Lycée Technique pour Professions de Santé Année scolaire 2009-2010 N°3 Le besoin fondamental de l’homme d’éliminer Rédaction: KLEIN Nicole 2007-2008 Adaptation: HAMEN Brigitte, KLEIN Nicole 2008-2009 KLEIN Nicole 2009-2010 COSPI 12e SI 2009-2010 – BF éliminer 1 Table des matières 3.1. Définition 3.2. Importance du besoin 3.3. Prérequis 3.4. L’urine Signes de satisfaction/insatisfaction Activités de soin 3.5. Les selles Signes de satisfaction/insatisfaction Activités de soin 3.6. Les vomissements Définition, mécanisme/causes, critères d’observation Interventions en cas de vomissements 3.7. La sueur 3.8. Signes d’indépendance et de dépendance/facteurs favorisant: document de synthèse 3.9. Recueil d’informations: questionnaire/exemples 3.10. Vocabulaire : A/F/L COSPI 12e SI 2009-2010 – BF éliminer 2 3.1. Définition C’est la nécessité pour l’organisme d’éliminer les substances toxiques ou inutilisables, provenant de l’alimentation et du métabolisme. 3.2. Importance du besoin L’élimination sert à maintenir l’homéostase, l’équilibre du milieu interne: équilibre hydrique, électrolytique et acido-basique. Elle se fait principalement à travers les urines et les selles, mais aussi par la transpiration et la respiration. Comptent parmi les éliminations aussi les vomissements = réflexe protecteur et la menstruation (pas traitée dans ce chapitre). Le besoin d’éliminer a un lien étroit avec - manger et boire - maintenir la température corporelle à la normale (transpiration) L’élimination est un besoin où compte beaucoup le respect de l’intimité et de la pudeur. Eliminer est plutôt un tabou: on n’en discute pas et on se retire pour le faire. En cas de problèmes dans ce besoin, la qualité de vie (p.ex. pour l’incontinence) et le rythme de vie journalier (p.ex. en cas de besoin fréquent d’éliminer) sont fort influencés voir perturbés. 3.3. Prérequis Anatomie-Physiologie de l’appareil urinaire et de l’appareil digestif. Livre BIOHU chapitre 19 p.327 et chapitre 18 p. 289 3.4. L’urine Signes de satisfaction/insatisfaction Voire aussi cours « BASES » examens de laboratoire Les termes en gras ! Composition - eau 95% - urée résultant du métabolisme des protéines - créatinine résultant du métabolisme musculaire et de la viande des taux normaux d’urée et de créatinine sont preuve d’une bonne fonction rénale - acide urique (métabolite des acides nucléiques) - sels anorganiques: Sodium, Potassium, Calcium, Magnésium - Phosphates - acides (acide citrique, acide oxalique ) - pigments biliaires = les urochromes = couleur jaune COSPI 12e SI 2009-2010 – BF éliminer 3 pas de composants tels: protéines (ne sont pas filtrées par un rein sain ) érythrocytes leucocytes glucose bactéries pus = protéinurie = hématurie = leucocyturie = glucosurie = bactériurie = pyurie Couleur couleur jaune = normal clair, transparent cause pigments biliaires = les urochromes Une fois l’urine refroidie, elle devient légèrement trouble (mucus). Anomalies physiologiques (en relation avec l’apport hydrique, l’alimentation et les médicaments) jaune claire urine peu concentrée, quantité élevée d’urine jaune foncé urine fort concentrée, petite quantité d’urine Les deux ont un lien étroit avec les apports hydriques: peu d’apports hydriques donnent de l’urine plus concentrée et inversement. L’urine est également plus concentrée si des pertes excessives de liquides se font par d’autres voies (diarrhée...). jaune citron rhubarbe jaune orange comprimés de vitamines rouge-brun, brun-vert betteraves rouges allant au noir sulfonamides Anomalies pathologiques rouge hématurie ( = excrétion pathologique de sang dans l’urine ) macrohématurie: sang visible à l’œil nu microhématurie: sang seulement détectable au laboratoire brunâtre bilirubinurie: excrétion de plus de pigments biliaires en cas de p. ex. hépatite et cirrhose du foi trouble, floculation pyurie = pus dans l’urine en cas d’infection grave