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chien et le chat est de 0,02 – 0,04 mg/kg iv ou de 0,04 – 0,1 mg/kg im ou sc. Il n’existe plus
de spécialité à base d’apomorphine en Belgique.
La xylazine, agoniste alpha-2-adrénergique, est un vomitif efficace, particulièrement chez le
chat. Le dosage chez le chien et le chat est de 0,2 mg/kg iv ou de 0,45 mg/kg im. Ces faibles
doses n’entraînent pas de sédation prononcée. Les informations plus détaillées se trouvent
dans le Répertoire vétérinaire.
Antiémétiques
Les antiémétiques suivants sont abordés: les anticholinergiques, les phénothiazines, les
antagonistes 5-HT3, les antihistaminiques H1, le métoclopramide et le dompéridone.
Les anticholinergiques tels que l’atropine ou l’hyoscine (scopolamine) bloquent les
récepteurs muscariniques (M1) dans le centre du vomissement et les centres vestibulaires. Ils
inhibent également les récepteurs muscariniques périphériques M2 et M3. En raison de leur
action inhibitrice vis-à-vis de ces récepteurs, les anticholinergiques ont comme effet
secondaire principal l’atonie du tractus gastro-intestinal. Leur efficacité antiémétique étant
faible, ils sont peu utilisés pour cette indication.
Les phénothiazines sont actives lors de vomissements d’origine centrale et périphérique. Il
s’agit d’antagonistes des récepteurs alpha-1- et alpha-2-adrénergiques, des récepteurs
histaminiques Hl- et H2 et des récepteurs cholinergiques M1. L’acépromazine est la seule
phénothiazine commercialisée en Belgique sous forme de médicament à usage vétérinaire, et
dont l’usage est suffisamment documenté. Les effets secondaires suivants sont rapportés:
hypotension engendrée par l’inhibition des récepteurs alpha-1-adrénergiques, sédation et
symptômes extrapyramidaux tels que trémulation et rigidité aux doses élevées. Pour la
prévention et le traitement des vomissements associés au mal de transports, la dose chez le
chien et le chat est de 0,5 - 1 mg/kg po. En cas de gastrite, la dose de 0,2 - 0,4 mg/kg sc ou
im, ou 50 µg/kg iv 3x/jour 30 minutes avant le repas..
Les anatgonistes 5-HT3, dont l’ondansétron et le granisétron, sont utilisés en médecine
humaine comme antiémétiques dans le contexte de la chimiotherapie anticanceréreuse. Ils
sont très efficaces mais très onéreux pour un usage vétérinaire. Leur action repose
principalement sur l’antagonisme des récepteurs 5- HT3 dans le centre du vomissement, et
surtout dans l’intestin.
Les antihistaminiques H1 inhibent les récepteurs histaminiques dans la CTZ et les centres
vestibulaires. Ils sont surtout utilisés dans le traitement et la prévention des vomissements
liés à des troubles de l’équilibre (mal des transports) chez le chien et le chat. Les substances
actives utiliseés sont la diphenhydramine (2 - 4 mg /kg po ou par voie im, toutes les 8 heures)
ou du dimenhydrinate (8 mg/kg po ou par voie im, toutes les 8 heures). Chez l’homme, ces
substances sont bien assimilées lorsqu’elles sont administrées oralement mais la
biodisponibilité est plutôt minime en raison de la dégradation dans le foie (effet de premier
passage). Les principaux effets secondaires sont la dépression et des effets
anticholinergiques.
Le métoclopramide est un antiémétique à action centrale et périphérique qui agit par
antagonisme des récepteurs à la dopamine D2, et des récepteurs 5-HT3. Outre son effet anti-
émétique résultant d’une action centrale, le métoclopramide stimule la vidange gastrique et
le péristaltisme intestinal sans influencer les sécrétions gastro-intestinales. Chez le chien, la
demi-vie plasmatique est d’environ 90 minutes. Les effets secondaires connus sont les
modifications du comportement, aussi bien l’hyperactivité que la sédation, la désorientation,
la stimulation de la sécrétion de prolactine (sécrétion lactée), l’hypotension temporaire. Le