UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES - FACULTÉ DES SCIENCES Quels seront les défis liés à l’alimentation d’ici 2050 ? DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE DES ORGANISMES Tadeo DE GUCHTENEERE, Laura DEMOUSTIER, Nicolas FONTAINE et Cindy VAN BRANTEGHEM Augmentation de la population Sous-nutrition Dans les pays en voie de développement, le plus grand problème nutritionnel est la sous-alimentation, due à un apport calorique insuffisant. La pauvreté et le manque d’accès à la nourriture en sont les causes majeures. L’accroissement de la production agricole Selon l'Organisation des Nations unies pour l‘Alimentation et l‘Agriculture (FAO), la production agricole devra croître de 70% pour répondre aux futurs besoins alimentaires. Pollution et réchauffement climatique Malnutrition Le secteur de l’agriculture est responsable d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre, contribuant de la sorte au réchauffement climatique. L’agriculture doit s’inscrire dans l’innovation technologique pour produire aliments en quantité et qualité suffisantes tout en préservant l’environnement Nutrition inadaptée La malnutrition résulte d’un apport en nutriments inadéquat. Elle affecterait deux milliards de personnes à travers le monde. Les carences en b-carotène (précurseur de la vitamine A), en fer et en zinc touchent davantage les populations humaines défavorisées. La carence en fer est aussi répandue dans les pays industrialisés. Surnutrition Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’obésité touche 300 millions de personnes. Les enfants en sont les premières victimes. Elle est la cause principale des maladies cardio-vasculaires . © Toute reproduction, même partielle, doit indiquer clairement le nom de tous les auteurs, le nom du Département, ainsi que la mention « Printemps des Sciences 2016 – Exposition des Sciences – Bruxelles » UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES - FACULTÉ DES SCIENCES Quelles solutions pour nourrir la population mondiale en 2050? DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE DES ORGANISMES Tadeo DE GUCHTENEERE, Laura DEMOUSTIER, Nicolas FONTAINE et Cindy VAN BRANTEGHEM Augmenter les surfaces cultivées? Manger des insectes Actuellement 1.5 milliards d’hectares sont consacrés à l’agriculture, et 2.7 milliards pourraient le devenir. Cependant, beaucoup de ces zones sont situées en région tropicale et abritent une large biodiversité. L’augmentation des rendements passe aussi par l’amélioration de de l’efficacité d’utilisation des ressources par les plantes cultivées. Plus rentable énergétiquement L’élevage d’insectes a un meilleur taux de conversion alimentaire que celui du bétail. La consommation d’insecte constitue donc une alternative à la production de viande énergivore. Les insectes constituent aussi une source de protéines plus riche. Fixation biologique de l’azote de l’air Enrichir les sols de manière naturelle Les cultures intercalaires de légumineuses permettent d’enrichir le sol en azote (l’élément majeur qui conditionne le rendement). Ces plantes vivent en symbiose avec des bactéries Rhizobium, qui sont capables de fixer N2 atmosphérique. La bactérie fournit de l’azote à la plante en échange de sucre. Supplémentation et fortification Urban farming L’agriculture en ville Les efforts pour lutter contre la malnutrition humaine sont centrés principalement sur l’administration de suppléments (supplémentation) et l’addition de nutriments dans la chaîne alimentaire (fortification). Biofortification Améliorer la qualité nutritionnelle des plantes La biofortification est le processus d’amélioration de la qualité nutritionnelle des plantes cultivées. Elle est réalisée au travers de la sélection classique ou du génie génétique. Par exemple: la patate douce naturellement orange ou le riz doré (enrichis en bcarotène), © Toute reproduction, même partielle, doit indiquer clairement le nom de tous les auteurs, le nom du Département, ainsi que la mention « Printemps des Sciences 2016 – Exposition des Sciences – Bruxelles » Projet de culture sur les toits des abattoirs d’Anderlecht.