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I
Bâldan Florentina Cristina
Université de Piteúti, Rue Aurel Vlaicu, No. 43A, Piteúti, 0724368690, baldan.cristina@gmail.com
Avrămescu Tiberiu Cristian
Université de Piteúti, Rue Tudor Vladimirescu, Bl. P 2-3, Sc. F, Ap. 2, 0727847589,
cristiavr@yahoo.com
Les politiques actives représentent l’ensemble des mesures prises par les autorités publiques afin d’assurer
une mobilisation optimale de l’offre d’emploi en vue d’une adaptation améliorée aux exigences de
l’appareil productif, le développement du capital humain, l’augmentation de l’efficience du fonctionnement
du marché du travail. Ce genre de politiques du marché du travail met l’accent sur la réalisation d’un
cadre institutionnel apte à faciliter la mobilité du facteur travail. De même, on essaie par l’intermédiaire
des politiques actives de minimiser les pertes de capital humain qui apparaissent suite à des changements
technologiques rapides et à la non concordance entre l’objectif de la maximisation du quota du profit et
celui de la réalisation de l’emploi total. Par conséquent, les PME accomplissent une fonction importante et
qui ne peut être remplacée dans une économie de marché; la dynamique de leur développement étant l’une
des conditions nécessaires à un développement économique durable.
Politique active, Emploi, Marché du travail, PME
La rééquilibration du rapport entre les mesures actives et les mesures passives d’emploi et de protection
sociale a eu lieu à l’aide des orientations et des mesures soutenues dans le cadre du « Plan National
d’Action pour l’Emploi de la Main d’Oeuvre »
L’objectif principal de ce programme a été la stimulation de l’emploi de la main d’œuvre et la diminution
du chômage par la diversification des mesures actives, l’augmentation du volume et de la valeur des
ressources allouées du budget du fond de chômage pour les mesures actives.
Dans ce contexte, les politiques d’emploi doivent contribuer désormais à combattre les effets du chômage
structural, à encourager la participation de la main d’œuvre en particulier pour des groupes-clé (chômeurs
jeunes, le groupe d’âge 15-24 ans, chômeurs de longue durée) et à augmenter l’efficience des politiques
d’intégration et de réintégration sur le marché du travail par l’utilisation d’un ensemble de mesures
stimulatrices d’activation des personnes trouvées en chômage.
Par conséquent, on va actionner en particulier pour combattre les effets du chômage structural par
l’application des programmes spécifiques de mesures actives.
L’analyse des montants pour des mesures actives et préventives pour les chômeurs et les personnes
inactives, pris du total du budget des assurances pour le chômage pendant l’année 2004 montre une
croissance de 33, 09% par rapport aux montants alloués pendant l’année 2003, avec une valeur de 23, 65%
du total des dépenses budgétaires pour 2004; le budget alloué aux cours de formation professionnelle
pendant l’année 2004 s’est doublé par rapport à l’année 2003, les allocations pour des mesures destinées à
la prévention de la marginalisation sociale des jeunes enregistrent une croissance de 12, 88 fois plus grande
par rapport à 2003; le montant alloué à la consultance et l’assistance pour le commencement d’une activité
indépendante est de 4, 38 fois plus grand par rapport à celui alloué en 2003, et la subvention des emplois
pour encadrer des personnes avec un handicap a une allocation de 13,7 fois plus grande par rapport à celle
de 2003.
La tendance croissante de l’importance des mesures actives pour l’ensemble des dépenses du budget des
assurances pour le chômage se maintient en 2005 aussi, avec une valeur de 24,96% et pour l’année 2006,
avec une valeur de 29,31%, ce qui montre un soutien durable de la politique de lutte contre le chômage.
25
Les petites et moyennes entreprises doivent être vues comme les promoteurs principaux de l’innovation et
de l’emploi de la main d’œuvre, tout comme de la réalisation de la cohésion avec le modèle européen
intégré.
Même si on a réalisé des progrès significatifs dans le processus de transformation et de transition vers une
économie de marché, pourtant, les conditions cadre et le milieu macroéconomique ont constitué les
obstacles contre le développement des initiatives entrepreneuriales et du secteur privé des petites et moyens
entreprises.
25
La Source des données: l’ Agence Nationale pour l’ Emploi de la Main d’Oeuvre, www.anofm.ro.
