EVANGILE DE JEAN 4 :1-43
LES SECRETS DE LA SATISFACTION Jésus rencontre la samaritaine.
Ce matin j’aimerais vous racontez l’histoire d’un homme célèbre. Il était à la recherche de la
satisfaction. Il cherchait la joie, il voulait le bonheur, il voulait rire ! Quoi de plus légitime ? Nous
recherchons tous cela ! Il a décidé de tout s’accorder. Il le pouvait. Il a essayé le vin, il a construit de
grands monuments, il a acheté de multiples maisons, il a planté de grandes vignes, il a cultivé de
beaux jardins, planté de magnifiques vergers, soigné de superbes forêt ; acquis argent et or, écouté
chanteurs, musique, il s’est entouré de grandeur jusqu’à être grand lui-même, il ne s’est privé
d’aucun plaisir, d’aucune sagesse, il a même cru que la satisfaction venait des femmes. Il avait 700
femmes et 300 concubines… et bien sûr cela nous fait réagir. Cela fait beaucoup trop de femmes.
C’était des mariages par alliance, ça aussi il a cru que cela lui donnerait de la satisfaction.
L’exemple de Salomon nous paraît complètement aberrant pourtant si je devais poser la question
qu’est-ce qu’il vous manque pour être satisfait, quelle serait votre réponse ? Un travail ? Plus
d’argent, une femme, un mari ? Une bonne bière en fin de journée ? Une autre substance ? De
la drogue ? Une petite cigarette ? Du respect dans mon travail, une vie sexuelle épanouie, le
trio « maison, enfants, chien », être là l’herbe est plus verte ?
Dans les faits, nous ressemblons à Salomon, il y a un manque de satisfaction au fond de nous, nous
sommes à la recherche de la joie, du bonheur, de la satisfaction, nous voulons que nos vies soient
comblées, nous voulons bien trouver le secret de la satisfaction. Nous n’en sommes pas forcément
conscients nous essayons toute sorte de choses, pour nous rendre compte qu’au final, elles
n’apportent pas de réponses. Le vide qu’il y a dans le cœur de l’homme n’est pas satisfait par des
choses terrestres, parce que ce vide a la forme de Dieu.
Mais il y a un texte qui nous parle précisément de satisfaction. Il s’agit de Jean 4. Ce texte est la
rencontre par Jésus de la femme samaritaine. C’est un texte connu dans lequel le plus souvent, nous
voyons la femme samaritaine et c’est tout. Mais ce texte nous parle plusieurs fois de ce qui satisfait
vraiment. Il nous parle de nourriture pour l’âme, de ce qui nourrit, de ce qui profite, de ce qu’on
reçoit, et de ce qui nous donne de la joie. Et Dieu nous dit que c’est possible ! Mais cela ne vient pas
de vous ! Cela vient du salut ! Et on verra plusieurs versets clés, qui le disent noir sur blanc. Nous
lisons en Jean 4 :v3b : « Quand Jésus apprit ce que l'on racontait, il quitta la Judée et retourna en
Galilée. 4Pour y aller, il devait traverser la Samarie.5Il arriva près d'une localité de Samarie appelée
Sychar, qui est proche du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph. 6Là se trouvait le puits de
Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s'assit au bord du puits. Il était environ midi.