de l’appareil urinaire Odeur L’urine fraîche a une odeur légèrement aromatique, mais pas mauvaise (odeur provenant de l’acide urique dissoute et de l’ammoniaque). Si on laisse reposer l’urine un peu, l’odeur ammoniaquée augmente. Anomalies pathologiques: mauvaise odeur en cas d’infection (les bactéries décomposent l’urine), ou en cas de tumeurs de la vessie. Odeur acide (pommes pourries) en cas de diabète déséquilibré (corps cétoniques = acétonurie) pH pH = 5-6 (dépend du contenu en acides) varie entre 4,5 et 8,0 en fonction du métabolisme et de l’alimentation Une alimentation riche en protéines rend l’urine plutôt acide, une alimentation riche en hydrates de carbone rend l’urine plutôt basique (comme chez les végétariens). Une urine acide s’infecte moins vite. COSPI 12e SI 2009-2010 – BF éliminer 4 La densité = c’est la quantité de substances dissoutes dans un litre d’urine La densité augmente si la teneur en composants augmente. Dépend des apports en liquides (urine diluée ou concentrée) Quantité/diurèse et miction quantité d’urine par jour = diurèse de 24 heures = 1,5 – 2 litres miction = action d’uriner, vider la vessie = vidange volontaire, sans douleurs de 200-400 ml d’urine en jet quantité par miction 200 - 400 ml (4-6 mictions par jour) continence = capacité de vider la vessie volontairement et de retenir l’urine jusqu’au moment de la miction La quantité dépend des apports en liquides, resp. Des pertes en liquides par d’autres voies p. ex. la transpiration = capacité du rein de diluer ou de concentrer l’urine. polyurie oligurie anurie = pas d’urine du tout urine résiduelle rétention urinaire pollakiurie énuresie dysurie algurie nycturie incontinence Perturbations de la production d’urine > 3000 ml/24 heures 100-500 ml/24 heures < 100 ml/24 heures Perturbations de la miction La vessie ne peut pas être vidée complètement Quantité résiduelle normale après une miction = 0-20 ml Impossibilité de vider la vessie Risque de congestion des reins Mictions fréquentes en petites quantités d’urine, la diurèse sur 24 heures restant normale élimination involontaire d’urine la nuit, après 4 ans difficulté d’uriner souvent accompagnée de douleurs ou de picotements à la miction douleurs à la miction Prédominance nocturne de la sécrétion urinaire et donc de l’élimination urinaire = perturbation par rapport au moment de l’élimination Impossibilité de retenir l’urine, émission involontaire d’urine, dû à une faiblesse organique ou psychique, trouble d’innervation du sphincter externe. Incontinence urinaire relative = pertes d’urines occasionnelles en cas de toux, d’éternuement, avant d’atteindre la toilette Incontinence urinaire absolue = incontinence totale, perte continue d’urine Ce ne sont pas exclusivement les personnes âgées qui peuvent devenir incontinentes. Aussi des personnes jeunes peuvent en souffrir passagèrement après une intervention sur la vessie ou l’utérus, une prostatectomie. (Ce thème sera approfondi l’année prochaine.) Activités de soin en lien avec l’élimination d’urines : Voire chapitre 4 ou BASES – examens de laboratoire COSPI 12e SI 2009-2010 – BF éliminer 5 3.5. Les selles Signes de satisfaction/insatisfaction Voire aussi cours « BASES » examens de laboratoire Les termes en gras ! Composition Les selles sont le produit final de la digestion, respectivement les déchets indigestes du bol alimentaire auxquels s’ajoutent des bactéries et auxquels a été retiré une partie de l’eau. - de l’eau 75% (s’il y a peu d’eau, les selles sont dures et la personne peut être constipée) - fibres indigestes = cellulose - des cellules épithéliales de la muqueuse digestive - du mucus - des bactéries, qui deviennent dangereux si elles contaminent d’autres régions du corps p. ex la vessie - du pigment biliaire = stercobiline composants anormaux: - du sang (tumeurs, inflammation, hémorroïdes ) - du mucus excessif (tumeurs, inflammation) - des