55
Par suite, dès le début des années 1990, le Gouvernement de la Roumanie, assisté par l’Union Européenne,
la Banque Mondiale et d’autres institutions financières, a introduit certaines mesures en vue de
l’accélération du veloppement du secteur des PME. Ces mesures se proposaient de créer un milieu de
réglementation permissif, favorable, tant du point de vue législatif que du point de vue fiscal: fournir de
l’aide financière pour le veloppement et le soutien des PME, améliorer la compétitivité et stimuler le
développement de la culture entrepreneuriale.
Les PME prédominent absolument dans l’économie roumaine, tout comme dans celle des pays européens,
en représentant plus de 98% de l’ensemble des entreprises et ayant une contribution substantielle à la
réalisation du PIB et à la création des emplois.
Tableau no. 1. Le nombre des PME actives, selon la catégorie de la taille
La taille des
entreprises 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Micro 294.597
(90,2%) 279.893
(88,5%) 280.448
(87,9%) 285.207
(87,7%) 313.485
(87,9%) 358.242
(89%)
Petites 25.987 (8,0%)
29.417 (9,3%)
31.249 (9,8%)
32.010
(9,84%) 34.883 (9,8%)
36.080 (8%)
Moyennes 6.102 (1,8%)
6.864 (2,17%)
7.455 (2,3%)
7.989 (2,45%)
8.342 (2,3%)
8.674 (2%)
Total 326.686
(100%) 316.174
(100%) 319.152
(100%) 325.206
(100%) 356.710
(100%) 402.996
(100%)
Source: Le Ministère des Finances Publiques et l’INS.
Pendant l’année 2004 presque 403.000 PME étaient actives, ce qui signifie une croissance d’environ 24%
par rapport à l’année 1999 et respectivement 13% par rapport à l’année 2003, la plus grande croissance
enregistrée depuis une année à l’autre dans la période de référence. Les données pour la période 1999-2004
mettent en évidence une évolution un peu oscillatoire, selon les catégories de la taille.
Tableau no.2. Le nombre des PME actives privées selon le secteur d’activité
Secteur d’activité
1999 2000 2001 2002 2003 2004
Agriculture 10.055 9.494 8.929 10.011 10.430 11.390
Industrie 39.457 40.252 41.609 45.586 50.117 54.657
Constructions 10.956 11.705 13.990 16.312 20.378 25.115
Services 266.218 254.723 254.625 253.297 275.785 311.834
Total 326.686 316.174 319.152 325.206 356.710 402.996
Source: Le Ministère des Finances Publiques et l’INS.
Tableau no.3. Nombre moyen des salariés des PME selon les secteurs d’activité
Milles. Personnes
Secteur
d’activité 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Agriculture 240 196 189 159 152 143
Industrie 1991 1873 1901 1891 1848 1741
Constructions 309 316 309 300 325 323
Services 744 689 1010 986 1013 1006
56
Total 3284 3074 6483 3336 3338 3213
Source: Calculé selon l’Annuaire Statistique de Roumanie, l’année 2005, www.insse.ro.
Tous les secteurs enregistrent des valeurs démographiques positives, la dynamique la plus accentuée
enregistrée en 2004 étant dans les constructions de 23,2%, dans les services 13, 1%, dans l’industrie et
l’agriculture d’environ 9%. Cette évolution remarquable dans le domaine des constructions représente la
conséquence de plusieurs facteurs : l’extension de l’infrastructure urbaine et résidentielle comme suite au
développement du secteur immobilier, aux travaux industriels et d’infrastructure routière ( la construction
des autoroutes, la réhabilitation des routes et les alimentations avec de l’eau dans le milieu rural, etc. à
l’aide de l’UE, tout comme de certains programmes gouvernementaux), les travaux dans le sous-secteur
énergétique, celui commercial des chnes de magasins et dans le domaine socioculturel, la tradition et
l’expertise locale dans le domaine des constructions accumulée au long du temps
L’évolution du secteur des PME, après l’année 2000, a été encouragée par l’octroi des crédits du budget
des assurances pour le chômage afin de fonder et de développer de petites et moyennes entreprises en vue
de la création de nouveaux emplois. Ces crédits sont octroyés dans des conditions avantageuses ayant un
intérêt de seulement 25% de l’intérêt de référence de la Banque Nationale.