7Une femme de Samarie vint pour puiser de l'eau et Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » 8 Ses
disciples étaient allés à la ville acheté de quoi manger. 9La femme samaritaine dit à Jésus :
« Mais, tu es Juif ! Comment oses-tu donc me demander à boire, à moi, une Samaritaine ? » En
effet, les Juifs n'ont pas de relations avec les Samaritains. (+) 10sus lui répondit : « Si tu
connaissais ce que Dieu donne, et qui est celui qui te demande à boire, c'est toi qui lui aurais
demandé de l'eau et il t'aurait donné de l'eau vive. » 11La femme répliqua : « Maître, tu n'as pas de
seau et le puits est profond. Comment pourrais-tu avoir cette eau vive ?12Notre ancêtre Jacob nous a
donné ce puits ; il a bu lui-même de son eau, ses fils et ses troupeaux en ont bu aussi. Penses-tu être
plus grand que Jacob ? »13Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau
soif ; 14mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif : l'eau que je lui
donnerai deviendra en lui une source d'où jaillira la vie éternelle. » C’est le verset clé
I. CE QUE JESUS DONNE ETANCHE LA SOIF V 7-14
1. Notez comment Jésus introduit le sujet au verset 7. Les disciples sont partis acheter à manger. Ils laissent
Jésus tout seul. Ils ont marché toute la matinée. Dieu parfaitement homme, est fatigué comme tout homme le
serait. On est sans doute en avril, mai, les champs deviennent mûrs dans 4 mois, il fait chaud. Jésus s’assit au bord
du puits. La femme samaritaine vient puiser de l’eau à une heure qui n’est pas l’heure normale probablement à
cause de sa réputation. Et Jésus dit simplement son besoin personnel. « Donne-moi à boire »
2. C’est intéressant que Jésus ne se laisse par arrêter par les barrières sociologiques et religieuses V 9. La femme
le lui fait remarquer. Déjà, je ne suis pas sûr qu’il soit normal à un homme de parler à une femme. Mais il n’était
pas normal qu’un juif s’adresse à une samaritaine. Si l’on devait remettre cela dans le contexte, Jésus transgressait
les barrières raciales ! Non pas que les races existent, mais les juifs considéraient les samaritains comme des
moins que rien ! Il y avait de bonnes raisons à cela : le royaume du Nord s’était détourné de Dieu, il était devenu
idolâtre, il a adoré Baal, Astarté, Ashteroth. La population a été déportée en Assyrie et échangée avec une
population encore plus idolâtre. Les mariages étaient mixtes, depuis longtemps, leur religion était impure ! Cela
n’empêche pas Jésus de lui parler et de répondre à sa question « Comment oses-tu ? »
3. Eh bien, Jésus ose à cause de la grandeur du don et de la grandeur du donateur V 10. Elle ne
sait vraiment pas qui est en face d’elle, et ce qu’il peut donner. Il parle d’abord de ce qu’il peut
apporter à cette femme. Il sait qu’avant toute chose, l’homme est davantage intéressé par le don que
par le donateur. J’aimerais bien en tant que pasteur que les gens soient directement intéressés par Dieu !
Mais l’homme comprend davantage le langage « de ce que cela lui rapporte dans l’immédiat » pour
comprendre après que derrière le don, il y a un donateur. Jésus dit clairement ce qu’il peut apporter à la
femme « une eau vive », différente de celle du puits, une eau qui coule, une eau fraiche, une eau pure,
désaltérante. Mais notez tout de même l’importance de sa déclaration sur la grandeur de Dieu : « si
tu savais qui était en face de toi, tu serais la première à lui demander ». Ce que cela nous dit sur la
grandeur de Dieu, c’est que même si comme la femme samaritaine, vous n’avez pas une bonne
réputation, ou vous avez fait de mauvaises choses, même si vous ne croyez pas en Dieu, ou qu’on vous
considère inférieur, ou d’une mauvaise religion ou d’une mauvaise race (alors que les races n’existent
pas) Dieu peut et Dieu veut te donner ce qui désaltère ton âme et te satisfait spirituellement.
