Choix raisonné des examens complémentaires spécifiques à

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FORMATION PERMANENTE
Choix raisonné des examens complémentaires
spécifiques à effectuer lors de suspicion
de maladie de Carré
S. MAURER et ° C. TRUMEL
° Service de Pathologie médicale des équidés et des carnivores, École Nationale Vétérinaire, 23, chemin des Capelles, F-31076 Toulouse Cedex 3
RÉSUMÉ
SUMMARY
Lors de suspicion de maladie de Carré chez un chien, le choix des examens complémentaires à effectuer est primordial afin d’obtenir un diagnostic le plus fiable possible. Pour cela, il est nécessaire de prendre en compte
l’évolution de la maladie ainsi que le statut vaccinal de l’animal. En fonction de ces éléments, on choisira l’association de différentes méthodes :
recherche ou cinétique d’anticorps (Ac) sur prélèvements sanguins ou de
Liquide Céphalo-Rachidien (LCR), recherche des corps de Lentz sur différents frottis. Selon les premiers résultats, d’autres examens s’avéreront ou
non nécessaires pour renforcer ou confirmer le diagnostic : immunocytologie, Reverse Transcription-Polymerase Chain Reaction (RT-PCR) ou
recherche d’anticorps sur prélèvement de LCR.
Reasoned choice for specific complementary tests in case of canine distemper suspicion. By S. MAURER and C. TRUMEL.
MOTS-CLÉS : morbillivirus - diagnostic - maladie de
Carré - chien.
KEY-WORDS : morbillivirus - diagnosis - canine distemper - dog.
Introduction
Pour toutes ces raisons, lors de suspicion de maladie de
Carré, une association raisonnée de différents examens
complémentaires s’impose. Hormis les exigences économiques, deux critères doivent orienter leur choix :
La maladie de Carré, due au CDV (Canine Distemper
Virus), est toujours d’actualité et se révèle souvent difficile à
diagnostiquer en pratique courante, malgré l’existence de
plusieurs méthodes spécifiques : recherche des inclusions
cellulaires ou corps de Lentz, mise en évidence d’anticorps
spécifiques, mise en évidence des antigènes du virus responsable par immunocytologie et immunohistologie, et RT-PCR
(Reverse Transcription-Polymerase Chain Reaction).
Ceci pose un problème important de par la contagiosité et
le pronostic sombre de cette maladie.
Revue Méd. Vét., 2000, 151, 2, 157-161
In case of Canine Distemper suspicion, a constructive choice for specific
complementary tests is essential to obtain the most reliable diagnosis.
Therefore, it is necessary to take into account the evolution of the disease as
well as the vaccinal status of animal.
According to these elements, we will choose an association of different
methods : antibodies research or kinetics on blood or cerebrospinal fluid
(CSF) samples, research of specific inclusion bodies from different smears.
According to these results, other tests will be necessary to strengthen or
confirm the diagnosis : immunocytology, Reverse TranscriptionPolymerase Chain Reacton (RT-PCR) or antibodies research on CSF
samples.
— le stade d’évolution de la maladie ; en effet, la sensibilité des différentes méthodes varie en fonction du stade
d’évolution de la maladie ;
— le statut vaccinal de l’animal suspect.
Enfin, si l’ensemble de ces critères peut permettre d’aboutir à un diagnostic dans presque tous les cas par une démarche
raisonnée, le vétérinaire reste pourtant démuni, dans la
mesure où les examens complémentaires nécessaires sont
encore pour beaucoup réalisés dans des laboratoires expérimentaux.
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MAURER (S.) ET TRUMEL (C.)
1. L’animal est présenté en
consultation dans les dix premiers jours suivant l’apparition
des signes cliniques
Les symptômes apparaissent environ une dizaine de jours
après l’infection. Ainsi, dans les dix premiers jours suivant le
début des signes cliniques, soit lors des 21 premiers jours
post-infection, on réalise :
A) SI L’ANIMAL N’EST PAS VACCINÉ
• une prise de sang pour une détection d’anticorps. La
méthode utilisée devrait permettre de doser les immunoglobulines M (Ig M), prépondérantes en début de maladie [8 ,9] ;
• les frottis suivants, pour y rechercher les corps de Lentz
ou inclusions [5] (Figures 1 et 2) :
* frottis sanguin [21, 22],
* frottis conjonctival [16],
* frottis des muqueuses génitales [6],
* frottis d’un culot urinaire [4],
* adénogramme, d’autant plus intéressant que l’animal est
présenté tardivement (car les inclusions y persistent plus
longtemps) [10, 11].
Si ces résultats se révèlent négatifs, il est fort possible que
l’animal ne soit pas atteint de maladie de Carré, mais le diagnostic d’exclusion n’est pas fait. Il faut alors réaliser :
* une immunocytologie sur les frottis conjonctivaux, des
muqueuses génitales et du culot urinaire [4, 7, 13],
ou
* une RT-PCR sur prélèvement sanguin [17].