26
La durée des crédits peut être
de jusqu’à trois ans, y inclus la période de grâce, et dans le cas où l’agent économique sollicite un nouveau
crédit, il est possible de le lui octroyer à condition du remboursement total du crédit antérieur. Grâce aux
crédits octroyés afin de créer de nouveaux emplois, 3.045 personnes ont été encadrées pendant l’année
2004, dont 1.607 chômeurs.
Par l’octroi de ces crédits dans des départements ayant un taux du chômage au-dessus de la moyenne
nationale, on a emplo1.750 personnes, ce qui signifie 57,47% du total des personnes encadrées grâce à
cette mesure active.
La plupart des emplois occupés suite à l’octroi des crédits se sont enregistrés dans les départements : Bacău
(358), Hunedoara (231), Prahova (216), Buzău (154), Suceava (149).
Les bénéficiaires de ces crédits sont :
Les PME;
Les unités associatives: coopératives artisanales et coopératives de consommation;
Les associations familiales;
Les personnes physiques autorisées à déployer des activités indépendantes;
Les chômeurs qui s’obligent à fonder des PME, des unités associatives, des associations familiales
ou de devenir des personnes physiques autorisées.
La contribution des petites et moyennes entreprises au développement économique et implicitement à la
création des emplois est mise en évidence aussi par la valeur du chiffre d’affaires réalisé par ces
entreprises, valeur qui atteignait presque 58% pendant 2004, comme le montre le tableau no. 4.
Tableau no.4. Valeur du chiffre d’affaires réalisé par les PME
Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Valeur du chiffre d’affaires réalisé
par les PME 54,0% 55,9% 57,2% 55,9% 57,4% 57,5%
Source: Calculé selon l’Annuaire Statistique de Roumanie, l’année 2005, www.insse.ro.
On peut tirer la conclusion que le développement du secteur des PME constitue une solution viable pour la
Roumanie, en ce qui concerne l’augmentation du degré de l’emploi de la main d’œuvre et de lutte contre le
chômage. C’est pourquoi, quelques directions d’action s’imposent, telles que :
La suppression des barrières administratives et bureaucratiques qui déterminent des coûts
supplémentaires pour la création de l’entreprise et pendant le fonctionnement de l’entreprise;
La simplification des réglementations ayant impact dans le domaine des petites et moyennes
entreprises, tout comme l’assurance d’un cadre stable de réglementation du milieu d’affaires;
26
Rapport d’ activité pour l’année 2004, www.anofm.ro/informatii_publice/web/c3.htm, page 6.
57
L’octroi des prêts non remboursables et des financements spécifiques à long terme pour le soutien
des PME existantes, en particulier, de celles qui sont actives dans l’industrie légère, tourisme et
services, par des investissements directs en vue du développement de leur capacité de production ;
Cofinancements pour des opérations de leasing;
L’encouragement de la participation des PME aux séminaires, conférences, foires et expositions
organisés dans le pays ou à l’étranger en vue du développement des activités d’export;
Des investissements dans le domaine de la haute technologie innovatrice en vue de l’augmentation
de la qualité et de la protection des ressources naturelles ;
L’introduction des standards internationaux de qualité;
Des activités de consultance pour les PME à l’aide des centrales de consultance, en vue du
développement des affaires;
L’assurance de certains cours d’instruction pour le développement continu de la main d’œuvre des
PME existantes;
Le développement des habilités entrepreneuriales et des moyens spécifiques aux petites et
moyennes entreprises pour l’accès aux marchés extérieurs.
Bibliographie:
1. Ungureanu, Emilia (coordonnateur) - Économie politique, Édition Économique, Bucarest, 2004,
page 372;
2. *** - Rapport d’ activité pour l’année 2004, www.anofm.ro/informatii_publice/web/c3.htm, page
6;
3. *** - L’Agence Nationale pour l’ Emploi de la Main d’Oeuvre, www.anofm.ro;
4. *** - www.mmssf.ro/website/ro/munca/PNAo2004_2005.pdf, page 6;
5. *** - Le Plan National de Développement 2007-2013, www.mmssf.ro, page 50;
6. *** - L’Annuaire Statistique de Roumanie, l’année 2005, www.insse.ro
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