La femme samaritaine ne comprend pas. « Comment pourrais-tu puiser, es-tu plus grand que Jacob ? »
4. Et Jésus réfute son opposition en mettant l’accent sur la qualité du don V 13-14. « Quiconque boit de
cette eau aura de nouveau soif ; (ce n’est pas une question matérielle - le vide en forme de Dieu au fond
de nous ne peut être satisfait par quelque chose de matériel) 14mais celui qui boira de l'eau que je lui
donnerai n'aura plus jamais soif : l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'où jaillira la
vie éternelle. » Cette eau que Jésus donne fait qu’on n’aura plus jamais jamais soif (c’est une double
négation dans le grec). Ce que donne Jésus satisfait éternellement. Notre vide en forme de Dieu peut
être satisfait et rempli par Dieu ! Comment ? Par son salut et sa présence. Par ce salut acquis à la
croix, Dieu manifeste son amour pour toi. A la croix, Jésus préfère mourir que de passer l’éternité
sans toi ! Il t’aime d’un amour inconditionnel et éternel. Cet amour est la plus grande satisfaction
qu’il puisse y avoir. A la croix, Jésus a pourvu pour toi, une place au ciel, le pardon du péché, un plan
pour te bénir, sa puissance de vivre selon son plan et sa présence. En Jean 7 :37-39 Jésus utilise une
expression similaire au verset 14, il dit « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive… Jésus
parlait de l’Esprit de Dieu que ceux qui croyaient en lui allaient recevoir ». Alors parle-t-on de sa
présence ou de son salut ? Eh bien sans doute des deux, car c’est la même chose ! 1 Jean 5 :12 dit
« Celui qui a le Fils a la vie éternelle ».
La femme a compris l’importance de cette eau et elle dit 15 « Maître, donne-moi cette eau, pour que je
n'aie plus soif et que je n'aie plus besoin de venir puiser de l'eau ici. ». De toute évidence elle n’a pas
compris que l’une était spirituel, l’autre matérielle, mais elle a compris qu’il serait bien de l’avoir. Que
lui répond Jésus ? « Va chercher ton mari et reviens ici. » 17La femme lui répondit : « Je n'ai pas de
mari. » Et Jésus lui déclara : « Tu as raison d'affirmer que tu n'as pas de mari ; 18car tu as eu cinq
maris, et l'homme avec lequel tu vis maintenant n'est pas ton mari. Tu as dit la vérité. »
II. JESUS VEUT NOUS AIDER A RESOUDRE NOS PROBLEMES (relationnels) V 15-18
Notez particulièrement le V 16. Jésus fait la lumière sur ce qui ne va pas chez elle. Elle a eu cinq mariages et « elle
a tout foiré ». D’accord, lorsqu’on rate un mariage, on sait que ça peut être aussi de la faute de l’autre. On en est
même convaincu trop souvent. Mais les conseillers conjugaux disent toujours que les torts sont partagés ! Mais
rater cinq fois de suite un mariage, et vivre sans être mariée dénote aussi une certaine tendance, non ?
Pour Dieu avoir une relation sexuelle au dehors du mariage, est péché. Vivre avec un homme dans une maison
sans être marié, aussi ! Dieu hait le divorce ! Mais il aime chaque être humain. Il aime tout ce qu’il a créé ! Jésus
est-il en train de l’accuser ou l’enfoncer ? Je ne crois pas ! Pour être exact, il nomme et il est acteur d’une
solution. « Va chercher ton mari » Il l’encourage à dire la vérité.
La problématique est simple. La femme samaritaine pensait comme Salomon, qu’une personne de l’autre sexe,
serait la réponse au vide spirituel qu’elle avait en elle. Et elle se trompait. Elle l’a fait une fois, ce qui l’a conduit à
un divorce, mais elle n’a pas arrêté de le croire, elle a essayé un deuxième homme, puis un troisième, un
quatrième, un cinquième, un sixième. Elle croyait que l’autre personne répondrait à tous ses besoins et remplirait
son vide intérieur spirituel ! De nombreuses personnes aujourd’hui ont ce même problème. Il se peut même que
certains parmi nous croient cela. Même d’avoir mille personnes de l’autre sexe, ne remplirait pas le vide de votre
cœur. Salomon l’a essayé, la femme Samaritaine l’a essayé. Cela leur a été fatal ! Cela vous sera fatal.