aliments non-digérés en cas de problèmes digestifs, mastication insuffisante - parasites = vers Couleur brun clair / foncé à cause de la teneur en stercobiline Anomalies physiologiques: sous l’influence de l’alimentation et la prise de médicaments Brun-noir beaucoup de viande, du vin rouge, myrtilles brun- vert aliments riches en chlorophylle: beaucoup de légumes verts, des épinards, de la salade rouge-brun betteraves rouges jaune-brun Beaucoup de produits laitiers, des œufs, des aliments contenants beaucoup d’amidon noir Médicaments contenant du fer, du charbon blanc Produit de contraste en radiologie (barium) Anomalies pathologiques brun clair - jaune diarrhée grisâtre stercobiline manquante en cas de lithiase biliaire, hépatite, tumeur Comme de l’argile du pancréas rouge clair sang frais du bas tube digestif: hémorroïdes, fissures, polypes du aspect de sang frais côlon sur les selles rouge-brun marbré saignement de la partie inférieure du côlon rouge-brun /rouge saignements de la partie supérieure du côlon foncé noir, méléna saignements de la partie supérieure du tube digestif verdâtre (+ liquide) salmonellose COSPI 12e SI 2009-2010 – BF éliminer 6 Aspect/consistance/forme homogène formé mou / ferme en fonction de l’alimentation (bcp de protéines = ferme, hydrates de carbone = mou) Anomalies pathologiques aliments non-digérés problèmes de digestion mastication insuffisante muqueux côlon irritable liquide et muqueux diarrhée liquide et mousseux dyspepsie de fermentation (problème de digestion des hydrazes de carbone) ferme, dur constipation extrêmement dur fécalome sanglant-muqueuxcolite ulcéreuse, Morbus Crohn purulent volumineux, grasstéatorrhée, problème au niveau de la digestion des lipides en cas brillant de pancréatite chronique selles en forme de sténose du rectum crayon Selles en crottes de sténoses dans les parties supérieures du tube digestif mouton, pièces de +/- 3 cm parasites oxyures ascarides ténia, ver solitaire de bœuf ou de porc Odeur odeur nécessairement mauvaise, odeur plus forte en cas d’alimentation riche en protéines et à l’ingestion d’aliments flatulents (oignons, choux) odeur putride en cas de perturbation de la digestion des protéines (digestion des protéines par les bactéries intestinales) ou carcinome du rectum odeur acidulée en cas de perturbation de la digestion des hydrates de carbone (fermentation des hydrates de carbone non-digérés par les bactéries intestinales) Quantité Norme = 100-500 g par jour, en fonction des fibres ingérés. La quantité peut augmenter jusqu’à 1000 g par jour en cas d’alimentation à produits complets. Si les quantités augmentent sans avoir un lien avec l’alimentation, la cause sera plutôt un problème de digestion : - indigestion (pancréatite chronique) - malabsorption (résection intestinale, inflammations chroniques du tube digestif) De petites quantités sont dues à l’alimentation. Les selles pendant une période de jeun est noir-verdâtre (mucus et cellules épithéliales digestives). COSPI 12e SI 2009-2010 – BF éliminer 7 Fréquence normal = 1-2x par jour = 1x tous les 2 jours plus souvent en cas de diarrhée moins souvent en cas de constipation = pas de selles depuis 3 jours ou plus Défécation und continence Défécation = élimination des selles, volontaire et sans douleurs Ténesme = sensation constante de tension douloureuse éprouvée au niveau du sphincter, accompagnée d’un besoin douloureux d’aller à selles besoin sans grand effet p. ex spasme du sphincter en cas d’irritation inflammatoire continence fécale = capacité de vider l’intestin volontairement et de savoir retenir les selles jusqu’à l’élimination incontinence fécale = incapacité de retenir volontairement les selles, 3 degrés degré I: taches de selles occasionnellement dans les sousvêtements ou flatulence incontrôlable degré II: taches fréquentes dans les sous-vêtements ou flatulence incontrôlable, pertes