B) SI L’ANIMAL EST VACCINÉ
• deux prises de sang pour la détection d’anticorps, à trois
semaines d’intervalle, afin de mettre en évidence un accroissement du titre en anticorps spécifiques [3, 8, 9],
• les mêmes frottis que précédemment, afin de rechercher
les corps de Lentz et éventuellement d’effectuer une immunocytologie [15].
La mise en œuvre d’une RT-PCR est préférable à une cinétique de production d’anticorps lorsque l’on veut un diagnostic rapide. Cette méthode est applicable uniquement sur les
chiens ayant été vaccinés depuis plus de trois semaines [17].
2. L’animal est présenté après
plus de deux semaines d’évolution clinique et/ou avec des
symptômes nerveux
Dans ces cas, on réalise :
A) SI L’ANIMAL N’EST PAS VACCINÉ
• Une seule prise de sang pour la recherche des anticorps
spécifiques du CDV. Il est intéressant d’avoir les titres res-
pectifs d’Ig G et d’Ig M, car ceci permet d’émettre un pronostic sur l’évolution de la maladie [12, 14, 23] :
* si le titre obtenu en Ig G est important, l’animal a des
chances de récupérer,
* si le titre en Ig M obtenu est prépondérant, il est fort probable que l’animal ait une infection persistante.
Si la sérologie s’avère négative, cela peut signifier :
° que l’animal n’est pas atteint par la maladie de Carré,
° qu’il est atteint d’une affection grave avec forte immunodépression.
Dans ce cas, on pourra noter une immunodépression avec
diminution des Gamma-globulines sur le tracé électrophorétique.
• Si cet examen se révèle négatif, on ne peut cependant pas
affirmer avec certitude que l’animal n’est pas atteint de maladie de Carré. Pour renforcer cette certitude, il faut réaliser en
plus :
* une ponction de Liquide Céphalo-Rachidien (LCR) sur
lequel on réalise une recherche des anticorps, le calcul de
l’index I (Figure 3), une recherche des corps de Lentz (Figure
4) et éventuellement une immunocytologie [1, 2, 18, 19],
* une RT-PCR sur ponction ou biopsie ganglionnaire. En
effet, à ce stade de la maladie, la virémie est si faible que,
même si cette technique est très sensible (en théorie, une
seule cellule mononucléée par prélèvement de sang périphérique infectée par le CDV suffit), on a beaucoup plus de
chances de récolter des cellules lymphoïdes infectées au
niveau des nœuds lymphatiques. La technique, même si elle
n’est pas décrite, serait tout aussi sensible sur des cellules
récoltées par ponction de moelle osseuse [11, 17].
B) SI L’ANIMAL EST VACCINÉ
• Ponction de LCR :
* on recherche en parallèle les anticorps anti-CDV et antiParvovirus, de façon à faire la différence entre une synthèse
d’anticorps intrathécale et un passage d’anticorps vaccinaux
à travers la barrière hémato-méningée [19],
* le calcul de l’index I serait intéressant, mais nous verrons
en conclusion que, selon le laboratoire auquel on s’adresse, il
n’est pas toujours calculable,
* on recherche des corps de Lentz après avoir réalisé un
frottis [1].
• Si ces résultats s’avèrent négatifs, le diagnostic d’exclusion est renforcé mais non certifié. Pour aller plus loin, une
immunocytologie sur le frottis de LCF ou une RT-PCR
devraient être réalisées.
Conclusion
Face à cette maladie extrêmement contagieuse et virulente,
le diagnostic de certitude est souvent fait après analyse histologique ou immunohistologique des prélèvements d’autopsie.
On a cependant à l’heure actuelle la possibilité, en routine,
de rechercher les corps de Lentz (cytologie), d’effectuer une
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CHOIX RAISONNÉ DES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES À EFFECTUER LORS DE SUSPICION DE MALADIE DE CARRÉ
FIGURE 1. — Frottis sanguin coloré au MGG, Gx400 : corps de Lentz dans
un lymphocyte.
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FIGURE 2. — Frottis conjonctival coloré au MGG, Gx1000 : corps de Lentz
dans une cellule épithéliale.
INDEX I
Il est calculé à partir des concentrations en Ig G et en Albumine
(Alb) du sang et du LCR, obtenues par méthode ELISA et converties
en intensités colorimétriques. Ces intensités sont alors reformulées en
valeurs de Densité Optique (DO) grâce à un terminal informatique.
On obtient ainsi I :
[DOLCRIgG / DOSérumIgG] / [DOLCRAlb / DOSérumAlb]
Les valeurs normales de I sont comprises entre 0,2 et 1,3.
Lorsque I est compris entre 1,3 et 2,8, une maladie inflammatoire du
SNC peut être suspectée.
Si I est supérieur ou égal à 2,8, il y a synthèse intrathécale d’Ac (et
non pas seulement passage hémato-méningé d’Ig).
FIGURE 3. — Calcul de l’index I.
FIGURE 4. — Frottis de LCR, coloré au MGG, Gx1000 : corps de Lentz dans
un macrophage.
immunocytologie et de faire appel à un laboratoire effectuant
la recherche des Ac spécifiques.
