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RLP peut nécessiter une réduction du débit de perfusion ou l’interruption du traitement par
DARZALEX™. Cesser définitivement le traitement par DARZALEX™ en cas de RLP
mettant la vie du patient en danger (Grade 4).
Interférence avec le test indirect à l’antiglobuline (test de Coombs indirect) :
Le daratumumab se lie à la protéine CD38 présente à de faibles taux sur les globules rouges,
entraînant une interférence avec le test de Coombs indirect, ce qui peut causer des résultats
faux positifs au test de Coombs indirect. Un résultat positif au test de Coombs indirect médié
par le daratumumab pourrait persister jusqu’à 6 mois après la dernière perfusion de
daratumumab. Le daratumumab lié aux globules rouges pourrait masquer la détection
d’anticorps dirigés contre des antigènes mineurs dans le sérum des patients. La détermination
du groupe ABO et du facteur Rhésus (Rh) n’est pas touchée. Le sang du patient doit faire
l’objet d’un typage et d’un dépistage avant l’instauration de DARZALEX™. En cas de
transfusion planifiée, avertir les centres de transfusion sanguine de cette interférence avec les
analyses sérologiques. Veuillez consulter la section « INTERACTIONS
MÉDICAMENTEUSES » de la monographie de DARZALEX™ pour obtenir plus de détails.
Interférence avec l’évaluation de la réponse complète : Le daratumumab est un anticorps
monoclonal humain de type IgG kappa qui peut être détecté tant par l’électrophorèse des
protéines sériques que par les méthodes d’immunofixation utilisées pour la surveillance
clinique de la protéine M endogène. Cette interférence peut nuire à l’évaluation de la réponse
complète et de la progression de la maladie chez certains patients ayant un myélome de type
IgG kappa. Veuillez consulter la section « INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES » de la
monographie de DARZALEX™ pour obtenir plus de détails.
Effets indésirables
Les données décrites ci-dessous reflètent l’exposition à DARZALEX™ dans le cadre de trois
études cliniques ouvertes regroupées qui incluaient 156 patients atteints d’un myélome multiple
récidivant ou réfractaire traités par DARZALEX™ à 16 mg/kg. La durée médiane du traitement
par DARZALEX™ était de 3,3 mois (intervalle : 0,03 à 20,04 mois).
Les réactions liées à la perfusion (RLP) ont été les effets indésirables apparus en cours de
traitement le plus fréquemment observés et sont survenues chez 48 % des patients traités à
16 mg/kg. Les RLP comprenaient, mais sans s’y limiter, les effets indésirables suivants :
congestion nasale, toux, frissons, rhinite allergique, irritation de la gorge, dyspnée, nausées,
bronchospasme, hypertension et hypoxie. Les RLP graves comprenaient le bronchospasme,
l’hypertension, la dyspnée et l’hypoxie. Les autres effets indésirables fréquemment signalés
(≥ 20 %) comprenaient les suivants : fatigue, pyrexie, infection des voies respiratoires
supérieures, nausées, dorsalgie, toux, anémie, neutropénie et thrombopénie. Des effets
indésirables apparus en cours de traitement de grade 3 ou 4 ont été signalés chez 56 % des
patients, et les plus fréquents (≥ 10 %) étaient l’anémie (17 %, grade 3 dans tous les cas), la
thrombopénie (8,3 % de grade 3; 5,8 % de grade 4) et la neutropénie (9,6 % de grade 3, 2,6 % de
grade 4). Les plus fréquents effets indésirables graves apparus en cours de traitement (≥ 2 %)
étaient la pneumonie (6 %), une détérioration générale de l’état de santé, l’hypercalcémie et la
pyrexie (3 % chacun), une incompatibilité à l’épreuve de compatibilité croisée et le zona (2 %