Si nous ne pouvons changer le
monde...!
Création collective de LA GRAPPA
Les 19, 20, 21, 22 janvier 2016
Au Théâtre de la Loge (Paris)
SI NOUS NE POUVONS CHANGER LE MONDE…
Si nous ne pouvons
changer le monde...!
CRÉATION COLLECTIVE
Les 19, 20, 21 et 22 janvier 2016 à 21h
Au Théâtre de la Loge (Paris)
Avec Nicolas Grosrichard
Emel Hollocou
Laura Lascourrèges
Coraline Mages
Assistanat!à la mise en scène : Julia Leblanc Lacoste
Collaboration artistique : Mathilde Saubole
Création lumières!: Thibault Petit
Production Compagnie Grappa – Avec le soutien de la compagnie RL
Création Théâtre de la Loge 2016
COMPAGNIE GRAPPA
contact administration/diffusion :
Emel Hollocou / [email protected] / 06 88 48 82 74
Contact technique
Nicolas Grosrichard / ngr[email protected] / 06 17 55 46 97
siège social : 4 square Henri Delormel – 75014 Paris
N° Siret : 795-214-964 00012 / Code APE :
9001Z
Qui sommes-nous!?
La compagnie Grappa dite LA GRAPPA naît en 2013 lors de la mise en scène de
Britannicus d’après Racine, avec des comédiens venant d’horizons différents mais
ayant! des envies de théâtre communes.
Sous l’impulsion de Nicolas Grosrichard, metteur en scène et d’Emel Hollocou,
collaboratrice artistique, la pièce est l’occasion d’un laboratoire qui sera les
prémices de LA GRAPPA.
Au cours de la saison 2013/2014 la pièce sera jouée sous une forme chaque fois
différente dans chaque lieu investi (Ecole du Louvre, mars 2013, Festival Sorbonne
Nouvelle, mai 2013, Théâtre de La Jonquière, novembre 2013, Théâtre de Coye la
Foret - Oise, avril 2014).
Nicolas Grosrichard monte ensuite J’étais dans ma maison et j’attendais que la
pluie vienne de Jean-Luc Lagarce. Repérée par le Théâtre de Vanves, la pièce y est
programmée dans le cadre du festival Préliminaires en mai 2014 puis reprise en
novembre de la même année. Elle fera aussi l’objet d’une résidence au Centquatre
en 2015.
Au sein de la Grappa, un noyau de comédiens issus du Laboratoire de Formation au
Théâtre Physique (LFTP) se dessine peu à peu : Nicolas Grosrichard, Emel Hollocou,
Laura Lascourrèges et Coraline Mages.
En 2015, ces quatre comédiens décident de questionner plus essentiellement leur
rôle d’artiste et d’humain au sein de LA GRAPPA.
Naît alors Si nous ne pouvons changer le monde…, qu’ils choisissent d’écrire, de
mettre en scène et de jouer ensemble. Le spectacle inaugure une nouvelle étape
pour la compagnie!: nouvelles manières de faire, ouverture à des inspirations non
directement théâtrales, écriture au plateau, création collective.
Il sera créé les 19, 20, 21 et 22 janvier 2016 au Théâtre de la Loge (Paris).
Genèse
Nos vies, des destins contrariés
Après avoir longtemps cherché notre grande tragédie, notre grande comédie,
l’histoire qui nous ferait vibrer - car sans nul doute nous voulons être des héros,
traverser de grandes épopées, vivre intensément - nous sommes tombés nez à nez
avec nous-mêmes. Et puis la parole est devenue sensible.
Notre tragédie (comédie!?) d’homme n’est-elle pas justement de vouloir en
permanence être le héros d’une histoire qui n’est pas la nôtre!?
De chercher constamment à nous divertir de nous-mêmes!?
Adopter un idéal éloigné de notre désir profond!?
Répondre aux attentes d’un parent ou d’une société!?
N’est-elle pas de passer notre temps à nous occuper de notre voisin!?