La recherche des corps de Lentz sur frottis cellulaire est
une méthode simple, peu onéreuse (lames, colorants rapides)
et rapide puisqu’elle est réalisée par le praticien. Cette
recherche doit orienter mais non confirmer à elle seule le diagnostic ; en effet, on peut trouver des inclusions sur des prélèvements issus de chiens atteints par différents virus respiratoires ou traités au chloramphénicol. De plus, cette lecture
nécessite une certaine habitude afin de ne pas confondre les
corps de Lentz avec certaines images (artéfacts de coloration,
hématies phagocytées par un macrophage, lobes de polynucléaires nucléaires ou produits de sécrétion). Enfin, leur persistance, même si elle est variable, est très fugace dès lors que
les symptômes cliniques apparaissent.
En ce qui concerne le dosage des titres en anticorps, il se
fait à partir de sérum, est gratuit si l’on s’adresse auprès du
laboratoire fournisseur de vaccins et les résultats nécessitent
un délai d’à peu près une semaine. Actuellement en France,
seule la méthode en immunofluorescence indirecte (IFI) est
utilisée pour ces dosages, technique décrite comme la moins
sensible et la moins spécifique (par rapport aux méthodes
ELISA et Séroneutralisation). De plus, il serait intéressant,
selon le stade et la forme de la maladie de doser séparément
les titres en Ig G et Ig M, mais cela est actuellement impossible puisque Virbac ne permet pas le dosage des titres en
Ig G et Mérial ne réalise qu’un dosage global en anticorps
(Ig G et M confondues). Dans le premier cas, des risques de
faux négatifs existent lors des trois premières semaines
d’évolution d’une infection non fatale ou lors d’infection persistante. Dans le deuxième cas, les risques de faux négatifs
sont moins importants mais aucun pronostic sur l’évolution
de la maladie ne peut être réalisé. Dans les deux cas, des faux
négatifs existeront lors d’infection aiguë mortelle.
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L’immunocytologie, effectuée par certains laboratoires
d’anatomopathologie (par exemple Mérial), est réalisée à
partir de lames fixées à l’acétone à 4°C pendant dix minutes.
Pour obtenir un résultat fiable, il faut effectuer au moins trois
prélèvements différents (frottis conjonctival, génital et urinaire), voire quatre (frottis ganglionnaire) lorsque l’on s’approche du 21e jour post-infection. Passé ce délai, la sensibilité de la méthode diminue fortement pour devenir nulle
après le 60e jour post-infection ; une immunocytologie sur
LCR peut alors s’avérer utile. Cette méthode, nécessitant plusieurs prélèvements, s’avère assez onéreuse.
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MAURER (S.) ET TRUMEL (C.)
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CHOIX RAISONNÉ DES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES À EFFECTUER LORS DE SUSPICION DE MALADIE DE CARRÉ
Les deux méthodes les plus sensibles et spécifiques existant sont l’isolement du virus et la RT-PCR. La première
n’est pas utilisée dans les laboratoires de diagnostic courant
car trop lourde à mettre en œuvre et trop onéreuse. La
seconde, effectuée à partir de prélèvement sanguin hépariné,
de prélèvements urinaire ou ganglionnaire additionnés d’un
conservateur ou de prélèvement de LCR récent, n’est à
l’heure actuelle que peu développée (INV), mais s’annonce
être la technique de prédilection pour le futur.
Dans tous les cas, quelques soient les méthodes diagnostiques choisies par le praticien, les résultats seront toujours
interprétés en fonction des signes cliniques.
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Docteur Vétérinaire MATHIEU (E.)
DE LA PRÉHISTOIRE
A LA RENAISSANCE
Editeur : Bureau d’Organisation Publicitaire de la Côte d’Azur (BOPCA)
Format : 16 x 24 - 700 pages environ, sans iconographie
Prix de souscription : 250 Francs
A commander chez l’éditeur : BOPCA : 43, rue Prosper Mérimée, F-06110 Le Canet
Synopsis
Le livre commence à l’aube de l’humanité, voici 950 000 ans lorsque des hominidés s’engagèrent dans l’interminable et pénible voie du progrès, celle qui fait
des hommes les maîtres, sinon d’eux-mêmes, au moins de la Terre entière.
Nos ancêtres furent loin d’être les seuls Gaulois ou Celtes, tant ce pays qu’ils
découvrirent allait s’avérer attractif aux immigrants. La Gaule fut d’abord celtique, puis gallo-romaine (— 50 + 476) après sa rude conquête par César, puis de
plus en plus chrétienne, au point que l’Eglise catholique contribua pour beaucoup
à l’instauration de nos deux premières dynasties, la Mérovingienne (481-752), et
la Carolingienne (752-987). Des succès remportés sur de nouveaux envahisseurs
contribuèrent à l’emprise de la dynastie Capétienne (987-1328), à laquelle succéda par simple translation familiale celle des Capétiens-Valois (1328-1498). Au
décès du dernier d’entre eux, Charles VIII (1498), la France commença à
s’éveiller aux bienfaits de la Renaissance.
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