Communiqué de presse ”Expédition Greenland ICE”
31-03-2014
Expédition Greenland ICE : Investing the Climate with Eolus
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LE MONDE AVANT TOUT
Les explorateurs Dixie Dansercoer et Eric McNair-Landry s’apprêtent à accomplir un record du monde au
Groenland, en kite, sur plus de 5 000 kilomètres en 80 jours, de manière totalement autonome à travers la
calotte glacière.
LA FORCE DU VENT
Tout au long de leur traversée, Dixie et Eric se déplaceront exclusivement à la force du vent. Sur base de la
circulation théorique du vent et en coopération avec des scientifiques, ces derniers ont défini une
trajectoire à suivre afin de permettre un déplacement en kite.
NOVATEUR
Le duo courageux entame une expédition lors de laquelle il effectuera le tour de la calotte glacière du
Groenland, parcourant ainsi une distance phénoménale, parés de kites récemment développés, en
capitalisant sur la force du vent.
COMPLICITE DE DEUX GENERATIONS
Ce n’est que grâce à l’intense coopération entre deux générations sur la glace pendant plus de 70 jours,
dans des conditions extrêmes que Dixie et Eric seront capable d’accomplir cet exploit ambitieux.
RECHERCHE SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
Dixie et Eric effectueront des collectes de données permettant aux scientifiques de mieux comprendre le
changement climatique, non seulement au Groenland mais sur toute la planète. Cette recherche sera
guidée par un comité scientifique dédié.
EXPEDITION 100% VERTE
Les explorateurs feront tous deux la promotion du développement durable en compensant leur propre
empreinte environnementale. Compte tenu des ressources limitées durant l’expédition sur la glace et
aucun outil producteur de CO², cette expédition ambitieuse produira peu de déchets.
MISSION
Dixie : «A travers cette aventure, notre objectif est d'atteindre le plus grand nombre de citoyens possible et
de les conscientiser. Dès le moment un individu se rend compte de son empreinte environnementale, il
alors à même de s’engage à la diminuer ".
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A la découverte du climat avec Eos (le dieu du vent)
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Communiqué de presse: L’Expédition Greenland Ice : Investigating
the Climate with Eolus
Les explorateurs Dixie Dansercoer et Eric McNair-Landry s’apprêtent à accomplir un record mondial
arctique au Groenland. Ce duo courageux va entamer une expédition en kite qui leur permettra
d’effectuer le tour de la calotte glaciaire du Groenland, une distance incroyable confiée à la seule force
du vent. Parallèlement, ils réaliseront des recherches scientifiques novatrices qui contribueront à notre
compréhension du réchauffement global et nous expliqueront comment y faire face.
Bruxelles, le 31 mars 2014 - Dixie Dansercoer (51) et Eric McNair-Landry (30) embarquent dans une
expédition visant à établir un record mondial de distance en kite parcourue sur l’imposante calotte glaciaire
du Groenland - la deuxième plus grande calotte glaciaire au monde - en parcourant plus de 5000 kilomètres
en moins de 80 jours. Dixie et Eric récolteront par la même occasion des données scientifiques afin d’aider
les chercheurs dans leur compréhension essentielle du changement climatique, non seulement au
Groenland, mais à travers tout le globe. L’équipe belgo-canadienne débutera cette aventure sans
précédent le 7 avril.
Eric et Dixie seront déposés en hélicoptère sur la calotte glacière, à l’ouest de Tasiilaq sur la côte ouest du
Groenland, pour au final atterrir au même point : Green-speed Ridge (N 65°46.736 W 38°32.869). Ils
voyageront dans le sens horlogique afin de suivre les vents catabatiques qui, sous l’influence de l’effet
Coriolis (rotation de la Terre) dévie soit vers la gauche, soit vers la droite, en fonction de l’endroit où vous
vous trouvez sur l’hémisphère Nord ou Sud. « Soulignons la gestion saine du risque et un engagement
important envers la responsabilité sociétale qui impliquent l’expérience, le leadership, l’ambition, un zeste
d’esprit pionnier et une prise de risque calculée », nous dit Dixie.
Phase intensive de préparation
« Une expédition de cette nature sera particulière car nous voyagerons dans un grand cercle autour d’une
source éolienne, ce qui implique que nous serons en permanence déportés avec notre ski gauche, » explique
Eric lorsqu’on lui parle des défis physiques qui se profilent. « Cela mettra de toute évidence une pression
supplémentaire sur le genou gauche et généralement, le kiting nécessite de bons genoux. La préparation
physique de Dixie implique des exercices particuliers pour le bas du dos : « Il y a quelques mois, avant
l’expédition, j’ai commencé à tirer des pneus sur de longues distances. La course à pied et le vélo sont les
sports d’endurance réguliers que j’ai choisis.