En disant « va chercher ton mari », Jésus lui offre de résoudre sa problématique. Il est prêt à lui dire comment
trouver la satisfaction du cœur ! Jésus était là pour l’aider, Jésus sera toujours là pour nous aider, guérir notre
péché, nous libérer du mensonge, et convaincre. Il veut le meilleur pour nous, notre bien-être et notre salut. Et la
vérité est toujours au cœur. Celle-ci a besoin d’être avouée, professée, crue, affirmée, dite ! La vérité rend libre.
19Alors la femme s'exclama : « Maître, je vois que tu es un prophète. (Je n’aime pas trop que les feux des
projecteurs soient sur moi, donc j’en profite, parlons d’un sujet complètement différent, qui me fascine et
qui d’ailleurs avec la politique est le sujet numéro 1 des désaccords et des polémiques ! Parlons
religion !) 20Nos ancêtres samaritains ont adoré Dieu sur cette montagne, mais vous, les Juifs, vous dites
que l'endroit où l'on doit adorer Dieu est à Jérusalem. » 21Jésus lui répondit : « Crois-moi, le moment
vient où vous n'adorerez le Père ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. 22Vous, les Samaritains, vous
adorez Dieu sans le connaître ; nous, les Juifs, nous l'adorons et le connaissons, car le salut vient des
Juifs. 23Mais le moment vient, et il est même déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en étant
guidés par son Esprit et selon sa vérité ; car tels sont les adorateurs que veut le Père. 24Dieu est Esprit,
et ceux qui l'adorent doivent l'adorer en étant guidés par son Esprit et selon sa vérité. »
Comment Jésus lui répond-il ? Il est en train de dire que
III. CE QUI COMPTE C’EST NOTRE RELATION AVEC LE DIEU V19-26
1. D’après la Samaritaine, ce qui est important c’est la religion : le lieu où l’on va pratiquer ! C’est intéressant de
voir qu’aujourd’hui, on entend la même chose ! Les uns disent que c’est la Mecque, les autres disent que c’est le
mur de Jérusalem. D’autres que c’est une question quand on prie de s’orienter vers l’Est ! On veut faire ce qui est
juste en terme de religion, être sûr de ne pas être à côté de la plaque. Même parmi les chrétiens, combien de fois
j’ai entendu dans des discussions « où vas-tu prier » ? Est-ce qu’aux yeux de Dieu, c’est la bonne question ?
D’après ce texte non !
2. Ce qui compte pour notre Seigneur c’est d’adorer le Dieu qu’on connaît ! (V 22) c’est une question de
relation. Adorer veut dire reconnaître dans les faits qui il est ; lui rendre un culte, l’aimer ! Comment peut-on
reconnaître dans les faits qui il est, lui rendre un culte et l’aimer, si on ne le connaît pas personnellement ?
Impossible ! Pourtant c’est ce que faisaient les samaritains ! Mais c’est ce que font des millions de personnes
aujourd’hui. Je peux vous parler de quantité de personnes qui adorent Dieu sans lire le livre que Dieu leur a ou
leur aurait donné ! Je peux vous parler de quantité de personnes qui pratiquent des rites, qui observent des
traditions, sans avoir une relation personnelle avec Dieu ! Pourtant Jésus est venu personnellement pour que nous
puissions avoir une relation personnelle avec lui !
3. La deuxième chose qui compte pour notre Seigneur c’est d’adorer Dieu en esprit et en vérité (v23-24). Qu’est-
ce que Jésus veut dire? Il veut dire que la vérité et l’authenticité, doivent être au centre de notre relation avec
Lui. Dieu veut qu’on l’adore pour ce qu’il est réellement avec ce que nous sommes réellement ! Et en parlant de
l’adorer en Esprit, ce que Jésus veut dire, c’est que de la même manière que Dieu est immatériel, nous devons
adorer Dieu aussi de manière immatérielle. Bref, ce n’est pas une question de religion, c’est une question de
relation, ce n’est pas une question de lieu, c’est une question de style de vie. Ca n’exclut pas de se retrouver
quelque part, c’est biblique. En fait cela n’exclut rien et cela inclut tout !
