
USTHB‐FBS‐4thInternationalCongressofthePopulations&AnimalCommunities“Dynamics&Biodiversityofthe
terrestrial&aquaticEcosystems""CIPCA4"TAGHIT(Bechar)–ALGERIA,19‐21November,2013
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littorales existantes n’occupent que quelques surfaces réduites. Elles représentent une part 
importante de la Biodiversité. 
Ces communautés sont organisées selon le niveau de stress édaphique (granulométrie, salinité, 
recouvrement de la végétation) ainsi que  le mode et l’intensité des perturbations majeures 
(d’origine éolienne, pâturages ainsi que le phénomène de piétinement). 
Dans ces dunes soumises à des perturbations régulières, les traits de vie liés à la biologie des 
espèces (production, dispersion et germination) sont autant discriminants que les traits 
morphologiques ; mais, les stratégies adaptatives de Grime, 1979)  sont les meilleurs prédicteurs de 
l’ordination des espèces sur les gradients de stress et de perturbation.  
L’objectif principal de ce travail est de caractériser sur les dunes littorales de Zemmouri (Est-
algérois) des groupes fonctionnels d’espèces montrant à la fois des traits biologiques communs et 
des réponses similaires aux principaux facteurs environnementaux. L’analyse floristique des 
communautés végétales sont déjà  connus précédemment  (Hanifi  et al., 2007) ; sur la base de leurs 
traits biologiques, des groupes d’espèces seront identifiés séparément afin de prévoir leur évolution 
dynamique. Une ordination simultanée des espèces, des variables environnementales et des traits 
biologiques est ensuite produite afin de classer les espèces en groupes fonctionnels (Lavorel et 
al.,1998). Cette nouvelle classification des espèces en groupes fonctionnels est proposée dans une 
perspective de gestion conservatoire des communautés végétales en milieu dunaire (Hanifi et al., 
2004). 
 2. Matériels et méthodes 
2.1. Les  caractéristiques  générales  de  la  zone  d’étude 
La zone d’étude fait partie du littoral Est-algérois. Elle est limitée, au Nord par la mer Méditerranée, 
au Sud par la Route Nationale 24, à l’Ouest par le port de Zemmouri-El -Bahri, et à l’est par l’Oued 
Isser. Elle  correspond à un cordon dunaire qui s’étale sur  12 Kms de côte, d’une largeur variable 
entre 100 m et 200 m. 
Le relief du Sahel est relativement plat, l’altitude moyenne est de 20 m. Le réseau hydrographique 
est constitué de 3 Oueds : Bergouga, Merdja et Isser. Le sol est de nature siliceuse. 
La végétation psammophile du littoral est de type azonal, liée essentiellement à l’édaphisme (Sadki  
et al, 1991); aussi le climat et le bioclimat de la zone d’étude sont analysés  brièvement, sur les 
bases de données climatiques de Seltzer (1946). 
La pluviosité moyenne annuelle « p » varie de 579 mm (Bordj-El-Bahri) à 815 mm (Thénia).  
Le régime pluviométrique saisonnier est partout de type H, A, P, E. 
La moyenne des températures minimales du mois le plus froid « m », oscille entre 5.7°C (Thénia) et 
9.3°C  (Bordj-El-Bahri) ; Celle maximale du mois le plus chaud « M », entre 28.9°C (Bordj-El-
Bahri) et 33.8°C (Thénia). Le bioclimat est de type subhumide, variante à hiver chaud. 
La durée de la période sèche, est estimée à l’aide de diagrammes ombrothermiques de Bagnouls et 
Gaussen (1953) ; elle se situe entre 4mois à Thénia et 5 mois à Bordj-El-Bahri. 
Les vents sont faibles à modérés et leur force n’excède jamais la valeur 3. Au cours de la période 
hiver, automne et printemps, la direction des vents à dominance Ouest et Nord-Ouest. En été, la 
direction des vents est Nord-est et Est.  
Au plan phytogéographique, le littoral Est-Algérois s’inscrit dans le secteur algérois de Maire 
(1926), ou le secteur littoral de Quézel & Santa (1962-1963). 
2.2. Echantillonnage et  traits fonctionnels 
La végétation est étudiée d’un point de vue fonctionnel afin de mettre en relation la réponse de la 
végétation aux conditions du milieu d’une part et les effets des traits biologiques sur le 
fonctionnement de l’écosystème d’autre part. 
Des relevés floristiques ont été effectués dans plusieurs parcelles en juin 2006 en utilisant la 
méthode des points quadrats (Gounot, 1969). Nous avons placés, de manière aléatoire,  des transects 
linéaires de 10 m dans la parcelle en veillant toutefois à considérer le groupement végétal dans son