Toutefois, il faudra une force mentale invincible pour les deux participants à l’expédition, ce qu’ils ont
particulièrement travaillé pendant leur phase de préparation intensive. « Vivre sainement pendant une
expédition est difficile, mais évidemment nécessaire », reconnaît Eric. « néralement, je trouve que
continuer à faire fonctionner son esprit est un bon antidote : emmener des livres qui attisent vos pensées,
des lectures vidéo et audio et un carnet de croquis pour documenter l’expédition et dessiner me permet
d’être bien occupé. » Dixie ajoute : « Une expédition polaire est quelque chose d’assez contradictoire dans
une société moderne qui n’offre rien d’autre que le confort, une palette infinie de couleurs, les odeurs les
plus diverses et un ensemble infini de stimuli. La seule façon de se préparer à une expédition de longue
haleine, c’est d’inviter la difficulté dans votre vie. »
Une expédition 100 % verte : l’énergie éolienne et solaire comme principaux partenaires de l’expédition
Dixie et Eric soutiendront la durabilité environnementale en diminuant leur propre empreinte écologique.
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Avec les ressources limitées disponibles pendant les expéditions sur la glace et aucun matériel ne
produisant du CO², cette aventure sera le témoin d’une activité durable ambitieuse, produisant des déchets
limités.
Concernant l’empreinte environnementale, les explorateurs opéreront sous le slogan réduire au
maximum.” Aujourd’hui, l’équipe a comprimé la réduction des déchets de sorte que les déchets globaux
s’élèveront à seulement 600 g pour deux personnes pendant 80 jours sur la glace (= 3,75 g par personne
par jour !). Pendant les expéditions, une moyenne de 9 cl de carburant sera consommée par personne par
jour.
Le projet utilisera de nouvelles techniques d’énergie solaire et de kite pour maîtriser la puissance du vent ,
rendant l’expédition proche du 100 % écologique. Dixie et Eric visent un usage maximal de l’énergie
renouvelable et de la mobilité durable.
Pendant le voyage, Dixie et Eric utiliseront à 100 % le vent pour se déplacer. Sur base de la circulation
théorique du vent et en collaboration avec des scientifiques, un itinéraire spécifique a été défini afin que la
progression puisse se faire grâce au kite.
Les tout derniers kites
Dixie et Eric emporteront sur le traîneau des kites Ozone tout récemment développés comprenant
plusieurs tailles de prise au vent, à haute et basse altitudes. Dixie : « Nous avons bien entendu besoin de
vent pour parcouvrir une telle distance en kite, mais trop de vent peut s’avérer être une opération
dangereuse. Il s’agira de s’adapter en permanence au niveau du choix du kite. Par vent faible, nous
utiliserons le prototype Chrono de 18 .
Dixie et Eric emmèneront également deux panneaux solaires flexibles dernier cri qui leur fourniront de
l’énergie pour recharger leurs batteries (notamment des leurs téléphones satellite Iridium Extreme, de leur
appareil photo et caméscope Canon, de leur Toughpad Panasonic, de leur Rough Pro Astron et autres
appareils électroniques).
Il est de la mission des explorateurs de créer un désir global et un engagement ultérieur au niveau
individuel. Dixie : « Notre objectif est d’atteindre le plus de citoyens possible via cette aventure. Nous
voulons les aider à s’engager face à la réalité. Lorsqu’un individu se rend compte de son empreinte
écologique, il sera ensuite capable d’agir. »
Recherche scientifique novatrice sur la vaste calotte glaciaire du Groenland
Comme dans chaque expédition Polar Circles
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, le seul objectif sportif ne suffit pas à accomplir une telle
aventure rigoureuse. Dixie et Eric transporteront avec eux des équipements scientifiques qui leur
permettront de récolter des données sur le réchauffement climatique à l’attention des experts en la
matière ces informations seront utilisées dans la recherche innovante qui nous concerne tous. L’étude
sera supervisée et gérée par un comité de recherche scientifique dédié.