C’est là que soudainement, cela fait un déclic dans la tête de la femme samaritaine 25La femme lui dit : « Je sais
que le Messie c'est-à-dire le Christ va venir. Quand il viendra, il nous expliquera tout. » 26Jésus lui
répondit : « Je le suis, moi qui te parle. »
Nous sautons quelques versets : les versets 27 à 30 sur lesquels nous reviendrons tout à l’heure pour continuer sur
le thème de satisfaction spirituelle. Le salut, la présence de Dieu dans nos vies, nous donnent une réelle
satisfaction éternelle, mais voilà : la suite de l’histoire continue de nous le révéler.
Les disciples sont revenus, « 31(Ils) priaient Jésus de manger : « Maître, mange quelque chose ! » disaient-
ils. 32Mais il leur répondit : « J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. » 33Les disciples
se demandèrent alors les uns aux autres : « Quelqu'un lui a-t-il apporté à manger ? » 34Jésus leur dit :
« Ma nourriture, c'est d'obéir à la volonté de celui qui m'a envoyé et d'achever le travail qu'il m'a
confié. » Voilà un autre principe de vie, un autre secret de la satisfaction
IV. NOTRE NOURRITURE C’EST DE FAIRE LA VOLONTE DU PERE V 31-34
1. Les disciples veillaient sur la santé physique de leur mtre V 31. Il faut que Jésus prenne des
forces ! Mais Jésus veut leur faire comprendre la dimension spirituelle de sa satisfaction, ce qui nourrit l’âme :
Faire la volonté de Dieu, en annonçant le salut et aller jusqu’au bout de ce que Dieu lui a confié.
2. Il y a donc plus satisfaisant que la nourriture, garder la vision sous les yeux, ne pas oublier
pourquoi nous sommes là. Nous avons une mission, Dieu nous a envoyé, le grand ordre de mission, l’Eglise
de Champs qui nous envoie, Crossroads Bible Church. Nous avons une œuvre à achever. Le faire nous donnera
une grande satisfaction.
C’est pour cela que cette année, j’ai proposé une chose simple : puisque c’est l’objectif de Dieu que nous
apportions la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ a ce monde, fixons nous un objectif de présenter l’Evangile à
plusieurs personnes. (+) Une manière simple de présenter l’Evangile est de dire, « Dieu t’aime, il a tout payé à la
croix pour que tu aies une place au ciel et que tu sois réconcilié avec lui. Il a un plan pour toi, est-ce cela
t’intéresse » ? Faire ceci, c’est vivre la mission, c’est garder la vision sous nos yeux, c’est avoir un objectif, c’est
vivre selon l’objectif de Dieu c’est obéir à la volonté de Dieu ! Faire ceci c’est le secret de la satisfaction ! Ça
paraît fou ? En fait, l’inverse paraît fou ! Connaître le secret de la satisfaction et ne pas le vivre paraît fou ! Alors
comment avez-vous prévu d’être satisfait cette année ? Comment avez-vous prévu d’obéir à la volonté de
Dieu ? Si c’est l’objectif de Dieu pour votre vie, cela ne devrait-il pas être aussi votre objectif ? J’aimerais vous
inviter à mettre un chiffre… sur la feuille… A combien de personne avez-vous prévu de dire la Bonne
nouvelle jusqu’en Juin 2016 ?
