sur le diagnostic Le rapport sur la mise en oeuvre du protocole doit comporter: • des informations sur l'origine du matériel infecté; • la magnitude de l'infestation (combien d'organismes nuisibles trouvés; quelle quantité de tissus endommagée); • des mesures et des dessins ou photographies des caractères morphologiques nécessaires pour une identification positive du genre et de l'espèce; • une appréciation de la certitude ou non de l'identification. Des spécimens préservés de l'organisme nuisible doivent être conservés. Renseignements supplémentaires Des renseignements supplémentaires sur cet organisme peuvent être obtenues auprès de: Invertebrate Identification Team, Central Science Laboratory, Sand Hutton, York YO41 1LZ (UK). Entomology Section, Plantenziektenkundige Dienst, P.O. Box 9102, 6700 HC Wageningen (Netherlands). Remerciements Ce protocole a été initialement préparé par: G. Vierbergen, Entomology Section, Plantenziektenkundige Dienst, P.O. Box 9102, 6700 HC Wageningen (Netherlands). D. Collins, Invertebrate Identification Team, Central Science Laboratory, Sand Hutton, York, YO41 1LZ (UK). Références Bhatti JS (1980) Species of the genus Thrips from India (Thysanoptera). Systematic Entomology 5, 109-166. Bournier JP (1983) Un insect polyphage: Thrips palmi, important ravageur du cotonnier aux Philippines. Cotonnier et Fibres Tropicales 38, 286-288. EPPO/CABI (1996) Thrips palmi. In: Quarantine Pests for Europe, 2nd edn, pp. 538-542. CAB International, Wallingford (GB). Mound LA & Kibby G (1998) Thysanoptera. An Identification Guide, 2nd edn. CAB International, Wallingford (GB). Nakahara S (1994) The genus Thrips of the New World. USDA Technical Bulletin no. 1822. USDA, Washington (US). Palmer JM (1992) Thrips (Thysanoptera) from Pakistan to the Pacific: a review. Bulletin of the British Museum (Natural History). Entomology Series 61, 1-76. Palmer JM, Mound LA & du Heaume GJ (1989) CIE Guides to Insects of Importance to Man. Vol. 2. Thysanoptera. CAB International, Wallingford (GB). 6 Priesner H (1964) Ordnung Thysanoptera (Fransenflugler, Thripse). Bestimmungsbucher zur Bodenfauna Europas 2, 1242 (in German). Sakimura K, Nakahara LM & Denmark WA (1986) A thrips, Thrips palmi Karny (Thysanoptera: Thripidae). Entomology Circular 280. Dept. of Agriculture and Consumer Services, Division of Plant Industry, Gainesville (US). zur Strassen R (1989) [What is Thrips palmi? A new quarantine pest for Europe.] Gesunde Pflanzen 41, 63-67 (in German). Tableau 1 Caractères du genre Thrips Antenne Tête Pronotum Aile antérieure Tergites abdominaux V à VIII Tergite abdominal VIII Patte Comprenant 7 ou 8 segments distincts; segments III et IV avec des cônes sensitifs ou trichomes fourchus (‘en cornes de vache’) Avec 2 paires de soies ocellaires (II et III; paire I manquante) et portant une ligne (courbe) de soies à l'arrière de l'œil Portant 2 paires de soies aux angles postérieurs Rangée de soies de la 1e nervure avec des espaces (espèces européennes) Portant des cténides (crêtes – chacune comprenant une série de protubérances) Cténides postérieurs et médians par rapport aux spiracles Tarses à 2 segments (Fig 2.1; Fig 3.1) (Fig 2.2) (Fig 2.3) (Fig 2.4) (Fig. 1) (Fig 2.5) Tableau 2 Caractères de Thrips palmi Couleur du corps Tête: paire de soies ocellaires III Antenne: segment VI Pronotum Metanotum Marques sur l'abdomen Tergite abdominal II Segment abdominal IV et V Abdominal tergite VIII Tergite abdominal IX Pleurotergites abdominaux Aile antérieure – nervure I Mâle: sternites III à VII Thrips palmi Jaune clair sans marque sombres sur