occasionnelles de selles liquides degré III: pertes totale et constante de selles ou de gazes Le traitement de l’incontinence fécale dépend de la cause: médicamenteux, par intervention chirurgicale, exercices de fortification de la musculature intestinale et surtout du sphincter anal. Situations de soin spécifiques 1. Diarrhée Une diarrhée c’est l’évacuation répétée de selles trop liquides, non-formées plus que 3x par jour, jusque 20x , l’eau n’est plus retirée des selles à cause du passage rapide causes: psychiques p. ex anxiété infestions intestinales bactérielles ou virales intoxication alimentaire effets secondaires de médicaments inflammations intestinales chroniques signes accompagnateurs: appétit , faiblesse, évt de la fièvre, évt incontinence (personnes âgées), coliques abdominales traitement: entre autres médicamenteux = anti-diarrhéiques (Immodium, du charbon) soins: voir incontinence fécale + compensation des pertes d’eau et d’électrolytes 2. Constipation voire chapitre problèmes infirmiers/diagnostics infirmiers COSPI 12e SI 2009-2010 – BF éliminer 8 3.6. Les vomissements Vomir est un mécanisme de protection. Le contenu de l’estomac et de l’intestin est vidé à l’encontre du péristaltisme. Vomir est un symptôme et fait partie de la symptomatologie des pathologies du tube digestif. Mécanisme / causes Le vomissement est déclenché par son centre de régulation dans le bulbe rachidien. On distingue le vomissement central et le vomissement réflexe. Mécanisme causes vomissement central stimulation directe du centre de régulation dans le bulbe rachidien pathologies du cerveaux: tumeur cérébrale méningite migraine commotion cérébrale Substance avec effet toxique sur le centre de régulation: Médicaments (cytostatiques, vomissement réflexe stimulation indirecte du centre de régulation dans le bulbe rachidien via le système nerveux végétatif pathologies du tube digestif: gastrite sténose pylorique lithiase biliaire dilatation de l’estomac par des repas trop copieux narcotiques, digitale) alcool irritation du pharynx: luette, doigts, sonde vertige rotatoire ou irritation de l’organe du sens de l’équilibre (mal des transports) fortes impressions psychiques: odeurs nauséabondes, frayeur, angoisse allergie alimentaire Prodrome: nausées, pâleur, sudation, salivation excessive, bradycardie. Les muscles abdominaux et le diaphragme se contractent. La partie supérieure de l’estomac et le cardia se décontractent et le contenu gastrique est évacué par la bouche. COSPI 12e SI 2009-2010 – BF éliminer 9 Critères d’observation Les termes en gras ! le vomissement moment manière de vomir signes accompagnateurs à jeun après chaque ingestion d’aliments après l’ingestion de certains aliments ou médicaments après une chute ou un accident vomissements en flots, après l’ingestion d’aliments en jet apparition soudaine, en flots nausées précédant le vomissement coliques abdominales le liquide vomi diarrhée aliments non-digérés aliments en partie digérés, à odeur acidulée présence de mucus coloration verdâtre, biliaire sang rouge claire, frais coloration brun-noire (en marc de café) = hématémèse vomissement fécaloïde = miserere grossesse, alcoolisme chronique gastrite aïgue incompatibilité p.ex. en cas de cytostatiques, traitement aux rayons X traumatisme crânien sténose pylorique hypertrophique vomissement central vomissement réflexe pancréatite aïgue, colique néphrétique infection intestinale diverticulite, sténose du cardia, ingestion d’aliments pourris, le fait de manger rapidement problèmes de vidange gastrique, tumeurs gastrite obstacle à l’évacuation de la bile dans le duodénum, estomac vide, vomissements répétés avec estomac vide saignements du tube digestif haut (estomac, varices œsophagiennes) présence de sang coagulé (ulcère, carcinome gastrique) iléus = occlusion intestinale Il faut noter dans le dossier: l’heure, la fréquence, la quantité, la