Nous continuons à lire le texte « 35Vous dites, vous : “Encore quatre mois et ce sera la moisson.” Mais
moi je vous dis, regardez bien les champs : les grains sont mûrs et prêts pour la moisson ! 36Celui qui
moissonne reçoit déjà son salaire et il rassemble le grain pour la vie éternelle ; ainsi, celui qui sème et
celui qui moissonne se réjouissent ensemble. 37Car il est vrai le proverbe qui dit : “Un homme sème et
un autre moissonne.” 38Je vous ai envoyés moissonner dans un champ où vous n'avez pas travaillé ;
d'autres y ont travaillé et vous profitez de leur travail. »
V. MOISSONNER DES GENS POUR LA VIE EST EXTREMEMENT SATISFAISANT V35-38
C’est dans les faits ce que dit Jésus ! Moissonner rapporte un salaire, v36, moissonner permet de recevoir son
salaire. Moissonner permet de profiter du travail d’un autre v38. Si c’est légal pourquoi s’en priver ?
Moissonner permet de se réjouir avec celui qui a sev36d. Moissonner moissonne le grain pour la vie
éternelle v36b. C’est rassembler pour l’éternité, il n’y a pas de tâches qui aient un plus grand impact. Il n’y a
pas de choses qui rapportent plus ! Ici c’est éternel. Vous voyez tout ce que moissonner rapporte ? C’est extrêmement
satisfaisant.
Ce n’est pas ce que les disciples croient et qui est pour dans 4 mois ! Jésus ici parle d’hommes et de femmes qui sont
déjà prêts à croire en Lui ! Il se peut même que les samaritains soient en train de venir de Sychem à lui et que les
grains mûrs soient une allusion à leur arrivée ! Mais fondamentalement, Jésus est en train de leur dire que les champs
ne seront pas mûrs demain, ils sont déjà mûrs aujourd’hui. Fondamentalement, il a déjà été semé, c’est sans doute
une référence à Jean-Baptiste ou à lui-même. Notez que Jésus emploie le singulier pour parler du semeur. Jésus est en
train de leur dire : je vous envoie « je vous ai envoyés moissonner». C’est ce que nous sommes. C’est ce que
chacun de nous est.
Un de mes grandes découvertes est que pendant longtemps, j’entendais des pasteurs dire : la France est un pays dur
spirituellement. Le sol est dur, les gens sont durs, les gens ne croient en rien, mais je me suis rendu compte
que dans les faits non. Je me suis rendu compte que si on arrive à relier le besoin des gens à l’Evangile, les
gens ne sont pas durs. J’ai présenté des dizaines de fois l’Evangile, en posant cette question « Voudriez-vous
savoir le problème qu’il y a entre les hommes et Dieu et ce qu’Il a fait pour le résoudre ? » et je me suis
rendu compte que les gens répondent favorablement à l’Evangile à 95%. Mes amis, ça n’est pas une
question de ce que Nicolas est fort, c’est une question que l’Evangile est puissant, l’Evangile colle à la
vérité, l’Evangile apporte une satisfaction éternelle, les gens sont prêts à l’accepter. Tout ce que cela
demande, ce sont des personnes fidèles qui se fixent pour objectif de vivre la mission que Dieu leur a
confiée. Elles ne savent pas forcément comment faire, mais elles se fixent cet objectif par la foi. Elles se
mettent à prier pour cela. Elles se forment. Elles essayent pour se rendre compte que cela marche ! Dieu a
semé, Dieu est à l’œuvre, les champs sont mûrs, la vérité fait son travail et les gens sont prêts !
39Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus parce que la femme leur avait déclaré : « Il m'a
dit tout ce que j'ai fait. » 40C'est pourquoi, quand les Samaritains arrivèrent auprès de lui, ils le prièrent de
rester avec eux ; et Jésus resta là deux jours. 41Ils furent encore bien plus nombreux à croire, à cause de ce
qu'il disait lui-même ; 42et ils déclaraient à la femme : « Maintenant nous ne croyons plus seulement à cause
de ce que tu as raconté, mais parce que nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment
le Sauveur du monde. »
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