Symptômes cliniques Mesures
Troubles subjectifs (dorsalgies, nausées, etc.) Arrêter l’injection/la perfusion
Réactions cutanées (flush, urticaire, etc.) Antihistaminiques
Tachycardie, légère chute de tension
(p. ex. pression systolique de 80-90 mm Hg)
Glucocorticostéroïdes par voie I.V.
(100 à 500 mg de prednisolone)
Dyspnée, état de choc Perfusion continue de dopamine (2-4 µg/kg
de poids corporel/min), administration I.V. de
glucocorticostéroïdes à doses élevées
(jusqu’à 1 g de prednisolone soluble) -
oxygénothérapie, remplissage vasculaire (ex.
solutions colloïdales), éventuellement diurèse
forcée en association avec du furosémide en
cas de normovolémie, contrôle et correction
éventuelle de l’équilibre acide base et des
électrolytes
Etat de choc persistant sans diminution du
volume circulant
Dopamine à la dose maximale de 10 µg/kg de
poids corporel/min, éventuellement associée
à la noradrénaline
Arrêt cardiaque ou respiratoire Réanimation
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES
Le médecin doit débuter un traitement adéquat lorsque des réactions persistent.
Lors de l’administration de médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain, le
risque d’infection par transmission d’agents infectieux ne peut être totalement exclu. Il en va
de même pour des agents pathogènes d’origine inconnue à ce jour.
Afin de limiter le risque de transmission d’agents infectieux, la sélection des donneurs et des
donations est sévèrement contrôlée. En plus, le processus de production comporte des étapes
spécifiques pour éliminer et/ou inactiver des virus (fractionnement à l’éthanol, traitement par
la β-propiolactone et filtration).
Les étapes actuellement appliquées durant le procédé de production d’IVEGAM-CMV ont pour
effet d’éliminer efficacement les virus possédant une enveloppe lipidique, comme par exemple le
virus de l’immunodéficience humaine, les virus de l’hépatite B et C.
GROSSESSE ET ALLAITEMENT
La sécurité de l’utilisation d’IVEGAM-CMV en cours de grossesse n’a pas été démontrée par
des études cliniques contrôlées.
Une expérience clinique de plusieurs années avec les immunoglobulines montre que ces
substances ne sont pas susceptibles d’avoir des effets nocifs sur le foetus et sur le nouveau-né
lorsqu’elles sont administrées en cours de grossesse.
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RA-2015/659a/cdm