manière de vomir, l’aspect du liquide vomi, son odeur. En cas de bilan, il faut tenir compte de la quantité vomie (bassin réniforme). Interventions de soins rester auprès du bénéficiaire de soins, le soutenir: - le mettre en position assise pour éviter une aspiration (installation latérale du comateux) enlever les prothèse dentaires et les vêtements serrés donner un bassin réniforme et de la cellulose protéger le lit et les vêtements faire respirer tranquillement, ouvrir la fenêtre soutenir la tête du bénéficiaire de soins exercer une légère pression avec la main sur la plaie chirurgicale en cas d’anomalies, conserver le liquide vomi et le montrer au médecin sortir rapidement le liquide vomi de la chambre soin de bouche après le vomissement (l’acidité du liquide vomi attaque les dents, rafraîchissement) laver le visage changer si nécessaire les vêtements et la literie salis laisser le bénéficiaire de soins à jeun, demander l’avis du médecin COSPI 12e SI 2009-2010 – BF éliminer 10 risque en cas de vomissements répétés: pertes d’eau et d’électrolytes enfants déhydratation personnes âgées arythmies cardiaques, arrêt cardiaque traitement: en fonction de la cause substitution de l’eau et des électrolytes antiémétiques = médicaments contre le vomissement (Litican, Primperan) 3.7. La sueur La sueur est la sécrétion des glandes sudoripares, constituées en majorité d’eau (99%). NaCl, urée, immunoglobulines, acides gras et cholestérine sont d’autres composants. Critères d’observation • • • • • • moment de la transpiration odeur quantité consistance (chaud, froid, en grandes ou petites perles) localisation symptômes accompagnateurs La sueur est très fluide, limpide, sans couleur, acide, sans odeur si fraîche, habituellement chaude et en grosses gouttelettes. Signes de satisfaction/insatisfaction Nom hyperhidrose Définition sécrétion de sueur transpiration générale ou localisée hémihyperhidrose hypohidrose production de sueur d’une moitié du corps production de sueur anhidrose production de sueur faisant défaut sueur mal odorante bromhidrose sueur nocturne Causes physiologiques chaleur peur obésité génétique température extérieure élevée activité corporelle pathologiques chute de fièvre (chaude, grosses gouttelettes) inconscience, choc (froide, petites gouttelettes) pathologies endocriniennes pathologies neurologiques côté plégique chez l’hémiplégie encéphalite perte de liquide +++ pathologies de la peau (atteinte des glandes sudoripares) médicaments (Atropine, cytostatiques) pathologies endocriniens pathologies neurologiques transpiration se manifestant la nuit COSPI 12e SI 2009-2010 – BF éliminer maladie génétique brûlures Parties du corps mal aérées Aliments (p.ex. ail) urineux: pathologie rénale fruiteux: pathologie métabolique acide : pathologie pulmonaire perturbation hormonale tuberculose 11 Prise en charge du bénéficiaire souffrant de transpiration abondante La sueur entraîne une sensation de peau collante, sentiment désagréable. Les soins corporels sont donc les bienvenus. Il existent differentes possibilités : • toilette diminuant la transpiration (p.ex. 1l tisane de sauge / 4l eau) • savon ou substances désodorisant (diminuant aussi l’odeur) A cause des pertes liquidiennes important, il est nécessaire de veiller à une prévention de la déshydratation (voir B2) Le risque d’intertrigo et d’atteinte à l’intégrité de la peau (escarre) est plus important. Il convient de mettre en œuvre les mesures préventives nécessaires. A cause de l’évaporation de la sueur sur la peau le bénéficiaire de soins a froid, il devrait être recouvert au moins avec un drap léger. Les vêtements et la literie sont à changer en cas de besoin. 3.8. Signes d’indépendance et de dépendance/facteurs favorisant: document de synthèse Annexe 3.9. Recueil d’informations: questionnaire/exemples Annexe 3.10. Vocabulaire : A/F/L COSPI 12e SI 2009-2010 – BF éliminer 12