AW 5
D’autre part, pour tout xde U′, on a
f(x, g(x)) = 0 ,
donc
h(g(x)) = x ,
ce qui prouve que xappartient à h(U). Donc U′est inclus dans h(U). Il en résulte que h(U)est ouvert,
et, comme gest de classe C1sur U′, la fonction h−1est de classe C1sur U′. Ce raisonnement étant
valable pour tout point ade U, on en déduit que h−1est de classe C1sur h(U). Alors, puisque l’on a
Jx
f(u, g(u)) = −Ipet Jy
f(u, g(u)) = Jh(g(u)) ,
on obtient
Jg(u) = Jh(g(u))−1.
Remarque : si hn’est pas injective, l’application gvérifie seulement
h◦g(x) = x .
Cas particulier du théorème des fonctions implicites
On prend F=R. Dans ce cas x= (x1,...,xn)est dans Rnet yest réel. La fonction fest une fonction
numérique de n+ 1 variables.
Théorème Soit fune application de classe C1sur un ouvert Wde Rn+1 à valeurs dans Ret
(a1,...,an, b)un point de Wtel que
1) f(a1,...,an,,b) = 0 ,
2) ∂f
∂y (a1,...,an, b)6= 0 .
Alors, il existe un ouvert Ude Rn, un ouvert Vde R, et une application gde classe C1définie sur
Uà valeurs dans V, tels que
1) (a1,...,an,,b)∈U×V⊂W.
2) Quels que soient (x1,...,xn)dans Uet ydans V,
f(x1,...,xn, y) = 0
implique
y=g(x1,...,xn).
3) Quel que soit (x1,...,xn)dans U, on a
f(x1,...,xn, g(x1,...,xn)) = 0 .
4) Si (x1,...,xn, y)appartient à U×V, alors ∂f
∂y (x1,...,xn, y)est non nul.
Alors quel que soit x= (x1,...,xn)dans Uet icompris entre 1et n, on a
∂g
∂xi
(x1,...,xn) = −
∂f
∂xi(x, g(x))
∂f
∂y (x, g(x)) .