De lui donner des leçons de bonne conduite!?
De refaire le monde au lieu de refaire NOTRE monde!?
Bref, de nous éloigner du sujet principal de la pièce!?
Et ce faisant de semer la confusion!?
Ces questions sont d’autant plus brûlantes que nous constatons aujourd’hui une
généralisation du discours d’impuissance. Et dans cette histoire, mon «!je!» est
malmené.
Dans mon rapport au monde d’abord, je peux être tenté de me placer en spectateur
d’une histoire dans laquelle je ne peux intervenir (des forces gouverneraient à ma
place). Dans mon rapport à moi-même ensuite, jusque dans mon intime (« je n’ai pas
le choix!», «!ce n’est pas possible», «!j’en suis pas capable!», «!je n’ai pas le temps!»).
Où vais-je!?
Avant même d’envisager la matière théâtrale, nous nous sommes donc réunis
autour de nos préoccupations!: Que faisons-nous de nos vies!? Où courons-nous!?
Sans jamais chercher à moraliser le monde mais en nous retournant sur notre propre
parcours!: suis-je entièrement responsable de ce que je vis!? Qu’est ce que je subis!?
Qu’est ce que je construis!?
Et de là, nos histoires personnelles ont nourri la création!: comment un accident de
parcours vient-il rompre avec l’histoire qui nous semblait écrite!?
Comment peut-il nous offrir un autre regard, une prise de conscience!et nous
remettre en lien avec «!l’essentiel!»!? Nous ré-ouvrir au monde d’une façon inédite ?
Qu’est-ce que se remettre en contact!?
Comment être acteur de ce que je vis!? Est-ce que je peux créer ma réalité!?
Probablement, nous ne voulons pas avoir de regrets. Les regrets, nous les avons
traversés en plongeant dans les vies des femmes de J.L Lagarce dans J’étais dans
ma maison et j’attendais que la pluie vienne, notre dernière création : ces
générations de sacrifiées, passées à côté d’elles-mêmes.
Créer revient, pour nous, à choisir le monde dans lequel nous voulons exister, à nous
mettre en mouvement et à nous rendre acteur de ce que l’on traverse.
Le temps des retrouvailles
Dans notre parcours, nous ressentons aujourd’hui une urgence à redéfinir notre désir
et à nous repositionner comme acteur de notre quotidien dans un environnement
nous nous sentons trop souvent happés par la confusion, la perte de sens et le
sentiment d’impuissance.
Milan Kundera nous invite à retrouver cette puissance par un changement de
perspective!: «!Si nous ne pouvons changer le monde, changeons du moins notre
propre vie et vivons-la librement!» écrit Milan Kundera.
Si nous ne pouvons changer le monde…, c’est!l’envie de questionner les parcours
de vie et de s’interroger sur la liberté que nous avons de changer, c’est-à-dire
précisément sur notre capacité à choisir le monde dans lequel nous voulons exister.
En dépit des épreuves douloureuses que nous pouvons traverser, nous constatons
souvent au milieu du désastre - une force qui vient du fond de nous-mêmes, des
ressources cachées, insoupçonnées qui nous appellent à nous remettre en contact
avec notre vitalité.
Cette création est partie d’une prise de conscience forte!dans nos vies : notre
capacité à choisir notre réalité. Car parfois, heureusement, sonne, aussi, l’heure des
retrouvailles. Retrouvailles avec nous-mêmes, notre joie, notre espace, notre
expansion.
En dépit de tous les discours sur l’état du monde et de l’homme, n’existe-t’il pas, en
nous, une joie élémentaire d’être au monde qui ne souffrirait d’aucun concept ?
Ce TEMPS des retrouvailles avec nous-mêmes nous intéresse.
Aucune immédiateté dans cette histoire. Ce long chemin vers nous-mêmes est une
aventure en soi. Il est fait d’étapes, de passages, de transformation, d’épreuves, de
patience et d’initiation.
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