Comment peut-il nous offrir un autre regard, une prise de conscience!et nous
remettre en lien avec «!l’essentiel!»!? Nous ré-ouvrir au monde d’une façon inédite ?
Qu’est-ce que se remettre en contact!?
Comment être acteur de ce que je vis!? Est-ce que je peux créer ma réalité!?
Probablement, nous ne voulons pas avoir de regrets. Les regrets, nous les avons
traversés en plongeant dans les vies des femmes de J.L Lagarce dans J’étais dans
ma maison et j’attendais que la pluie vienne, notre dernière création : ces
générations de sacrifiées, passées à côté d’elles-mêmes.
Créer revient, pour nous, à choisir le monde dans lequel nous voulons exister, à nous
mettre en mouvement et à nous rendre acteur de ce que l’on traverse.
Le temps des retrouvailles
Dans notre parcours, nous ressentons aujourd’hui une urgence à redéfinir notre désir
et à nous repositionner comme acteur de notre quotidien dans un environnement
où nous nous sentons trop souvent happés par la confusion, la perte de sens et le
sentiment d’impuissance.
Milan Kundera nous invite à retrouver cette puissance par un changement de
perspective!: «!Si nous ne pouvons changer le monde, changeons du moins notre
propre vie et vivons-la librement!» écrit Milan Kundera.
Si nous ne pouvons changer le monde…, c’est!l’envie de questionner les parcours
de vie et de s’interroger sur la liberté que nous avons de changer, c’est-à-dire
précisément sur notre capacité à choisir le monde dans lequel nous voulons exister.
En dépit des épreuves douloureuses que nous pouvons traverser, nous constatons –
souvent au milieu du désastre - une force qui vient du fond de nous-mêmes, des
ressources cachées, insoupçonnées qui nous appellent à nous remettre en contact
avec notre vitalité.
Cette création est partie d’une prise de conscience forte!dans nos vies : notre
capacité à choisir notre réalité. Car parfois, heureusement, sonne, aussi, l’heure des
retrouvailles. Retrouvailles avec nous-mêmes, notre joie, notre espace, notre
expansion.
En dépit de tous les discours sur l’état du monde et de l’homme, n’existe-t’il pas, en
nous, une joie élémentaire d’être au monde qui ne souffrirait d’aucun concept ?
Ce TEMPS des retrouvailles avec nous-mêmes nous intéresse.
Aucune immédiateté dans cette histoire. Ce long chemin vers nous-mêmes est une
aventure en soi. Il est fait d’étapes, de passages, de transformation, d’épreuves, de
patience et d’initiation.