forces du théâtre même si on ne connaît rien les personnages, on vient à les
apprécier ou à les détester alors que nous ne les connaissons pas
auparavant. Tout cela est crée par l’auteur de cette pièce qui se sert des
didascalies pour que le personnages change de ton ou de caractère très
rapidement. Notamment dans certaines pièces où la fin n’est pas celle que
l’on attendait au départ et qui va laisser perplexe les spectateurs. Chacun
peut donner son avis à propos de son personnage préféré avec des
arguments qui se trouvent dans la pièce en question. C’est vraiment un
spectacle vivant ouvert à tout public car chacun y trouvent du plaisir et que
passent un très bon moment. La musique à une certaine époque va
remplacer certaines paroles. Par exemple, le vaudeville au théâtre
bourgeois au XIXème siècle.
De plus, lors du théâtre classique, au XVIIème siècle, le héros est rarement
seul sur scène et parfois on laisse à imaginer des scènes qui ne peuvent pas
être montrées pour des règles de bienséance. Les scènes coupées vont être
essentiellement les scènes de mort. Même aux époques où les
représentations étaient réservées aux rois ou aux personnes puissantes ; les
comédiens essayaient de les distraire alors que les pièces parlaient de
scènes d’actualités ; tout en faisant en sorte que les spectateurs ne se
reconnaissent pas. Le spectateur va être mis à l’épreuve et va pouvoir
déduire si ce qu’il imaginait dès le début était juste ou pas. C’est souvent à la
fin des représentations que l’on assiste à cette règle de bienséance. En
général, le personnage de fin se retrouve dans une catharsis et est obligé de
mourir soit de peine, de haine, de regret, ou de folie. Ce qui provoque un
effet de double jeu. Notamment, le coryphée dans « Les Choéphores » de
Eschyle au Vème siècle avant J.C.
Par ailleurs, l’essentiel devoir durant plusieurs siècles, notamment celui du
théâtre classique, les spectateurs adhèrent aux situations présentées et aux
sentiments des personnages, qui doivent être conformes à la sensibilité de
l’époque. C’est ce que l’on appelle les conventions sociales et culturelles. Les
conventions sociales concernent les sentiments qu’éprouvent les
spectateurs ; c’est pour cela que certaines scènes n’étaient pas jouées sur la
scène mais que le spectateur devait deviner ou imaginer. Les conventions
culturelles concernent les situations de l’époque tels que des monarchies.
Les personnes puissantes ne doivent pas être représentés sur scène donc
plusieurs auteurs vont les interpréter sous différentes formes telles que des
animaux ou tout simplement par d’autres noms ou visage avec les masques.
C’est le cas de la Locandiera (La Belle Aubergiste) qui est une pièce de
théâtre du dramaturge italien Carlo Goldoni, écrite en décembre 1752. Elle
fut jouée pour la première fois en janvier 1753. Au début du théâtre, les
acteurs jouaient les pièces avec des masques représentant leurs
personnages.