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Polar Circles est une société spécialisée en expéditions polaires, guidance polaire, programme de soutien aux
entreprises et prise de parole en public www.polarcircles.com
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Image de la calotte glaciaire
Equipe scientifique internationale
La calotte glaciaire du Groenland s’affine à vitesse grandissante. Cette perte de masse, due au valement
des eaux de fonte et à la fonte des icebergs, augmentera considérablement le niveau global de la mer : si
tout le Groenland devait fondre, le niveau de la mer augmenterait environ de 6 m. La circulation
atmosphérique au-dessus du Groenland, qui affecte la température de l’air et la fonte des glaces, est
principalement contrôlée par les vents catabatiques, un air froid descendant sur la couche de glace. La
connaissance des vents catabatiques est incomplète étant donné la rareté des observations. Ces dernières
sont généralement disponibles depuis les stations météorologiques où des mesures sont effectuées au plus
bas à 10 m dans l’atmosphère. Des observations à un niveau plus élevé ne sont effectuées qu’à six endroits
qui, à l’exception de la station située au sommet, sont tous installés dans des zones côtières. Au final, les
observations de l’érosion de la couche de glace par le vent (survenant l’hiver et le printemps) n’ont pas
encore été effectuées au Groenland jusqu’à présent. L’expédition Greenland Ice 2014 fournira des
observations sans précédent sur l’état de la neige (fonte, dérive,…) ainsi que le vent, la température de l’air
et son humidité jusqu’à 200 m d’altitude sur 5.500 km de long dans les parties intérieures de la couche de
glace. Cela permettra de mieux comprendre la dynamique des vents catabatiques et leur interaction avec la
température de l’air. De plus, les observations permettront d’évaluer les performances des prévisions
météorologiques et les modèles climatiques dans la région.
L’équipe scientifique qui soutient l’expédition 2014 consiste à guider les experts internationaux sur la
météorologie et la glaciologie arctique. Les résultats bénéficieront à toute une série de programmes et
projets comme le Polar Prediction Program et l’Arctic Freshwater Synthesis de l’organisation
météorologique mondiale et le développement du modèle franco-belge de climat régional MAR (Modèle
Atmosphérique Régional).
Les membres de l’équipe scientifique internationale
Le Président Timo Vihma, John Cassano, David Bromvich, Benjamin Harden, Konrad Steffan, Xavier
Fettweis, Marc Dekeyser, Fritz Buyl et Gert Coone.
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http://owncloud.interelgroup.com/public.php?service=files&t=773ae19a1a062cc0be414040b8df51b3
POUR PLUS D’INFORMATIONS :
Consultez le site : www.greenlandice.be et suivez Dixie et Eric sur
Facebook, Twitter et Instagram
Vous pouvez en outre suivre le lien suivant pour télécharger des
images et le logo de l’expédition 3:
CONTACTEZ-NOUS :
Contact Interel : Cedric van der Donk,
cedric.vanderdonk@interelgroup.com 00 32 474 346 037
Polar Circles : Stefan Maes, project coordinator Greenland ICE :
[email protected]om 00 32 475 89 43 46.
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Les principaux risques pour l’équipe de l’expédition Greenland ICE, sur la calotte
glaciaire
- Piteraq : ce sont des vents catabatiques forts et froids, qui descendent de la calotte glacière du
Groenland. La création de cet air froid à haute densité sur les couches de glace et l’élévation de ces
couches ont recours à une énorme énergie gravitationnelle. Au Groenland, ces vents sont les plus
intenses lorsqu’une zone de basse pression s’approche de la côte est, atteignant les 300 km/h.
Dans le dialecte local, le terme piteraq signifie « ce qui vous attaque » .
- Les crevasses de glacier : il s’agit d’une crevasse profonde dans un glacier plus de 100 m de
profondeur). Une crevasse peut être recouverte - mais pas spécialement refermée - par un pont de
neige provenant de l’accumulation des années précédentes, et des congères de neige. Avec pour
résultat que les crevasses deviennent invisibles et sont potentiellement mortelles pour quiconque
essaierait de traverser un glacier.
- Le moulin ou le moulin du glacier est un puit à peu près circulaire, quasi vertical qui traverse le
glacier et à travers lequel l’eau pénètre depuis la surface. Il peut mesurer 10 mètres de large et se
trouve généralement sur la zone plate du glacier, dans la région des crevasses transversales. Les
moulins peuvent atteindre le fond du glacier, à des centaines de mètres de profondeur ou peut
parfois n’atteindre que la profondeur de la formation d’une crevasse commune, soit 1040 m,
pénètre le courant glacial. Les moulins font partie de la « plomberie » interne des glaciers, qui
transporte l’eau fondue de la surface jusqu’au point le plus profond. L’eau d’un moulin ressort le
plus souvent du glacier au niveau de sa base, parfois dans la mer. Mais il arrive que la partie
inférieure d’un moulin soit exposée sur la face d’un glacier ou au bord d’un bloc de glace stagnant.
- Les ours polaires : l’ours polaire est un ours carnivore dont le territoire originel se situe
principalement dans le Cercle Arctique, y compris l’Océan Arctique, les mers et les terres
environnantes. L’ours polaire est le plus grand prédateur terrestre, bien plus donc que les autres
espèces d’ours. Un ours mâle adulte pèse entre 350 et 750 kilos, tandis qu’une femelle fera la
moitié. Au Groenland, l’ours polaire vit et se reproduit principalement dans la partie la plus au nord
de l’ouest du Groenland et dans le nord-est du Groenland, mais il a déjà également évu ailleurs
au Groenland, lorsqu’il se déplace sur les plaques de glace à la dérive.
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