la tête, le thorax ou l'abdomen; segments I et II des antennes sont pâles Situées en dehors du triangle ocellaire (Fig 3.2) 42-48 µm de long (Fig. 3.1) Portant 3 paires de petites soies de même taille sur son bord postérieur Portant une paire de pores (sensillae campaniformes); sculpture striée convergeant postérieurement (Fig 3.4) Espèces similaires Situées dans le triangle ocellaire - T. flavus 54-65 µm de long - T. flavus Pas de pores - T. tabaci et T. nigropilosus Sculpture ne convergeant pas vers l'arrière T. alatus Réticulée en son milieu - T. pallidulus Pas de marques sombres Marques sombres - T. nigropilosus Portant 4 soies latérales (Fig 3.6) 3 soies latérales - T. tabaci, T. nigropilosus Tergite portant 2 paires de soies médianes Tergite portant 2 paires de soies médianes mesurant moins de 0,3 fois la longueur mesurant plus de 0,5 fois la longueur médiane du tergite. médiane du tergite - T. nigropilosus Portant sur son bord postérieur une crête complète de microtrichia (Fig 3.7) Portant 2 paires de pores (antérieure et postérieure) (Fig 3.8) Crêtes sans "microtrichia" (Fig 3.5) Portant 3 (parfois 2) soies distales (Fig 3.3) Avec zones glandulaires transversales (Fig 3.9) 7 Fig. 1 Localisation des caractères généraux des Terebrantia. antenna ocellar setae soies ocellaires eye/oeil ocelli postocular setae soies à l'arrière de l'oeil pronotum forewing aile antérieure posteromarginal setae soies le long du bord postérieur 1st vein 1ère nervure mesonotum 2nd vein 2ème nervure metanotum central metanotal seta soie au centre du métanotum forewing setae soies de l'aile antérieure combs (ctenidia) crêtes (cténides) tergite (dorsal) sternite (ventral) spiracle pleurotergite anal pore pore anal posteromarginal comb crête le long du bord postérieur 8 Fig. 2 Caractères du genre Thrips. (2) head: with 2 pairs of ocellar setae (pair I missing) tête avec 2 paires de soies ocellaires (paire I manquante) (1) antenna: segments III et IV with forked ("cowhorn") sense cones antenne: segments III et IV avec cônes sensitifs fourchus ("en cornes de vache") ocellar setae pair III paire III de soies ocellaires ocellar setae pair II paire II de soies ocellaires forked sense cone cône sensitif fourchu (4) forewing: 1st vein - row of setae with gaps in distal half aile antérieure: 1ère nervure - rangée de soies avec des espaces dans la moitié distale (3) pronotum: 2 pairs of posteroangular setae pronotum: 2 paires de soies aux angles postérieurs (5) abdominal tergite VIII: spiracle lying anterior and lateral to ctenidium tergite abdominal VIII: spiracle antérieur et latéral au cténide 9 Fig. 3 Caractères de Thrips palmi. (1) antenna: 7 segments; length of segment VI = 42-48 µm antenne: 7 segments; longueur du segment VI = 42-48 µm (2) head: position of ocellar setae pair III tête: position de la paire III de soies ocellaires (3) forewing: 3 distal setae on 1st vein aile antérieure: 3 soies distales sur la 1ère nervure distal setae soies distales segments I and II pale segments I et II pâles (4) metanotum/métanotum (9) male: glandular areas on abdominal sternites III to VII mâle: zones glandulaires sur les sternites abdominaux III à VII (5) pleurotergite metanotal pore pore du métanotum striate sculpture converging posteriorly/sculpture striée convergeant vers l'arrière (6) abdominal tergite II: 4 lateral setae tergite abdominal II: 4 soies latérales (8) abdominal tergite IX tergite abdominal IX (7) abdominal tergite VIII tergite abdominal VIII 2 pairs of pores 2 paires de pores posteromarginal comb complete crête le long du bord postérieur complète 10